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Histoires de la IIIe République : l'avant-guerre et la guerre, 1906-1918.

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Abstract

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Type
Comptes Rendus
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1958

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References

page 797 note 1. Histoire de la Troisième République. Jours inquiets et jours sanglants, 1906-1918, Paris, Hachette, 1957, in-8°, 407 p.

page 798 note 1. Des rencontres malheureuses, si l'on en Juge par ceci : « Bergson est d'origine polonaise et israélite. Charles Maurras, né à Martigues, est, lui, un Méditerranéen épris d'ordre et d'idées claires » (p. 131). Que pensera de Bergson, dès lors, le lecteur ?

page 798 note 2. « Jaurès, tout patriote qu'il est au fond, doit tenir compte de la tendance antimilitariste restée très puissante au sein de son parti » (p. 40).

page 798 note 3. Autre exemple de contradictions. A la p. 360, la France d'avant 1914 Jouit d'une « civilisation tolérante » ; mais à la p. 352, il est fait état de l'irréligion, de l'anticléricalisme en toat cas, que la guerre a heureusement balayés.

page 799 note 1. Tome Ier : L'avant-guerre. 1906-1914; tome II : La grande guerre. 1914-1918, P.U.F., 1955 et 1957, 2 vol. in-8°, XVI + 434 p. ; XII + 474 p.

page 800 note 1. Un court paragraphe, p. 114, relatif à la naissance de l'Action Française, eût dû, par exemple, renvoyer aux documents et aux publications sur cet événement.

page 800 note 2. Quelques rares emprunts aux quotidiens. Tome I”, p. 92 : articles d'André Tardieu dans Le Temps, sur le régime de la séparation des Eglises et de l'Etat aux Etats-Unis ; p. 152 : une citation de Jaurès, tirée de L'Humanité de 1910, à propos de la réforme électorale.

page 800 note 3. Voir : G. Gocuel, Sociologie électorale (1951) et Géographie des élections françaises (1951) ; voir également : Jacques Gouault, Comment la France est devenue républicaine (1954) : trois Cahiers de la Fondation des Sciences politiques, Armand Colin.

page 801 note 1. Allusion est faite à « l'affaire » Thalamas ; mais on passe sous silence les manifestations des Camelots du Roi en Sorbonne : contre Thalamas et contre la pièce de Mirbeau et de Natanson. Le Foyer (nov.-déc. 1908).

page 801 note 2. La bibliographie, présentée dans un ordre de classement difficile à saisir, ne rapporte qu'une liste sélective des « principaux ouvrages publiés sur la Troisième République ». Elle recense bien certains témoignages (Mémoires de Caillaux, Souvenirs de Gallieni, de Foch, de Charles Benoist, etc.), mais ne les distingue pas des travaux de seconde main, comme il conviendrait. Elle retient l'Histoire de la Troisième République, due à Alexandre Zévaes, mais ignore les Notes et Souvenirs d'un militant que Zévaès fit paraître en 1913 et, du même. Une génération, en 1923.

Rendons grâce à M. Bonnefous qui analyse de près les délibérations des comités secrets, alors que M. Chastenct passe à peu près l'existence de ceux-ci sous silence (pas un mot des débats sur la révolution russe — Juin 1917 —, sur l'offensive Nivelle — juin-juillet — ; par contre, une allusion à l'attaque de Clemenceau contre Malvy, pour faire comprendre la position précaire du cabinet Rlbot). Le parti pris de M. Bonnefous apparaît chaque fois qu'il est question des socialistes ou, davantage encore, des bolcheviks (ainsi, t. I, p. 23, p. 44, p. 56-57 ; t. II, p. 206, 242, 353, 408). Relevons, par ex., ce passage, tiré d'une analyse du discours prononcé par Marius Moutet devant le 6’ Comité secret, le 1“ juin 1917 : « Il évoqua le retour de Lénine, envoyé, de Suisse en Russie, sur un ordre de l'empereur allemand Guillaume II, passant par l'Allemagne en wagon plombé, avec immunité diplomatique, pour y pousser à ses plus extrêmes conséquences la révolution » (p. 242). Quelles ont été au Juste les paroles de Moutet ? — De même nous ne voyons pas pourquoi M. Bonnefous qualifie de « si souvent excessive » la combativité de l'Action Française (t. I, p. 114).