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Dé l'unité à la pluralité : Le paysage urbain en Gaule du Ve au IXe siècle*

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Les villes romaines s'étendaient pacifiquement, largement dans les campagnes. Leurs dimensions pouvaient se comparer, en bien des cas, à, celles des villes modernes. Mais, toutes les fouilles le confirment, lors des invasions de la fin du IIIe siècle, elles se resserrèrent prodigieusement, pour mieux organiser la défense. Il est vrai qu'il conviendrait probablement de nuancer le tableau de la paix romaine : on trouve en certaines villes des traces de destructions considérables dont l'origine reste obscure. Il y faudrait un examen de ces faits qui contredisent l'idée trop simple d'une paix romaine totale pour toutes les villes de la Gaule.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

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Footnotes

*

On pense bien qu'il faudrait à cet article une série de plans de ville. Je puis renvoyer aux livres de M. Blanchet, Les enceintes romaines de la Gaide (Paris, 1907) ; du chanoine Chaume, Les origines du Duché de Bourgogne, Géographie historique, fasc. 1 (Dijon, 1926) qui donne des croquis précieux, mais s'arrête trop tôt pour la fin de notre enquête; au volume capital de M. Vercauteren, Les civitates de la Belgique seconde (Académie royale de Belgique, Mémoires, in-8”, Bruxelles, 1934), qui comporte une série de plans ; enfin à celui de M. F. L. Ganshop, Étude sur le développement des villes entre Loire et Rhin au moyen âge (Paris- Bruxelles, 1943). Mais je dois dire que le lecteur de ces pages pourra dans une grande partie des cas se reporter, en ce qui concerne les plans, au Guide Michelin ; on y reconnaît généralement sans difficulté le tracé ancien parmi les lignes droites des rues du XIXe et du XXe siècle. La confrontation entre les diverses époques jusqu'à la plus récente est loin d'être sans fruit.

References

page 160 note 1. Coville, , Recherches sur l'histoire de Lyon d uVe au IXe siècle (450-800), Paris, 1928, p. 55 Google Scholar. Au ixc siècle l'ensemble du forum inutilisé s'écroula.

page 160 note 2. Chaume, op. cit., p. 318.

page 160 note 3. Vercauteren, op. cit., p. 38.

page 160 note 4. Vercauteren, op. cit., p. 359. La précision apparente du chiffre concernant Châlons est le résultat d'un calcul et comporte donc une part assez large d'approximation.

page 161 note 1. Cf. Chaume, op. cit., p. 321 (Vita metrica s. Germani).

page 162 note 1. Fecit et monasterium, ubi et monachos esse constituit. Cité par Chaume, p. 321.

page 163 note 1. Voir, pour la difficulté de ce dernier mot, l'article suggestif de R. Dion, Métropoles et vignobles en Gaule romaine, Annales [E. S. C), 1952, p. 3. L'auteur rapproche avec raison ce passage de la célèbre description de Lutèce par l'empereur Julien. La tradition littéraire de la description des villes ne changera guère jusqu'au xne siècle.

page 163 note 2. Ce texte célèbre, édité par Faral (Paris, 1932), a fait l'objet de discussions quant à l'importance du commerce dans la région rhénane ; je n'ai pas à reprendre ici la question de l'origine du drap, frison ou autre ; mais la lecture de l'ensemble du texte s'impose, car il importe de nepas se laisser perdre dans les méandres de la critique d'un texte par ailleurs obscur, poétique et corrompu.

page 163 note 3. Ermold décrit ailleurs la cathédrale et les discussions des archéologues prouvent que le texte manque de clarté.

page 164 note 1. Voir les vers de Théodulf, Paroenesis ad Judices (M. G. H., Poetae aevi Carolini). Ce qui concerne les villes se trouve au début de ce poème de 956 vers.

page 164 note 2. Miracles de saint Benoit (éd. de Certain), p. 72. Cité par R. Doehaekd, Annales (E. S. C), 1947, p. 278.

page 164 note 3. Vincent, Cf., dans le Bulletin de la Société Historique… du Limousin, t. 84, I, 1952, p. 52 Google Scholar et suiv.

page 164 note 4. Je note cependant qu'en 841 Charles le Chauve utilise 28 bateaux appartenant à des marchands de Rouen.

page 165 note 1. Ceque l'on vendait et comment on le pendait dansle Bassin parisien (Annales, E. S. C, 1947).

page 165 note 2. Il suffit de renvoyer à la monographie classique de Ch. DE Lasteyrie Sut l'abbaye de Saint- Martial de Limoges (Paris, 1901).

page 166 note 1. On trouvera le texte et un plan à rapprocher du plan actuel dans Chaume, p. 303. Le mot cellula, traduit ici par cellule, s'entend d'un très petit monastère (diminutif de cella).

page 166 note 2. Chaume, Ibid., p. 367. Cf. aussi Hubert, Jean, La liste épiscopale de Sens, dans Mélanges Félix Grat, I, Paris, 1946, p. 147 Google Scholar (plan).

page 166 note 3. Pour Nogent-le-Rotrou, voir Souancé, Comte De, Nogent-le-Rotrou (Nogent, 1916 Google Scholar). Parmi les études de valeur sur des bourgs on notera Marguerite Castel, La formation topographique du quartier Saint-Seurin (à Bordeaux), Revue Hist. de Bordeaux (XVI, 1920-193.), et la récente thèse de Mlle Lehoux, Le bourg Saint-Germain-des-Prés (Paris, 1951).

page 167 note 1. A défaut d'une étude spéciale, voir le document capital dans F. Lot, Chronique d'Hariulf, p. 86, 94,161, 205. C'est une villa in dominicatura sancti ejusdem (saint Riquier). Le nom abbatis villa est bien caractéristique. Il faudrait étudier la formation des quartiers autour des églises. Saint-Gilles et Saint-Jacques.

page 167 note 2. Voir la bonne étude de Gaussin, P. R., La ville du Puy-en-Velay et les pèlerinages, Revue de Géographie de Lyon, XXVI, 1951, n° 3, p. 243 CrossRefGoogle Scholar et suiv.

page 168 note 1. Texte de 1056, cité par Chaume, op. cit., p. 332.

page 168 note 2. Voir Vercauteren, op. cit., p. 264 et suiv.

page 169 note 1. A défaut de travaux spéciaux, intéressants renseignements dans le Congrès archéologique (de la Soc. fr. d'Archéo.), Périgueux, 1927

page 169 note 2. Outre les travaux bien connus de F. Lot et Henri Pirenne, on aura une commode vue d'ensemble du problème dans Latouche, R., Les grandes invasions et la crise de l'Occident au Ve siècle (Paris, 1946 Google Scholar). Sur la suite, je me permets de renvoyer à mon article, The Tenth Century dans Economie History Review, XVII, 1947. Récemment R. S. Lopez a publié une mise au point très complète du point de vue de la bibliographie sur la « renaissance du xe siècle », StiU another Renaissance? dans American Historical Review, LVII, n° 1, oct. 1951.