1. Dardel, Pierre, Navires et marchandises dans les ports de Rouen et du Havre au XVIII^e siècle (Collection Ports-Routes-Trafics, XI), École Pratique des Hautes Études, VI^e Section, Centre de Recherches historiques, Paris, S.E.V.P.E.N., 1963 ; in-8°, 788 p.Google Scholar, 2 pl. h. t., 69 tableaux h. t., outre de nombreux tableaux dans le texte et des Pièces justificatives. Triple index : des marchandises, des noms de lieux, des noms de personnes. On ose y insister ; vraiment trop d'ouvrages prétendus scientifiques en sont, hélas, dépourvus, qui bénéficient pourtant des subventions du C.N.R.S.

2. Annales d'Histoire économique et sociale, 1934, p. 528. Dardel, P. y est revenu : L'organisation féodale de Bolbec. Les fiefs. Bulletin de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure (1947-1948), 1950, p. 64 Google Scholar.

3. Voir notre compte rendu, Annales, 1947, p. 495.

4. Annales de Normandie, 1962, pp. 93-107 et 169-184.

5. Extrait des Actes du 81e Congrès des Sociétés Savantes (Rouen-Caen 1956), pp. 121-140. Exemplaire, en effet, envisageant cette influence dans une grande cité industrielle et commerçante (Rouen), dans une ville maritime (Le Havre), dans un bourg uniquement agricole (Cany).

6. La hantise du Système persista, avant les assignats… Pour preuve la correspondance de tel négociant marseillais à la fin de 1759 procurée par le diplôme d'E.S. (inédit) de S. Chassagne (dirigé par P. Goubert) sur la manufacture de toiles peintes de Tournemine à Angers (1963) : « L'on attend de jour en jour quelque système qui fasse le pendant de celui de Law… » —. « Les misères se multiplient, plus de crédit…, on prévoit, si la paix ne revient pas, les billets de crédit pour le mois de janvier… » Mais, Bertin ayant remplacé Silhouette au Contrôle général, « on mande de Paris que le projet de billets de confiance est rejette. Dieu veuille que cela soit ainsi… » (21 novembre, 1er et 4 décembre 1759) !

page 374 note 1. Leuilliot, P., « Le commerce rouennais au xvme siècle d'après les bilans des faillites », Annales, 1955, pp. 293–294 Google Scholar. Et sur A. Guyonneau (précité).

page 374 note 2. Nous pensons aux Mulhousiens pendant la guerre de Sécession : « une paix soudaine, en abaissant subitement les prix dans des proportions énormes, aurait été le signal d'une perturbation profonde et sans doute de nombreux désastres particuliers… ». Voir notre article : « Mulhouse en 1864 » (Bulletin du Musée Historique de Mulhouse, 1964), p. 153.

page 374 note 3. Leuilliot, S. P., « Un essai statistique », Annales, 1947, pp. 494–495 Google Scholar.

page 374 note 4. Nous nous permettons de renvoyer à R. G. Nobécouht, Rouen désolée (1948).

page 374 note 5. Dieppe, Honfleur, Fécamp, Saint-Valéry, Eu et Le Tréport, Caudebec, Quillebeuf, Touques et Dives, Sur le petit cabotage de port à port, p. 329 (et sur les beurres d'Isigny, p. 331).

page 375 note 1. Ce qu'enseigne un péage du XVIII^e siècle… (Annales d'Histoire écon. et sociale, 1931, pp. 487-517).

page 375 note 2. Titre d'une autre publication de Dardel, P., sous-titrée : « Correspondance adressée de Cadix et de Port Saint-Marie à quelques négociants de Rouen (1723-1726) », Société de l'Histoire de Normandie, Mélanges (16^e série, 1948, pp. 55–108 Google Scholar (avec une table des noms de personnes). — Nous nous en voudrions de ne pas signaler dans ces mêmes « Mélanges », de notre collègue M. Mollat, « Choix de documents relatifs à la Normandie pour servir à l'histoire du commerce maritime (XV^e-XVI^e siècles) », pp. 111-176, illustrant sa thèse sur Le commerce maritime normand à la fin du Moyen Age (1952).

page 375 note 3. Rappelons, à titre comparatif, une communication de F. Crouzet : « Les importations de charbon anglais en France de 1815 à 1914 », au récent Colloque de Lille. (!f. Leuilliot, P., « Le bilan d'un Colloque international… », Annales, janvier-février 1964, pp. 68–69 Google Scholar.

page 376 note 1. Outre Féray (voir notre compte rendu de Richard, R., « Le Grand Quai au XVIII^e siècle », 1954, dans Annales, 1956, p. 507 Google Scholar), il faut citer l'ouvrage très éclairant de Maurice Begouen-Demeaux, Mémorial d'une famille du Havre : I. Les fondateurs. Choses et gens du XVIII^e siècle en France et à Saint-Domingue ; II. Stanislas Foache, négociant de Saint-Domingue (1737-1806) ; III. et IV. Jacques François (1743-1831), 1948-1958. — P. Dardel chiffre les bénéfices (théoriques) de la traite de 1768 à 1772 à 446 % (p. 411). Cf. G. Debien, Plantations et esclaves à Saint-Domingue. (Publications de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Dakar, Section d'Histoire, n° 3, 1962) : « La Sucrerie Foache (1770-1803) », p. 83-171.

page 376 note 2. Voir L. Dermigny, Sète de 1660 à 1880 (1953) ; et, sur le commerce des vins avec Saint-Valéry (-sur-Somme), G. Vasseur, Documents inédits pour servir à Vhis-britantoire maritime et commerciale de la Picardie (1682-1792), 1954. Cf. Leuilliot, P., « Activités portugaises », Annales, 1956 (pp. 505–506)CrossRefGoogle Scholar.

page 377 note 1. En particulier par W. O. Henderson. Nous y fîmes, à l'époque, allusion : Annales, 1956 (pp. 341-342). Article reproduit depuis dans The Genesis of the Common Market (1962), pp. 45-46.

page 377 note 2. Sur les « paquebots » entre le Havre et New York en 1787, puis 1789, voir pp. 485-441 — entre la France et l'Angleterre, pp. 344-345.

page 377 note 3. Des fers de la forge de Moyeuvre figurent en 1747 dans le bilan d'un négociant de Rouen (p. 488).

page 377 note 4. A ce sujet, rappelons encore notre note (Annales, 1956, p. 509).