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Published online by Cambridge University Press: 11 March 2020
This article traces a shift in how hospital workers at a Tanzanian public hospital thought about their workplace. In 2010, for the first time, staff began collectively imagining what they called ‘a real hospital’. This collective dreaming of institutional possibilities emerged due to two transformations: a shift in Tanzanian government policies enabling government institutions to initiate their own ‘public–private partnerships’ (PPPs) with non-state ‘partners’ such as NGOs, private businesses, investors, missionary organizations and others; and the hospital's early successes in attracting (a few) partners. Unlike familiar global PPPs such as the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria, Tanzania's PPP policy allowed health facilities to initiate their own partnerships in order to improve public services. Drawing on longitudinal ethnographic research in one government hospital, this article traces successful, failed and fraught partnership initiatives through which public-sector health workers tried to improve hospital infrastructure and capacity. In tracing institutional aspirations and local workers’ efforts to achieve them through homegrown PPPs, this article highlights the contingency and malleability of public and private spheres operating within public health service provision in Tanzania, as well as the opportunities available to health workers and the constraints involved in attempting to improve hospital care.
Cet article décrit un changement dans l'opinion du personnel hospitalier d'un hôpital public tanzanien sur leur lieu de travail. En 2010, pour la première fois, le personnel a commencé à imaginer collectivement ce qu'il appelait « un vrai hôpital ». L'émergence de ce rêve collectif de possibilités institutionnelles résultait de deux transformations : un changement dans les politiques publiques tanzaniennes permettant aux administrations publiques de mettre en place leurs propres « partenariats public-privé » (PPP) avec des « partenaires » non gouvernementaux tels qu'ONG, entreprises privées, investisseurs, organisations missionnaires et autres; et le succès de l'hôpital à attirer rapidement (quelques) partenaires. Contrairement aux PPP mondiaux bien connus comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la politique de la Tanzanie en matière de PPP permettait à des établissements de santé de mettre en place leurs propres partenariats en vue d'améliorer les services publics. S'appuyant sur des études ethnographiques longitudinales menées dans un hôpital public, cet article décrit les initiatives de partenariat réussies, ratées et périlleuses par lesquelles les agents de santé du secteur public ont essayé d'améliorer l'infrastructure et la capacité de l'hôpital. En décrivant les aspirations institutionnelles et les efforts du personnel local à les réaliser à travers des PPP maison, cet article met en lumière la contingence et la malléabilité des sphères publique et privée évoluant dans l'action sanitaire publique en Tanzanie, ainsi que les opportunités dont disposent les agents de santé et les contraintes liées aux tentatives d'améliorer les soins hospitaliers.