page 386 note 4. Les Origines du protectorat français en Tunisie (1861-1881), Publications de l'Institut de Hautes Etudes de Tunis, Paris, PUF, 776 pages in-8°, 1959.

page 387 note 1. Il aurait pu consulter les Archives nationales, F “ , 1697 ; Les Archives du Val-de-Grâce ; celles du Gouvernement général de l'Algérie ; L'Archivo di Stato de Turin (de 1818 à 1859) ; Divers mémoires sur la Tunisie aux Archives du Ministère de la Guerre à Vincennes (n° 230, et les rapports Campenon) ; la Correspondance de l'agence du bey de Tunis à Paris (1857-1864) à la Bibliothèque Nationale, N. a. fr. 21.092 ; les lettres du capitaine de vaisseau Chevalier (1864), conservées aux Archives municipales de Bordeaux, Ms n° 115 ; et peut-être les papiers de Tissot à Aix-en-Provence.

page 388 note 1. Le procès de l'Intransigeant pourrait apprendre quelque chose. En réalité on perd beaucoup de temps à lire ces racontars (p. 685 sq).

page 388 note 2. p. 327.

page 388 note 3. p. 444, n. 21.

page 388 note 4. Le capitaine de vaisseau Chevalier écrit à l'amiral d'Herbinghem, Tunis, le 8 octobre 1864, que l'influence française à Tunis a beaucoup baissé : « Cela tient, et en ceci je ne vous apprends rien, à la conduite de M. Roche et à l'impérieuse nécessité dans laquelle s'est trouvé M. de Beauval d'exagérer peut-être ses principes d'honnêteté et de droiture politique dont son prédécesseur s'était singulièrement écarté. Cela était si nouveau que cela a fort étonné et que les gens véreux, et il y en a beaucoup, ont vu presque avec regret des allures si nettes et si droites ». Archives municipales de Bordeaux, Ms n° 115, f° 8. Du même ministre, Tunis, 8 octobre 1864: «Beauval succédait à un homme qui y avait manqué (d'honnêteté). La première nécessité étant de reconquérir pour les agents de la France, la réputation d'intégrité qu'ils n'eussent pas dû perdre, et de forcer l'estime ». Ibid, f° 11.

page 388 note 5. Personne n'a encore contredit les conclusions de mon article : « La légende de Léon Roches » Revue Africaine, t. XCI, ler-2e trim. 1947.

page 389 note 1. L'un de mes élèves, M. D. Camisoli a consacré à cette question un mémoire pour le Diplôme d'Etudes supérieures, resté manuscrit. Ce que nous dit M. Ganiage, p. 460, n'est pas très exact. Le général Liebert, gouverneur général par intérim, a voulu constituer, en 1874, une commission pour la délimitation de la frontière. Kheredine a refusé, en déclarant à Billing que cela entraînerait des représentations de la plupart des agents étrangers et rouvrirait d'épineuses questions. Mac-Mahon aussi n'en voulait pas : télégramme au général Chanzy du 3 oet. 1874, et lettre de Decazes du 23 sept, au Général Liebert, où il montre que l'Angleterre accuse déjà la France de vouloir ainsi absorber des portions de territoire tunisien. Archives du Gouvernement Général de l'Algérie, 3 H 4.

page 389 note 2. Ceci est confirmé par la correspondance du baron Jules de Lesseps, agent du bey à Paris, p. 58 sq. Bibliothèque Nationale, Ms n° 21.092.

page 390 note 1. Intéressantes précisions, p. 207, note 89, sur le Roumain Ganesco, qui a négocié l'emprunt Erlanger de 1863. Rectifier quelques noms écorchés : Ganesco est né à Tîrgul Jiu, district de Gorj.

page 390 note 2. P. 257. Mais la diplomatie française a nié ces propos de l'empereur.

page 390 note 3. Cf. notre étude sur l'Affaire de Sidi Tabet, Revue Africaine, n° 406-407, ler.2e trim. 1946.