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Patterns of Land Holding and Land Distribution in the Ife Division of Western Nigeria1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The holding of land in the Ife Division is governed by a multiplicity of arrangements. Some ‘own’ land in the ordinary sense of the term; some enjoy unrestricted rights over property which in fact belongs to the ebi and not to the individual; and others again hold by leases or grants which permit cultivation under a host of different conditions. A listing based on legal and conventional norms would consequently run to considerable length, and the sheer number of discernible types may well bewilder rather than clarify.

Résumé

FORMES DE TENURE FONCIÈRE ET DE RÉPARTITION DES TERRES A IFE, DISTRICT DU NIGÉRIA OCCIDENTAL

Les formes de tenure foncière dans le district d'Ife se répartissent en 3 catégories: terre possédée, c'est-à-dire utilisée, à perpétuité par une famille, le titre de propriété appartenant à la communauté; terre détenue sous bail permanent en contre-partie du paiement d'un loyer, la terre étant transmise en héritage à l'interieur de la même famille; terre détenue sous bail provisoire et aliénée pour une période déterminée.

Cet article compare les résultats d'un rapport établi en 1968 avec celui fait en 1952 par Galletti et d'autres auteurs sur les conditions économiques des Yoruba, cultivateurs de cacao. Il est remarquable qu'entre 1952 et 1968 le nombre de baux permanents a fortement augmenté aux dépens de la possession pure et simple, et il est vraisemblable qu'à l'avenir la pénurie de terres provoquera une augmentation du nombre de baux provisoires.

Les terres sont maintenant, et de plus en plus, grevées d'hypothèque ou mises en gage, ce qui révèle un appauvrissement croissant dans les zones rurales où une partie importante de la population agricole a maintenant de grandes difficultés pour vivre. L'accroissement démographique, la pénurie de terres, et l'introduction de cultures de rapport telles que le cacao, ont augmenté la valeur de la terre si bien que le paiement traditionnel d'isakole, droit presque féodal, a ouvert la voie à un loyer de conception moderne.

Cette forme de tenure foncière révèle une grande dispersion des parcelles; et l'exclusivité donnée aux cultures de rapport a réduit la terre nécessaire aux cultures vivrières si bien que quelques fermiers n'ont pas assez de terre pour cultiver ce dont ils ont besoin pour subsister une année entière ou pour pratiquer des techniques de jachère préservant la fertilité du sol. La répartition de la terre indique qu'il y a une petite élite ayant des domaines, tandis qu'un nombre plus important de gens en sont privés. Une grande superficie de terres non cultivées est réservée au gouvernement, mais sans que la législation ait entrepris de changer les règies d'héritage et de distribuer la terre inutilisée; par ailleurs des efforts énergiques sont tentés pour orienter la population rurale inemployée vers d'autres formes d'activités économiques; mais la prolifération de parcelles dont l'exploitation n'est pas rentable pourrait bien accélérer l'éclatement d'une crise agraire désastreuse.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1971

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References

page 42 note 2 ebi = kindred, landowning group.

page 43 note 1 Galletti, R., Baldwin, K. D. S., and Dina, I. O., The Nigerian Cocoa Farmer, London, 1956, p. 158.Google Scholar

page 43 note 2 Galletti et al., op. cit., p. 137. ‘Leasehold may increase as pressure of population and devotion of land to cocoa increase the demand for land and reduce what families have to spare so that they are no longer disposed to make full and free grants in perpetuity.’

page 44 note 1 Elias, T. O., Nigerian Land Law and Custom, London, 1951, pp. 178–82.Google Scholar

page 44 note 2 Galletti et al., op. cit., p. 122.

page 44 note 3 Ibid., p. 122 and pp. 536–7.

page 46 note 1 Galletti, et al., op. cit., p. 506.

page 47 note 1 In addition to the annual rent lessees have also to pay a levy to the landlord when the property is initially leased. These initial payments, which in 1968 averaged £1 per acre, do not affect the obligations and rights inherent in the tenancies.

page 48 note 1 The sole buyer of cocoa in Nigeria, the Nigerian Marketing Board, in 1968 paid the flat rate of 100 shillings per cwt. Of this sum, 5 shillings was appropriated as Sales Tax, and 5 shillings was retained by the Produce buyers to whom the peasants sell. Hence the off-farm price was 90 shillings the cwt.

page 51 note 1 See Aluko, S. A., ‘How many Nigerians? an analysis of Nigeria's Census problems, 1901–63’, in the Journal of Modern African Studies, iii. 3, 1956, pp. 371–92.Google Scholar