Hostname: page-component-6d856f89d9-4thr5 Total loading time: 0 Render date: 2024-07-16T07:44:37.022Z Has data issue: false hasContentIssue false

Modern Political Movements in Somaliland. II

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In a preceding article I discussed the organization and aims of modern Somali political movements in the light of the traditional political structure. Three types of political organization were distinguished: clan, regional (or tribal), and nationalist. These three types reflect traditional variations in the social structure and culture of different regions of Somaliland and also varying degrees of political evolution. I drew attention to the extent to which all parties—especially those with nationalist aims—have adopted a religious ideology and pointed out that Islam, through the traditional organization and aims of the Sufi Dervish Orders (ṭariiqas), has provided a precedent for pan-Somali solidarity. I now attempt to assess the extent of nationalist feeling in the different Somali territories, and examine the degree to which recent constitutional changes in government and administration have recognized the growth of nationalist aspirations and promoted their extension. I discuss first the present position in the five Somali territories: French and British Somaliland; Harar Province of Ethiopia; Somalia; and the Northern Province of Kenya. Finally, I consider the importance of Islam in furthering nationalism and in helping to overcome the cleavages of clan and Dia-paying group affiliation which oppose the formation of a unified Somali nation.

Résumé

LES MOUVEMENTS POLITIQUES MODERNES EN SOMALILAND

Ce deuxième article étudie la position et les activités politiques des nouveaux partis politiques dans les 5 territoires Somalis, en relation et avec l'actualité et avec les récents changements constitutionnels. Le nationalisme est le plus developpé en Somalia; en Somalie Britannique, dans la Province d'Harar d'Éthiopie et la Province Septentrionale du Kenya, il est moins réglementé et moins effectif. Récemment, en Somalie Française, ou la moitié de la population est concentrée dans le port de Djibouti et où l'industrialisation est relativement avancée, s'est créé une forte alliance politique Somali-Danakil-Arabe malgré l'hostilité traditionnelle entre les Somali et les Danakil. Dans une certaine mesure, on peut regarder ceci comme une manifestation de la solidarité cushitique dont il y a d'autres indications entre les Galla et les Samaale du Kenya.

Le plus important facteur interne favorisant le nationalisme Somali est la politique d'Éthiopie envers ses voisins Somalis. L'hostilité et la méfiance entre les Éthiopiens et les Somalis sont un prolongement des longues séries de guerres saintes qui ont eu lieu au cours des siècles précédents, entre l'Abyssinie chrétienne et la Somalie musulmane. La restitution, par la Grande-Bretagne à l'Éthiopie, du Haud et des Régions de Réserve a de nouveau encouragé le nationalisme Somali dans le Protectorat Britannique. A un moindre degré on observe un effet semblable en Somalia où la menace d'un impérialisme éthiopien a tendance à unir les Somali et à les obliger à chercher un appui dans d'autres territoires Somali et dans le monde extérieur arabe, notamment en Égypte. Tandis que la politique actuelle éthiopienne encourage les mouvements Pan-Somali en Somalie Française, le nationalisme dans ce territoire sera probablement limité par la dépendance économique de la Côte vis à vis l'Éthiopie.

Malgré les forces qui ont tendance à unir les Somali en une nation, ils restent divisés. Même en Somalia, l'unité nationale est plus apparente que réelle. Aucune menace extérieure ne s'est encore fait sentir suffisamment pour combler les différences vives et réelles présentes à chaque niveau dans le système politique traditionnel. C'est avant tout par l'intermédiaire de l'Islam qu'on pourrait chercher l'unité. Malgré leurs rivalités d'extermination réciproque, les Ordres Suri ont toujours affirmé la fraternité des Somali par la religion. Indirectement leurs idéaux et leurs échelles de valeur ont beaucoup contribué aux nouveaux partis politiques nationalistes. Mais les scissions fondamentales dans le système politique traditionnel restent effectives parce qu'elles sont fermement établies sur une nécessité nomadique. Dans les politiques modernes l'hostilité entre le Parti d'Indépendance Constitutionnelle et la Société de Jeunesse Somali est une manifestation de l'opposition traditionnelle entre les tribus Digil-Mirifleh et les clans Samaale. L'adoption des procédés occidentaux a amené la transformation des valeurs politiques traditionnelles en de nouvelles formules, mais faute de changements économiques généraux et profonds, elles restent essentiellement inchangées.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 28 , Issue 4 , October 1958 , pp. 344 - 363
Copyright
Copyright © International African Institute 1958

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Caroselli, F. S.Ferro e Fuoco in Somalia. Rome, 1931.Google Scholar
Cerulli, E.Studi Etiopici, I. La Lingua e la Storia di Harar. Rome, 1936.Google Scholar
Constanzo, G. A. ‘The development of a middle class in British Somaliland, French Somaliland, and in Somalia under Italian Trusteeship’, in Développement d'une classe moyenne dans les pays tropicaux, Institut International des Civilisations Différentes, Bruxelles, 1956.Google Scholar
Francolini, B.I Somali del Harar’, A.A.I., 34, 1938, pp. 1114–30.Google Scholar
Gluckman, Max. Custom and Conflict in Africa. Oxford, 1955.Google Scholar
Howard, W. E. H.Public Administration in Ethiopia. Groningen, 1956.Google Scholar
Italian Government, Ministry of Foreign Affairs. Rapport du Gouvernement Italien à l'Assemblée Générale des Nations Unies sur l'Administration de tutelle de la Somalie 1955. Rome, 1956.Google Scholar
Jardine, D.The Mad Mullah of Somaliland. London 1923.Google Scholar
Lewis, I. M.The Gadabuursi Somali Script’, B.S.O.A.S., February 1958.Google Scholar
Lewis, I. M.Modern Political Movements in Somaliland (Part I)’, Africa, xxviii. 3, pp. 244–61.Google Scholar
Mitchell, J. C.The Kalela Dance’, Rhodes-Livingstone Papers, No. 27, 1956.Google Scholar
Perham, M.The Government of Ethiopia. Oxford, 1948.Google Scholar