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The Vandau of Sofala

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Sofala, Portuguese East Africa, is not very easy of access. The journey has to be made from Beira, in a small hired motor-boat, and takes about six hours in favourable weather, but the Indian Ocean in the vicinity of Beira is often notoriously rough. In the dry season, part of the journey may be made overland, in a machila or travellinghammock. On our forward voyage in January 1930, the engine of the motor-boat was put out of action by the amount of water shipped. This caused a delay of about half an hour while bailing was done by the natives who managed the boat, and we were glad to enter the calm waters of Sofala Bay about 1.30 p.m., having left Beira at 7.30 a.m.

Résumé

LES VANDAU DE SOFALA

Sofala, sur le delta de la rivière Buzi, dans l'Est-africain portugais, se trouve à six heures de vapeur de Beira. En saison sèche une partie du trajet peut être effectuée par terre en machila (hamac). Le nom indigène de Sofala est Bwanye (prononcé Bouané par les Portugais). C'est une des circonscriptions du territoire de Manica et Sofala (Compagnie de Mozambique). La région est fertile. Aujourd'hui les indigènes parlent portugais (langue officielle) et Chindau, ce dernier idiome contient de nombreux termes étrangers.

La grande Fortaleza ou forteresse de S. Caetano à Sofala a été bâtie en 1505–6, par Pedro d'Anhaya, ce n'est plus aujourd'hui qu'une ruine ressemblant à un rocher. Des fouilles dans le voisinage découvriraient sans doute des objets intéressants.

La population européenne de Sofala est peu nombreuse, elle est représentée par l'Administrateur, appelé Commandant, le Secrétaire administratif ‘amanuensis’, l'infirmier de l'hôpital ou enfermeiro qui a un bon dispensaire, il y aussi dans la ville deux ou trois dames portugaises, femmes de fonctionnaires. Le Commandant de Bouané a passé 35 ans dans ce poste isolé. Le Secretaire don Armenda de Fialhot était sur le point de partir pour l'Europe au moment de notre visite à cause de la mort subite de sa femme. Cette dernière a réalisé une œuvre splendide parmi les indigènes en s'occupant de l'école nommée Escola Marqueza de Fontès, en mémoire d'un des anciens gouverneurs du port. A quelques milles de Sofala à Barrada, il existe une autre école dirigée par un religieux portugais qui se rend périodiquement à Sofala pour administrer les sacrements. Il est probable que le poste administratif sera transporté prochainement de l'autre côté de la baie de Sofala plus près de Beira. Les habitants africains du district de Sofala sont presque tous des VaNdau et Wamanyika, il y a aussi des métis indiens

Les VaNdau comptent un certain nombre de families totémiques et exogames. Les trois plus importantes sont celles des Nkomu, Simangu et Muhlanga, les premiers s'appellent Nkomu (kraal du bétail), ils ont d'autres appellations diverses se rapportant au kraal du bétail. Le principal totem des Simangu est le cynocéphale, les Moulanga ont comme totem le zèbre. Les anciennes ‘Ruines blanches’ qui existent dans le district de Melsetter semblent être dédiées au zèbre et au python, deux totems des VaNdau. La principale source des rites religieux des VaNdau est le mutupo ou totem. Un mutupo offensé peut determiner le phénomène de la ‘possession’. C'est la démonolatrie décrite par M. Bullock dans The Mashona. Le devin est un individu important.

Les conditions économiques sont favorables aux indigènes, dont beaucoup prospèrent et possèdent des palmiers. Le mariage est basé sur le lobola et quelquefois sur le simple échange des jeunes filles. Les femmes se scarifient. Les chéloïdes produits par ces scarifications sont appelees tinyola. Hommes et femmes se servent de tabatières en ébène auxquelles ils attribuent un pouvoir magique. Les jeunes gens attachent un trés grand prix à de petits instruments de musique du type marimba. Ils pensent que leurs âmes résident dans cet instrument. Les chants indigènes sont très beaux, le folklore est riche et possède un caractère totémique marqué.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1931

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References

page 222 not 1 My visit to Sofala was made possible by a research grant from the Department of Bantu Studies of the University of the Witwatersrand. My sincere thanks are due for this help. E. D. E.

page 224 note 1 Cf. The Mashona, p. 108.

page 226 note 1 Cf. Bullock, op. cit.

page 226 note 2 Miss Patricia Myers, of Mount Selinda, has found that there is a ‘high’ and a ‘low’ degree of totemism, with regard to the tabued parts of the totem animal. This point is dealt with more fully in a paper on VaNdau totemism, which the writer hopes may be published shortly.