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Les origines du vignoble bourguignon

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Le renseignement le plus sûr, celui que l'auteur donne à son insu, Gaston Roupnel croit l'avoir trouvé dans un texte du début du IVe siècle où il est question de l'antiquité du vignoble dans les pays de Beaune et de Nuits. Dans son Histoire de la campagne française (1932), il écrit, au début du beau chapitre qu'il a consacré à la vigne :

Il est indiscutable d'abord que cette culture fut très prospère à l'époque galloromaine. Nous en avons le témoignage dans un texte décisif du pseudo-Eumène, à la fin du IIIe siècle. Le disciple d'Eumène, qui rédigea le Panégyrique de Constantin, nous y parle des grands vignobles de la Côte de Beaune et de Nuits d'une façon suffisamment précise pour qu'aucun doute ne puisse intervenir dans l'identification du pays.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1950

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References

page 433 note 1. Ce pays, c'est le « Pagus Arebrignus ». — Eumène : Discours d'actions de grâces à Constantin au nom des habitants de Flavia (Autun).

page 435 note 1. Quin etiam ipse Me pagas Arebrignus inani feritur inuidia cuius in uno loco uitium culturel perspicua est ; nam rétro cetera siluis et rupibus inuia securarum sunt cubilia bestiarum. Illa autem quae subiecta et usque Ararim porrecta planities fuit quidem, ut audio, aliquando iucunda, cum per singulorum fines continua cultura procursus fontium vallibus patentibus euehe bat ; nunc autem, interclusis vastitate meatibus, quidguid humiliate sua fuerat uberius in voragines et stagna conversum. Ipsae denique uineae quas mirantur ignari, ia uetustale senuerunt ut cutturam iam paene non sentiant. Radiées enim uitium quorum jam nescimus aetatem, milies replicando congestae altitudinem debitam scrobibus excludunt… Nec possumus, ut Aquitanis aliisque provinciis familiare est, nouis uitibus locum ubique metari, cum supra saxa perpétua sint, infra humilitas pruinosa…etiam militares uias ita confragosas et allernis montibus arduas atque praecipites, ut uix semiplena carpenta interdum uacua transmutant. Ex quo saepe accidit ut obsequia nostra tarda sint cum paruarum frugum nobis difficilior sit eaectio quam céleris plurimarum. Baehrens (W.), XII Panegyrici latini, Coll. Teubner, 1911, p. 193-194.

page 435 note 2. En 1807, un bon connaisseur du vignoble bourguignon estime que «faire ce qu'on appelle les fosses » est, avec la taille du cep, l'opération la plus nécessaire au bon entretien des vignes. Vaillant, Statistique du Département de la Côte-d'Or, 1807 (manuscrit), p. 427 ; Arch, dépt. Coted’Or.

page 437 note 1. De Republica, III, 9,16.

page 438 note 1. Lettre à Leibnitz. Bibl. Nat., ms. français 21664 f° 1.