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De l'histoire-bataille à l'histoire quantitative (II).

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
L'Armée, la Guerre et la Politique (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1965

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References

4. F. Lot, Recherches sur les effectifs des armées françaises, des Guerres d'Italie aux Guerres de Religion, 1494-1562, Bibliothèque générale de l'École Pratique des Hautes Études (VIe Section), Paris, 1962, 288 p., dont 69 de pièces justificatives, cartes et plans de batailles (pas celle de Pavie, dont Jean Giono s'est efforcé récemment de renouveler la compréhension, non sans quelques anachronismes). Quant à la bataille de Ravenne, aux versions rassemblées pourrait s'ajouter « L'Ordre des jans de guerre qui ont esté en la bataille… » des Generalia de la Chambre des Comptes du Dauphiné, déjà imprimé par Claude Expilly, Poésies, Epitaphes, Grenoble, 1624, p. 395 (1 850 lances, 900 Albanais et chevaux-légers, 17 400 gens de pied) et les 1 800 lances ne peuvent se réduire à 1 900 cavaliers (cf. pp. 54-55). Cette édition posthume a été établie avec tout le soin possible, on le devine, par la fille de l'auteur Mme M. Mahn-Lot. Des noms propres déformés par les copistes, les principaux ont été restitués dans l'index (pp. 259-260, « Viney » est Vinay ; « Sillens », Sillans ; « de Carthaudière », de l'Artaudière ; « Debuffavent », de « Buffevent » ; « Pomboursier », Comboursier ; « Cathivel », « Catinel ».

5. Les 50 à 100 boeufs et les 600 moutons demandés auraient assuré plus d'une livre de viande à chaque lansquenet.

page 839 note 1. Cependant, cet emprunt remonte a 1554 d'après Lapeyre, H., « L'art de la guerre au temps de Charles Quint », dans Charles Quint et son temps, C.N.R.S., 1959, p. 48 Google Scholar. En général, F. Lot adopte les jugements les plus sévères sur Henri II, auquel il fait grief d'avoir préféré le tournoi à la guerre… Sur l'imitation militaire, cf. James Liver, A history of military uniforms, Penguin Books.

page 839 note 2. Mme Mahn-Lot indique, dans un avertissement, qu'elle tient ces références à la disposition des chercheurs. Elle signale aussi dans une note, p. 14, celles qu'a données, en 1954, Gladys Dickinson dans une édition des Instructions de Foubqcevaux.

page 839 note 3. Discussion de la communication citée de H. Lapeyre, pp. 48-49 (intervention de F. Braudel). Quant aux montants globaux, une récapitulation de 1556 (LoT,n°XI, p. 241) indique que l'effectif de plus de 8 000 lances, atteint en 1528, n'a été retrouvé — à peine — que de 1548 à 1546 ; en revanche, les crédits de l'extraordinaire des guerres sont passés de 800 000 1 en 1500 à 1 498 000 en 1511-1512, 2 678 000 1. en 1515, 5 274 000 1. en 1587, plus de 10 000 000 1. dès 1553.

page 840 note 1. Bien entendu, ces sommes sont remises au capitaine qui doit en déduire au moins, la nourriture. Ce même capitaine reçoit au moins 100 1 pour lui, plus un droit de premier feuillet de rôle encore supérieur et de nombreux suppléments à distribuer aux officiers dégradés (les capitaines cassés continuent à recevoir 100 1. comme traitement de base) et aux « plus apparens » de la bande (jusqu'à un quint des soldes). Le capitaine général, en 1537, reçoit pour lui seul 2 000 livres. Tout colonel a droit à une garde de hallebardiers (nous évoquons ailleurs les gardes : c'est par elles, du moins les gardes royales, que s'introduit l'uniforme).

page 840 note 2. Colloque cité, intervention de Fernand Braudel.

page 840 note 3. Relations des ambassadeurs vénitiens, I, pp. 185-187.

page 840 note 4. F. Lot ne l'admet que pour Marseille (p. 51), où le chiffre de « 50 000 personnes » paraîtrait justifiable de sa critique.

page 840 note 5. Cf. le remarquable article de G. Procacci, « La Provence à la veille des guerres de religion », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. V, 1958, notamment pp. 245 et 249-252 (sur 1536). Du point de vue économique, V. Magalhaes Godinho, entre autres, a suggéré de tenir compte, face aux forces de production, des forces de destruction.