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Calamités démographiques en Tunisie et en Méditerranée orientale aux XVIIIe et XIXe siècles

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Entre l'appréciation optimiste du chroniqueur tunisien Hammuda b. 'Abd al-Aziz, selon lequel la population de la Régence se serait multipliée au XVIIIe siècle, et celles des observateurs européens du XIXe siècle, qui vont répétant que le pays se dépeuple, le renversement est complet. Cette discordance invite à s'interroger sur le régime démographique tunisien. Mais, en l'absence de recensement jusqu'en 1856 et de toute espèce d'« état civil », les indications sur le régime démographique ne peuvent être recherchées que dans l'analyse du rythme des crises subies aux XVIIIe et XIXe siècles, et de leur extension géographique.

Type
Maladies et Mort
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969

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References

page 1440 note 1. Kitâb al-Bâsâ, ms. du XVIIIe siècle, cité par Paul Sebag, « La peste dans la Régence de Tunis aux XVIIe et XVIIIe siècles ». I.B.L.A., n° 109, 1e rtrim. 1965, pp. 35-48.

page 1541 note 1. Aux références fournies par Sebag, art. cit., p. 40, note 26, ajouter A.S. Liv., Sa ni ta, affari generali e carteggio di sanità, filze 74, lettere di sanità, anno 1692-1702.

page 1541 note 2. A.S. Liv., idem, et filze 75. A.C.C.M., J 1416, consulat de Tunis, doc. du 23 mai 1702. A.N. Paris, A.E. B1 1127, passim. P. Grandchamp, La France en Tunisie au XVIIe siècle. Tunis, 1933, vol. X, p. 317 sq.

page 1541 note 3. Féraud, Annales tripolitaines, Tunis, 1927, p. 201. A. Siegfried, Itinéraires de contagion : épidémies et idéologies, Paris, 1960.

page 1541 note 4. A.S. Liv., idem, filze 75. Il y aurait eu 40 000 victimes à Tunis selon Peyssonnel* Voyages dans les Régences de Tunis et d'Alger, Paris, 1838, vol. 2, p. 227.

page 1541 note 5. Féraud, op. cit., pp. 195 et 203

page 1543 note 1. Feraud, op. cit.. pp. 238-239. A.N. Paris, A.E.B1 1133, lettre du 22 août. De Saintgervais, Mémoires historiques qui concernent le gouvernement de l'ancien et du nouveau Royaume de Tunis, 1736, p. 332.

page 1543 note 2. A.N. Paris, A.E. B1 1134, lettre du 23 août 1740. A.C.C.M., L III, art. 252, C.R.A., doc. du 15 mai 1741. A.D. Vaucluse, B 326, 16 et 27 août 1740.

page 1543 note 3. Pour la chronologie des pestes en Algérie, Berbrugger, Mémoires sur la peste en Algérie, dans Exploration scientifique de l'Algérie, II, vol. 1 et 2, Périer, De l'Hygiène en Algérie, Paris, 1847. Marchika, La peste en Afrique septentrionale, Alger, 1927.

page 1543 note 4. A.S. Ven., V savi alla mercanzia, B 767, lettre du 15 octobre 1767.

page 1543 note 5. A.S. Ven., V savi alla mercanzia, B 768, lettre du 22 septembre 1780.

page 1543 note 6. Sur la Provence, E. Appolis, Un pays languedocien au milieu du XVIIIe siècle, le diocèse civil de Lodève. Albi, 1951, p. 333; E. Le Roy Ladurie, Les paysans de Languedoc, Paris, 1966, vol. 1, p. 554. Dernier état de la question dans Ch. Carriere, M. Courdurie, F. Rebuffat, Marseille, ville morte : la peste de 1720, Marseille, 1968.

page 1543 note 7. A.N. Paris, A.E. B1 1151, lettre du 5 avril 1784.

page 1544 note 1. Idem, lettre du 2 mai. La peste commence donc plus tôt que ne l'avait cru Sebag, art. cit.

page 1544 note 2. Idem, lettres du 2 mai et du 21 juillet 1784.

page 1544 note 3. A.C.C.M., L III 1331, doc. du 23 juin 1784. Les chiffres avancés n'ont évidemment pas une valeur statistique.

page 1544 note 4. A.N. Paris, A.E. B1 1151, lettre du 15 juillet 1784. A.S. Venezia, idem, lettre du 2 juillet 1784. R.M.L, reg. 6531, patentes de juin à septembre.

page 1544 note 5. A.N. Paris, A.E. B1 1151, lettres de juillet à octobre.

page 1544 note 6. Idem, et A.C.C.M., L III 1331, lettre d'octobre 1784.

page 1544 note 7. A.C.C.M. L IX 699, lettre du 28 octobre.

page 1544 note 8. A.C.C.M. L III 1331, lettre du 14 novembre : 600 morts par jour; 26 novembre, 200 par jour; 30 novembre, 3 à 400 par jour.

page 1547 note 1. A.S. Venezia, V savi… B 768, lettre du 12 décembre 1784.

page 1547 note 2. A.C.C.M. Lin 253. lettres de Tabarque des 3 et 6 octobre 1784. R.M.L.,rég. 6531, patentes de décembre.

page 1547 note 3. A.C.C.M. L III 1330, 1331 et L III 253.

page 1547 note 4. Berbrugger, op. cit., p. 213.

page 1547 note 5. R.M.L. : 1 à 17 morts par jour à Sfax en février 1785.

page 1547 note 6. A.S. Livourne, Sanità, affari generali, filze 154, copie de lettre du 26 janvier 1785.

page 1547 note 7. Arch. A.E., Tripoli, carton 55. R.M.L, patentes de mai 1785. A.S. Livourne, filze 155 pièces 187 et 199.

page 1547 note 8. A.C.C.M., L III 1331 ; L III 253. R.M.L, patentes d'août et suivantes. Le reflux de la peste n'est pas absolu; le Djerid en est affligé plusieurs mois plus tard (avril 1786), et sans doute par contagion revenue d'Algérie. Encore en 1787, la peste serait à Kairouan (R.M.L., patente du 11 avril 1787. A.C.C.M., L III 1331, 14 mai 1787). A ces exceptions près, la retraite de la maladie est totale à la fin de l'été 1785.

page 1547 note 9. Avant de fournir les données des contemporains, formulons une règle : ce sont des chiffres que la mortalité n'a pas pu atteindre; la réalité est au-dessous du niveau indiqué.

Nyssen : 1 000 000 de morts, et ailleurs, sans souci de vraisemblance, 1/8e d'une population de 4 à 5 millions.

Billon (Plantet, t. III, p. 489) : 1/3 de la population.

Abbé Raynal : 1/6e in M. Emerit, « Un mémoire inédit de l'abbé Raynal sur la Tunisie (XVIIIe siècle) », Revue Tunisienne, 1948, n° 3-4, pp. 131-184.

Devoize (Arch. A.E., corr. cons. Tunis, vol. 32, an II) : 600 000 morts.

Anonyme (A.D. Paris. A.E. B III 304, en 1801) : 600 000 morts.

page 1548 note 1. Abbé Poiret, Voyage en Barbarie, ou Lettres écrites de l'Ancienne Numidie pendant les années 1785 et 1786, Paris, 1789, vol. 1. p. 191. A.C.C.M., L III 1331, C.R.A. Tabarque.

page 1548 note 2. Idem et L III 278, lettre d'Adanson. A.C.C.M., L IX, art. 699, lettres des 16 avril, 9 juin et 21 juillet 1785. Abbé Raynal, op. cit. Chez les chrétiens, l'église de Sainte-Croix enregistre 140 morts de la peste du 28 octobre 1784 au mois d'août 1785 (Arch. Sainte-Croix). Cf. Anseme Des Arcs, Mémoire pour servir à l'histoire de la mission des capucins dans la Régence de Tunis, Rome, 1889, confirmé par le Journal du père Vicherat, cité par Conor, Une épidémie de peste en Afrique Mineure (1784- 1788). Archives de l'Institut Pasteur de Tunis, 1911, fasc. 3, pp. 220-241.

page 1548 note 3. A.S. Venezia, B 768, lettre du 12 décembre 1784.

A.C.C.M., L III 275, lettre du 28 décembre 1784.

A.C.C.M., L III 1331, journal, 26 novembre 1784; 30 avril 1785.

A.C.C.M., L III 1330, doc. du 30 juin 1785.

page 1548 note 4. A.N. Paris, 134 A.P. I, dossier 6, patentes et certificats sanitaires, 1792-1796. L'apparition de la peste est plus précoce qu'on ne l'avait crue.

page 1549 note 1. Plantet, Correspondance des beys de Tunis et des consuls de France avec la cour. 1577-1830, Paris, 1893-1899, vol. III, p. 238.

page 1549 note 2. On se reportera à la carte p. 1546 et au tableau p. 1552 pour la répartition géographique et la chronologie exacte de ce harcèlement. Informations fournies par : R.M.L.; Plantet, vol. III. pièces 502 à 661, passim; Arch. A.E., Tripoli, carton 56, patentes; Idem, correspondance consulaire, Tunis, vol. 32, 33, 34 et 35 et Maroc, vol. 21 et 22; Archives de la paroisse Sainte-Croix à Tunis; A.N. Paris, 134 A.P. I, dossier 6; Idem. A.E. B III 304, Compagnie d'Afrique et Agences d'Afrique, mémoire sur un projet d'expédition contre Tunis, 1801, anonyme. Loth (G), Arnoldo Soler, chargé d'affaires d'Espagne à Tunis et sa correspondance, 1808- 1810. Tunis, 1905. H. P. J. Renaud, « Recherches historiques sur les épidémies au Maroc. La peste de 1799 », Hespéris, t. I, 1921, pp. 160-182. Du même, « Un nouveau document marocain sur la peste de 1799 », Hespéris, t. V, 1925, pp. 83 sq.

page 1549 note 3. Poiron, Mémoires concernant l'état présent du Royaume de Tunis. Paris, 1925. Peyssonnel et Desfontaines, op. cit. A.N. Paris, A.E. B1 1151, 5 avril 1784.

page 1549 note 4. Ou bien ils subissent la quarantaine à bord. A.N. Paris, A.E. B1 1130, lettres des 3 juillet, 6 août 21 décembre 1721 ; du 9 mai 1722. Idem, A.E. B1 1137, lettre du 19 juin 1753.

page 1549 note 5. Ainsi en 1755, 1767, 1786. Moh. Seghir ben Youssef, Mechra el Melki, chronique tunisienne, 1705-1771. Trad. Serres et Lasram. Tunis, 1900, p. 347. A.S. Venezia, V savi… B 767, lettres des 15 octobre 1767 et 28 janvier 1768. R.M.L, patentes de décembre 1786.

page 1550 note 1. De même en 1753. R.M.L., patentes de septembre à juillet 1786; d'août 1788.

page 1550 note 2. Le Bey Hamouda Pacha aurait aussi ordonné aux propriétaires de fours à chaux de réserver leur production au blanchiment des tombeaux. Ibn Abi Diyaf, Athâf ahl az-zamân. Tunis, 7 vol., 1963-1965, t. III, p. 14. Berbrugger, op. cit.. p. 213.

page 1550 note 3. Docteur Bloch, La peste en Tunisie, aperçu historique et épidémiologique. Tunis, 1929.

page 1550 note 4. A.S. Livorno, Sanità, affari generali, filze 154, copie de lettre du 26 janvier 1785. La médecine arabe est de môme nature : cf. le cheikh Da'oud el Antaki, médecin syrien du XVIe siècle, qui fait encore autorité dans le Maghreb du XVIIIe : saignées, vomitifs, vapeurs de plantes odorantes, régime maigre : tels sont les remèdes conseillés (Berbrugger, op. cit., p. 266).

page 1550 note 5. A.C.C.M. C.R.A. Tabarqua, Lui 1331, journal, au 28 février 1785; Idem. 31 mars. Conor, op. cit.. Arch. A.E., Tripoli, carton 56, 26 juillet 1787.

page 1551 note 1. Journal du père VïChepat, cité par Bloch, op. cit. A.N. Paris, A.E. B1 1151, lettre du 8 mars 1785.

page 1551 note 2. A.C.C.M., L III 1331, C.R.A. Tabarque, journal, 9 octobre 1784.

page 1552 note 1. Le mouvement des récoltes sera étudié ailleurs. Signalons cependant les graves difficultés consécutives aux récoltes des années 1778 et 1779.

page 1553 note 1. Marchika, op. cit., donne avec précision les dates de diffusion de la peste.

page 1553 note 2. F. Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, Paris, 1966, vol. 1, pP-. 237.

page 1554 note 1. Bloch, op. cit., établit entre le rongeur et l'homme une solidarité plus étroite que ne le fait André Siegfried, pour qui la forme silvatique de la peste est plus épizootique qu'épidémique.

page 1554 note 2. H. P. J. Renaud, art. cit.

page 1554 note 3. Source unique pour toutes ces épidémies : le registre de décès de l'église Sainte-Croix, confirmé, pour la dernière date, par Arch. A.E., correspondance consulaire, Tunis, vol. 36, f1° 71.

page 1554 note 4. Pierre Goubert, Béarnais et le Beauvaisis de 1600 à 1730. Paris, 1960.

page 1556 note 1. A.S. Livorno, Governatore, corrispondenza, filze 872, anno 1818, lettre du 22 juillet 1818.

page 1556 note 2. A. Gallico, Tunis e i console Sardi (1816-1834). Bologna, 1935, pp. 81-82; Ibn Abi Diyaf, op. cit.. vol. III, pp. 127-128.

page 1556 note 3. Archives de Sainte-Croix, registre cité.

page 1556 note 4. Ben Diyaf, op. cit., vol. A.S. Livorno, Governatore, corrispondenza, filze 872, anno 1818. lettre du 22 juillet 1818.

page 1556 note 5. A. Gallico, Tunis e i console Sardi (1816-1834). Bologna, 1935.

page 1556 note 6. Arch. A.E. Tripoli, carton 151.

page 1557 note 7. A.S. Livorno, sanità, carteggio estero, 235, anno 1820, copie d'une déclaration faite au Bardo le 9 septembre 1820..

page 1557 note 1. A.S. Livorno, Sanità, carteggio estero 233. Quelle est la qualité des informations ? Elle dépend directement de celle des informateurs. Le consul dit recevoir des rapports réguliers sur le nombre des victimes. Mais ils n'ont aucun caractère officiel, l'administration tunisienne n'ayant jamais tenu de registre des décès. En l'absence de contrôle administratif, et le consul étant enfermé dans sa résidence, on devrait donc tenir les chiffres comme suspects et péchant à la fois par excès — les estimations, faites dans un climat de panique, grossissant nécessairement les faits — et par défaut, beaucoup de morts pouvant échapper à l'observation. Cependant, confrontés avec les témoignages contemporains ces chiffres sont toujours inférieurs, donc plus proches de la réalité.

page 1557 note 2. A.S. Livorno, Sanità, carteggio estero, 233. On ne retient que le chiffre inférieur quand la source en fournit deux exemples : 380 à 387 morts, le 20 décembre.

page 1557 note 3. A. Riggio, « Relazioni délia Toscana Granducale con la Reggenza di Tunisi (1818- 1825) », Oriente Moderno, anno XX, n° 3, marzo 1940, le correspondant est Nyssen, auteur de la statistique. A.N. Paris, A.E. B III 302, Concessions d'Afrique, lettre du 29 novembre.

page 1557 note 4. Gallico, op. cit., p. 84. Arch. A.E., cor. cons. Tunis, vol. 43, f° 160.

page 1557 note 5. La statistique donne le chiffre invraisemblable de 900 morts pour le 29 novembre; on ne l'a pas retenu pour le calcul de la moyenne.

page 1558 note 1. Dans la population juive au moins, la maladie connaît un regain d'activité à la fin du mois de février, puis au début du mois de mai. Aux 831 juifs morts de peste de septembre à mai, s'ajoutent, selon la statistique du consul de Toscane, 85 victimes chez les juifs livournais, 62 catholiques, 18 Grecs.

page 1558 note 2. Gallico, op. cit., p. 193, mémoire du 18 octobre 1828. Devoize (Min. A.E., Tunis, cor. cons., vol. 43), évalue la mortalité à Tunis à 30 000 en juin 1818; à 40000 en septembre. Indications intéressantes sur le traitement par l'huile d'olive, au Maroc, dans Graberg di Hemso, Lettera del Signor Graberg di Hemsô al Signor Luigi Grossi sulla peste di Tangeri negli anni 1818-1819. Genova e Tsngeri, 1820. En français. Observations authentiques sur la peste du Levant et sur la vertu spécifique de l'huile d'olive, Florence, 1841. Cf. aussi P. J. Renaud, « La peste de 1818 au Maroc », Hesperis, t. III, 1923, pp. 13-36 et Arch. A.E., correspondance consulaire, Maroc, vol. 26 et 27.

page 1558 note 3. Ibn Abi Diyaf, III, p. 127 sq.

page 1559 note 1. Siegfried, op. cit. Les itinéraires de cette pandémie sont cartographiés dans Schnerb, Le XIXe siècle, Paris, 1955, pp. 6-7 et Siegferid, op. cit. Mais les indications concernant la Tunisie sont inexactes.

page 1559 note 2. A.S. Livorno, Sanità, filze 728, patentes du 20 janvier au 8 mars 1836. Pour le reste du pays, fournissent la preuve que le choléra n'a pas pénétré : A.G.G.T., dossier 798, carton 66; Arch. A.E., correspondance commerciale, Tunis, vol. 50 à 52.

page 1559 note 3. Arch. A.E., correspondance commerciale, Tunis, vol. 50 à 52. A.G.G.T., dossiers 798 à 801, carton 66.

page 1559 note 4. Arch. A.E., correspondance commerciale, Tunis, vol. 49, lettre du 11 octobre 1831; vol. 50, lettres des 5 mai et 17 décembre 1832.

page 1559 note 5. A.G.G.T., D 798 C 66, pièce 46.

page 1559 note 6. Aux références ci-dessus, ajouter Arch. A.E., idem, vol. 55, lettres du 18 décembre 1849 au 3 septembre 1850. A.N. Paris, F 17 2657 B, pp. 184,190,193. Ibn Abi Diyaf, op. cit., vol. IV, p. 128 sq.; J. Ganiage, « La population de la Tunisie vers 1860. Essai d'évaluation d'après les registres fiscaux », Population, 1966, n° 5, pp. 857-886. L'Algérie est déjà atteinte par la maladie. Indications dans A. Nouschi, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises de la conquête jusqu'en 1919, Paris, 1959, pp. 269-296.

page 1559 note 7. En 1852, selon Hugon, Les emblèmes des Beys de Tunis. Paris, 1913, p. 145, il aurait sévi à Sfax. Nous n'avons pas trouvé de trace de cette épidémie

page 1560 note 1. Arch. A.E., cor. cons. Tunis, vol. 56, lettres des 19 août et 9 septembre 1856 A.G.G.T., Dossier 801, carton 66.

page 1560 note 2. Sur les crises suivantes, J. Ganiage, op. cit. et « Étude démographique sur les Européens de Tunis au milieu du XIXe siècle », dans Cahiers de Tunisie, 1957, n° 19-20, pp. 167-202

page 1560 note 3. Arch. A.E., correspondance commerciale, Tunis, vol. 45, lettres des 5 et 20 octobre 1826.

page 1560 note 4. Idem. vol. 49, lettre du 12 octobre 1831.

page 1560 note 5. A.G.G.T., D 799, C 66, lettre du 12 novembre 1848. Arch. A.E., cor. corn., Tunis, vol. 55, lettre du 19 septembre 1848.

page 1560 note 6. Cf. « La pyramide » publiée par J. Ganiage, premier article cité, p. 866.

page 1560 note 7. Cité dans Sebag, art. cit., p. 42, n° 39

page 1561 note 1. Un seul fait a été établi ici : la permanence des grandes mortalités dans la Méditerranée musulmane jusqu'au XIXe siècle. Élément évidemment insuffisant pour définir le régime démographique de cette zone. Pour la Tunisie, la carence totale et irrémédiable des sources interdisant toute autre prospection, on souhaiterait qu'elle puisse être tentée dans d'autres pays.

page 1561 note 2. Cette hypothèse rejoint les propositions — que j'ignorais encore quand cet article a été rédigé — formulées par André Miquel, dans L'Islam et sa civilisation, Paris, 1968, p. 282 sq., sur : 1° La discordance entre l'essor démographique européen et la stagnation de l'empire turc; 2° La croissance démographique tardive (deuxième moitié du XIXe siècle) des pays d'Islam.

page 1561 note 2. Cette hypothèse rejoint les propositions — que j'ignorais encore quand cet article a été rédigé — formulées par André Miquel, dans L'Islam et sa civilisation, Paris, 1968, p. 282 sq., sur : 1° La discordance entre l'essor démographique européen et la stagnation de l'empire turc; 2° La croissance démographique tardive (deuxième moitié du XIXe siècle) des pays d'Islam.