1. Granet, Marie, Ceux de la Résistance, Collection Grands documents, les Éditions de Minuit, Paris, 1964, 875 pGoogle Scholar.

page 412 note 1. Le Front National qui couvrait à la fois la zone nord et la zone sud, avait été fondé par des militants communistes qui y exerçaient une incontestable prépondérance, bien que se retrouvassent dans ses rangs des hommes fort éloignés de l'idéologie communiste, tels que M. François Mauriac ou le général Bloch-Dassault. Les trois mouvements de zone sud : Combat, Libération, Franc-Tireur, comptaient dans leurs cadres et dans les rangs une majorité de militants de gauche : socialistes, chrétiens de gauche, syndicalistes ayant appartenu avant guerre à la C.G.T. et à la C.F.T.C. et également quelques communistes dont l'appartenance à leur parti n'était pas toujours connue de leurs camarades de résistance. Libération-Nord était essentiellement socialiste et l'O.C.M. était une organisation de résistance apolitique mais dont les dirigeants étaient assez anti-communistes.

page 415 note 1. Le général de Gaulle qui, de son côté, avait vivement insisté auprès du général Eisenhower pour le presser de donner au général Leclerc l'ordre de marcher sur Paris mentionne dans ses Mémoires que les renseignements que Cocteau et le Dr Monod apportèrent au général Bradley, vinrent à l'appui de son intervention. (Mémoires de guerre de Charles de Gaulle, t. 2, Éditions Pion, 1956, p. 301.)

page 415 note 2. M. Gilbert Grandval de C.D.L.R. fut seul de toute la France à cumuler les fonctions de chef régional F.F.I. et de Délégué Militaire régional.