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Les Exploitations mécanisées du Moyen Congo Français

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

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Si la pénétration europdénne dans un monde organisé à l'échelle du village et de la tribu a modifié profondemént les sociétés africaines, on ne peut dire que les Noirs en soient arrivés à un stade d'évolution où ils sauraient mettre seuls leur pays en valeur selon les techniques modernes: ils ont encore besoin d'un encadrement de Blancs pour exploiter le sol ou le sous-sol. Les centres mécanisés de production minière, forestière, agricole, où divers groupes ethniques vivent et travaillent côte à côte, sont appelés à devenir des facteurs d'unification du pays, d'éducation de ses habitants et d'élévation de leur niveau de vie dans la mesure où les entreprises feront bénéficier leurs salariés, et l'Etat ses ressortissants, d'un équipement adéquat dans tous les domaines.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1954

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References

page 115 note 1 Chaussures à Brazzaville, contreplaqué à Pointe Noire.

page 116 note 1 Il n'existe au Moyen Congo qu'une vingtaine d'exploitations plus ou moins mécanisées de quelque importance, que j'ai pu visiter à peu près toutes entre septembre 1951 et mars 1952: cinq mines d'or; une mine de plomb et de zinc, avec usine de concentration du minerai; quatre plantations d'elaeis, dont une avec huilerie; une plantation d'hévéa; six exploitations agricoles, dont une avec huilerie (arachides) et une avec usine de rouissage (fibres). Pour les exploitations forestieres je n'en connais qu'une, la plus importante, à laquelle est rattachée une scierie.

page 116 note 2 La durée normale du travail était en 1951 de 48 heures par semaine, soit 8 heures par jour, réparties en deux fois dans la plupart des bureaux et quelques ateliers (7h – 12h et 14h – 17h).

page 117 note 1 Frs CFA dans tout le texte.

page 118 note 1 La plus petite unité administrative (de 10 à 20.000 km2).

page 118 note 2 Rappelons qu'il n'y a pas de travail forcé ni de sanctions pénales eu égard au refus de travailler en Union Françhise.

page 118 note 3 Lc chômage n'a évidemment donné naissance à aucune institution d'allocation et comme il s'est accentué une importante opération de reconversion des chômeurs de Brazzaville est en cours depuis le début de 1953 grâce à l'lnspection du travail qui fait office de bureau de placement.

page 120 note 1 Un centre a été ouvert à Brazzaville en 1950. Une sélection psychotechnique intervient sur des éléments pris de préférence entre 18 et 20 ans, le stage dure 8 mois, avec 4 sections de 15 élèves: mécaniciens motoristes, coffreurs (béton), menui-siers, maçons.

page 121 note 1 La formation des Européens en vue de l'enseignement par la méthode dite du TWI (Training within Industry) n'est pas encore appliquée dans l'Union Française.

page 124 note 1 Frs. CFA dans tout le texte. Prix de 1951.

page 126 note 1 Aucun régime de sécurité sociale n'a été institué en A.E.F.; seule existe au Moyen Congo une allocation familiale obligatoire de 100 frs par mois par enfant, qui n'est d'ailleurs pas partout effectivement versée. Mais les entreprises donnent en général à leurs cadres africains et européens une allocation plus importante, allant de 350 frs (Africains) à 3.000 frs et plus.

La prime à la naissance n'est pas obligatoire dans ce territoire mais elle est d'usage courant: de l'ordre de 200 à 300 frs; il s'y ajoute parfois une demi-couverture (pour que ce soit bien l'enfant qui en profite).

Il n'y a pas de congés payés sauf pour les Européens (en général 4 mois à 70% de la solde coloniale), mais les Africains ne se privent pas d'en prendre quand ils en ont envie ou besoin pour débrousser, si bien que quelques employeurs ont préféré régulariser cette situation en leur octroyant d'avance une ou deux semaines en saison sèche, assez rarement en leur conservant leur paie. II existe cependant des entreprises qui accordent au bout d'un certain nombre d'années un congé sans solde mais avec voyage payé à ceux de leurs travailleurs qui ont été recrutés dans des régions éloignées.