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The Religion of the Pagan Tribes of the White Nile1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

It is now possible to give an outline of the religious ideas of the more important tribes of the White Nile between Khartum and the southern boundary of the Anglo-Egyptian Sudan. Actually our knowledge is not so excessively limited as would appear from the following narrative; for lack of space I have omitted much that might be said of rain-makers, totemism, and the cult of the dead, and have avoided all discussion of sacred spears (a considerable cult) and the ‘People of the Nile’ and their river cattle.

Résumé

LA RELIGION DES TRIBUS PAÏENNES DU NIL BLANC

Il est maintenant possible de donner un aperçu des idées religieuses ayant cours parmi les plus importantes tribus riveraines du Nil Blanc entre Kartoum et la limite méridionale du Soudan Anglais Égyptien.

Elles se partagent en deux groupes: ‘les vrais Nilotiques’—Shilluk, Dinka et Nuer—se composent de Noirs dolichocéphales, d'une taille élevée, formant un groupe homogène dont l'existence et les intérêts reposent entièrement sur le bétail. Les membres du second groupe, bien que parlant les dialectes d'une même langue, qui peut être appelée ‘le Bari’, offrent moins d'uniformité. Les vrais Bari de la rive orientale sont grands et dolichocéphales, mais ceux des tribus parlant ‘bari’ de la rive occidentale sont généralement plus petits, mésaticéphales ou avec une tendance à la mésaticéphalie. Parmi toutes ces tribus se manifeste l'influence d'une culture occidentale ayant probablement son origine dans la région occidentale de la ligne de partage des eaux entre le Congo et le Nil.

Le tableau à la p. 3, montre de manière satisfaisante quelques unes des principale caractéristiques religieuses et culturelles des tribus étudiées ici.

Chez les Shilluk et les Dinka, mais pas à la connaissance de l'auteur chez les Nuer, le faiseur de pluie est un roi-dieu tué au cours d'une cérémonie quand sa santé ou sa virilité faiblit (Shilluk) ou bien lorsqu'il est parvenu à un âge plus avancé (Dinka). Dans ces trois tribus, l'exogamie (probablement exogamie de clan) existe, quoique l'extension actuelle du Shien des Nuer ne soit pas encore bien claire. Dinka et Nuer ont des totèmes. Il semble que dans les deux tribus le système soit bien défini. Il s'étend au culte des morts et il est influencé par celui-ci. Chez les Shilluk le totémisme est douteux; s'il existe, il peut avoir été emprunté aux Dinka. Ces trois tribus adorent un dieu-ciel. Chez les Dinka, l'identification de ce dieu Nyalic avec Dengdit (faite par l'auteur dans les études précédentes et par d'autres dans leurs travaux) ne semble pas exacte. Il faudrait plutôt considérer Deng ou Dengdit comme une émanation de Nyalic, peut-être même comme son fils, mais cette dernière suggestion n'implique pas l'influence chrétienne. Chez les Dinka le culte des ancêtres est plus important dans la vie quotidienne que celui du dieu-ciel mais chez les Shilluk, dont le système politique et sociale se complique de la notion d'un roi qui est à la fois Chef suprême de l'église et de l'état, le culte des esprits ancestraux est largement remplacé par le culte de Nyakang, fondateur de la nation Shilluk, qui conduisit son peuple du pays Dimo dans le Bahr-el-Ghazal jusqu'à la contrée qu'il habite aujourd'hui sur le Nil.

Le système des Bari est totalement différent. Le dieu-ceil semble associé à une divinité chthonique. Il en résulte un dualisme bien marqué. Le faiseur de pluie n'est plus un roi-dieu tué au cours d'une cérémonie, et souvent sur sa propre demande, c'est plutôt le chef d'une catégorie d'experts dont la vie peut se terminer d'une façon violente s'il ne procure pas la pluie.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1931

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References

page 2 note 1 This does not hold of the Anuak who are skilled cultivators.

page 2 note 2 The Bari-speaking tribes other than the Bari are on the west bank the Shir and the Kuku, who reach the river for a short distance between the Bari and the Madi, while inland are the Mandari, Nyangbara, Fajelu, and Kakwa; on the east bank, north of the Bari, are the majority of the Shir.

page 5 note 1 Die Shilluk, pp. 197-201.

page 5 note 2 Nikawng's Place in the Shilluk Religion’, Sudan Notes and Records, vol. i, 1918, p. 283.Google Scholar

page 7 note 1 Shaw, A., Matt, 1915, vol. xv, p. 20.Google Scholar

page 15 note 1 Morland, Franz, ‘Reisen östlich und westlich von Gondokoro, 1859’, Peterdmams Mitteilungen: Ergänzungsband, 11, 1862-1863, p. 116.Google Scholar

page 16 note 1 Morland, Franz, ‘Reisen östlich und westlich von Gondokoro, 1859’, Peterdmams Mitteilungen: Ergänzungsband, 11, 1862-1863, p. 229.Google Scholar