Les églises sionistes, en particulier celles qui mettent l'accent sur la guérison se montrent d'une disposition envers la politique d'état sud africaine d'un consentement frappant. Cet article examine à la fois l'évidence et les explications présentées par les sciences humaines et par les théologiens. Mais avant tout, cet article se concentre sur l‘organisation du service de la santé en tant qu‘appareil de contrôole social, une considération qui a tendu à être négligée dans ce contexte.

L'un des aspects les plus remarquables de l'expression religieuse des églises sionistes zouloues est l'éclat des coloris des vêtements ou employés par ailleurs. II est surprenant que ceux qui ont étudié ces eglises n'aient porté leur attention qu'en passant sur cette particularité hautement visible; en tout cas aucun effort sérieux n'a été entrepris pour découvrir la signification rituelle du symbolisme de leurs couleurs. Avec pour arrière-plan les études anthropologiques sur le deploiement therapeutique de couleurs symboles en Afrique, et à la lumière de mes propres recherches chez les zoulous sionistes, cet article a pour dessein de montrer que les couleurs choisies par les sionistes parmi celles significatives pour les africains, expriment comment ceux-ci se situent vis-à-vis de leur monde social et tracent graphiquement l'avancement de leur façon d'y réagir en guérison rituelle.

Cet article analyse à nouveau les problèmes soulevés par le régicide pratiqué par les Shilluk et les rites associés aux mausolées royaux. Grâce à de nouvelles informations acquises sur le terrain, des textes coloniaux plus anciens et des analyses anthropologiques ultérieures, l'auteur compare les idées des Shilluk au concept médiéval des ‘deux corps du roi’ décrit par l'historien E. H. Kantorowicz, et souligne les différences fondamentales. La royauté Shilluk est ouverte, compétitive et charismatique. De surcroît, l'inter-règne, loin de menacerl'ordre et les lois, est en fait une période de renouvellement, de renforcement et d'expression de l'ordre social et de la continuité fictive de la royauté. Allant plus loin encore et plutôt que de réagir seulement au choc d'un décès, les Shilluk mettent en avant le thème de la mort et recherchent la vie à travers la mort, et non pas simplement la vie en dépit de la mort.

Le but de cet article est de montrer comment, dans le cas de l'ethnographie Bobo, la notion de systèmes de classification entre en relation avec la construction de la vie sociale, sans pourtant rigoureusement déterminer la conduite des gens. Les bobos du sud reconnaissent deux catégories de ligne de descendants, suivant la ligne paternelle et suivant la ligne maternelle où ils sont inclus par patrifiliation et matrifiliation. L'entree a lieu à la naissance et des dispositifs culturels existent si bien qu'il est difficile de changer ou de mal représenter cette identité. Pourtant les ensembles unilinéaires aboutissent rarement en groupements sociaux concrets. Des sections agnatiques peuvent s'unir pour former le noyau d'associations qui composent les groupes sociaux les plus en évidence de la vie politique et économique du village. A leur tour ces associations établissent de plus grandes conféderations, qui varient en puissance et en durée, fondées sur une histoire d'accords et d'intérêts politiques en commun. Toutes ces formes d'association sont rélisées sans que les sections les composant ne perdent leurs identités agnatiques individuelles. Cet article montre comment les terres et les offices des cultes importants, tels que le do et Kono peuvent être réclamés en se fondant sur n'importe lequel de ces principes d'organisation dans un jeu de politique qui remet implicitement en question les parties composantes des normes façonnant la vie communale.

Depuis 1948 la population du village côdier de Mumford a doublé, et endix anssa flotille de peche est passée du canëoe à la voile aux bateaux à moteur hors–bord suivis de bateaux de pêche même. Cet article examine quatre questions: premièrement, les changements de la technologie de la pêche; deuxièmement, une analyse des changementset des continuités des structures de production et dela possession des moyens de production. Troisièmement il fourni une discussion sur la maniere dont I'économie locale a été incorporee dans l'économie capitaliste à titre officiel du Ghana, et il considère quelques unes des réactions a cette incorporation. Finalement, il examine certainesimplications socio–economiques cles pour la societe deMumford, tels que l'endettement, l'organisation sociale, une baisse du niveau d'alphabetisation et une conscience sociale en changement.