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Les villages désertés en France : vue d'ensemble

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Outre-Manche, les désertions de villages ont très tôt, suscité des plaintes, des pamphlets dénonciateurs, voire des couplets vengeurs, et corrélativement, des enquêtes royales et des procès. En Sardaigne, où le nombre des villages abandonnés l'emporte sur celui des localités vivantes, on a, dès le XVIe siècle dressé des listes de paroisses disparues. En France, rien de tel. Seuls, ou à peu près, les documents fiscaux dressent parfois des constats de désertion, avec la sécheresse qu'on devine ; à notre connaissance, les villages disparus n'ont ému ni le pouvoir souverain, ni le prédicateur, ni le philosophe. Dès l'abord, c'est ce silence des textes qu'il faut souligner.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1965

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References

1. Ce tableau sera plus amplement développé dans le volume de la VIe Section de l'École Pratique des Hautes Études consacré aux villages désertés.

2. Ferdinand Lot, « L'État des paroisses et des feux de 1328 », Bibliothèque de l'École des Chartes, t. 90, 1929.

page 258 note 1. Les chiffres médiévaux ne sont pas absolument unifiés, puisqu'on possède souvent, pour le même diocèse, confectionnés à quelques décennies de distance, deux pouillés, dont les totaux de paroisses ne concordent pas exactement.

page 258 note 2. Seul le village de Bois-Benâtre ne figure plus sur les cartes ; encore se peut-il qu'il ait été absorbé par le village voisin (Manche, Cne de Coulouvray-Boisbenâtre).

page 259 note 1. Louis J. Thomas, « La population du Bas-Languedoc (XIIIe-XVIIIe siècle) ». Annales du Midi, 1908.

page 259 note 2. Voici les noms, avec le nombre de feux en 1296 ou 1300 : Aguzan (12 feux, Cne de Conqueirac) ; Saint-Jean-de-Roque (18 feux, Cne de Quissac) ; Galbiac (20 feux, Cne de Quissac) ; Gaujae (15 feux, Cne de Boisset) ; Aleyrac (11 feux, Cne de Claret) ; Montels, près de Lunel (16 feux) ; Saint-Denis-de-Ginestet (41 feux, Cne de Saint- Nazaire) ; Ardezan (4 feux, Cne de Saint-Come) ; Polverières (4 feux, Cne de Nîmes) ; Obilion (22 feux, Cne de Lunel).

page 259 note 3. A. Gravier, « Villes et Villages de Seine-et-Oise au Moyen Age », Revue de l'histoire de Versailles, 1927.

page 259 note 4. Cette liste de villages a été publiée dès le XIXe siècle dans : Dessalles, L., « Rançon du Roi Jean » Mélanges de littérature et d'histoire recueillis et publiés par la Société des bibliophiles français, Paris, 1850, t. I, p. 144 Google Scholar sq.

page 259 note 5. Fourquin, Guy : « Villages et hameaux du nord-ouest de la Région parisienne en 1332 », Paris et Ile de France, t. 9, 1957-58, p. 141 Google Scholar sq.

page 259 note 6. Le tableau 1 résume les résultats de cette enquête.

page 260 note 1. Documents analysés par Bocquet, A., dans Recherches sur la population de l'Artois et de ses annexes pendant la période bourguignonne (1384-1477), D.E.S., Lille, 1956 Google Scholar. Directeur : M. Mollat.

page 260 note 2. Abbé Merle, « Visites pastorales du diocèse de Lyon, 1378-1379 », Bulletin de la Diana, t. XXVI, 1937, n° 3.

Les quatre paroisses sans doute disparues en tant qu'agglomérations sont : Pouillyle-Châtel (Rhône, Cne de Denicé), paroisse supprimée à la Révolution ; Chaussagne (Rhône, Cne de Saint-Alban-et-Montchat) ; Malatrait (Isère, Cne de Janneyrian) et Vacieu (Isère ?). Toutes les autres paroisses disparues sont en fait devenues des hameaux qui figurent au dictionnaire des postes de l'Empire.

page 260 note 3. B.N., ms. français 8 764. Publié par H. de FRONDEVILLE, Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XLV, 1937.

page 261 note 1. Paris, 1862.

page 261 note 2. Dictionnaire topographique de Seine-et-Marne, par H. Stein, revu et publié par J. Hubert.

page 261 note 3. Trois des quatre « vrais » villages semblent disparus à une date ancienne, avant la fin du XIIIe siècle et 18 hameaux semblent, d'après les mentions, en ruine dès la fin du XIVe siècle ou le début du XVe siècle.

page 261 note 4. Essentiellement Boutiot, Th. et Socard, E., Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, 1874 Google Scholar ; Roserot, A., Dictionnaire historique de la Champagne méridionale, Langres, 10421948 Google Scholar ; Jolibois, E., La Haute-Marne ancienne et moderne (Chaumont), 1858 ; Abraham, J., « Antiens villages ou hameaux détruits sur le territoire du département de la Haute-Marne », Bull. Sté Haut-Marnaise des Études locales, 10271930, pp. 499505 Google Scholar.

page 261 note 5. Malzey : Meurthe-et-Moselle, Cne d'Aingeray, Cn de Toul.

page 261 note 6. « Géographie et histoire agraires », Mémoires des Annales de l'Est, t. 21, p. 42.

page 262 note 1. Un article, à paraître dans le volume de l'École des Hautes Études consacré aux villages désertés, citera un certain nombre de villages détruits par les eaux, les glaciers ou les sables.

page 263 note 1. Cité par A. Bocquet, op. cit.

page 263 note 2. Dernier, Cf. A., « Un village disparu au XIXe siècle : Milly », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. IX, 1931, pp. 5056 Google Scholar.

page 263 note 3. Cf. tableau 2.

page 264 note 1. La Neuville-les-Pomacle (ou les-Burigny) : Marne, Cne de Caurel, Cn de Bourgogne ; Beaumetz : Marne, Cne de Merfy, Cn de Bourgogne.

page 264 note 2. Sur ces villages, voir, outre le Dictionnaire topographique d'A. Longnon, le Répertoire archéologique de l'arrondissement de Reims, par H. Jadart et L. Demaison (2 vol. Reims, 1911 et 1938) et surtout l'étude de l'abbé Dessailly, , Histoire de Witryles-Reims et des villages détruits qui relevaient de son église (Reiras, 1867)Google Scholar.

page 265 note 1. En 1539, elle n'existe plus. Cf. A. D. Marne, G. 1101 (inventaire imprimé).

page 265 note 2. La Neuville, près de Villiers-en-Argonne ; La Neuville, près de Herpont ; La Neuville, près de Sept-Saulx ; La Neuville, près de Warmeriville et la Neuville-au- Temple, sur le territoire de Dampierre.

page 265 note 3. Abhaham, op. cit. (Montcignon, Haute-Marne, près de Saint-Vallier-sur-Marne, Cn de Langres).

page 265 note 4. Ibid. Poisat : Haute-Marne, Cne de Marac, Cn de Langres.

page 265 note 5. Bouillevaux, R. A., Notice historique sur Benoitevaux et les villages du Val-de-Rognon, Chaumont, 1851 Google Scholar ; Saint-Julien-sur-Rognon : Haute-Marne, Cne de Bourdonssur-Rognon, Cn d'Andelot.

page 266 note 1. Ibid. Bugnémont : Haute-Marne, Cne de Roche-sur-Hognon, Cn de Doulaincourt ; Roidon, Cne de Rochefort, Cn d'Andelot.

page 266 note 2. « Les moines blancs dans les États du monde (XIIIe-XIVe siècles) », Citeaux, t. 15, 1964, p. 10 sq.

page 266 note 3. Cf. Donkin (R. A.), « Settlement and dépopulation on Cistercian states during the twelfth and thirteenth centuries, especially in Yorkshire » dans Bulletin of the Institute of Historical research, 1960. L'Allemagne aussi a vu les Cisterciens dépeupler certains villages. Cf. Duby, L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval, 1962 (d'après Epperlein). Enfin des cas semblables se rencontrent en Italie, au moins dans le Patrimoine de Saint-Pierre (d'après P. Toubert) et en Pologne. Cf. S. Trawkowski, Gospodarka wtekiej wlasnosci cysterskiej na dolnum slasku w XIII wieku (L'exploitation de la grande exploitation cistercienne en Basse-Silésie au XIIIe siècle), Varsovie, 1959.

page 266 note 4. Lors de sa fondation en 1131, l'abbaye cistercienne de La Bussière (La Bussière, Côte-d'Or, Cn de PouilIy-en-Auxois) s'installa sur le site d'un ancien village, Très Vallès. Ce village avait-il totalement disparu à cette date ? Par la suite, l'abbaye s'étant déplacée, le site fut occupé par une de ses granges. De même l'abbaye de Fontenay (Côte-d'Or, Cne de Marmagne, Cn de Montbard) semble avoir occupé le terrain où s'était élevé un village plus ancien. Ce village avait une église ou au moins une chapelle, dédiée à saint Laurent. Cf. J. Richard, « Les débuts de La Bussière et de Fontenay » dans Les débuts des abbayes cisterciennes (XXIVe congrès de l'Association Bourguignonne des Sociétés Savantes), 1953.

page 267 note 1. Haute-Marne, près de Chameroy.

page 267 note 2. Haute-Marne, Cne de Bourdons-sur-Rognon.

page 267 note 3. Fossier, R., « Le Plateau de Langres et la fondation de Clairvaux » dans Bernard de Clairvaux (Commission d'histoire de l'ordre de Cîteaux, III, Paris, 1953)Google Scholar en signalant, parmi d'autres, cet ancien village ne met pas en cause les moines de Clairvaux.

page 267 note 4. Mores : Aube, Cne de Celles. Un autre village, Chenevières, dont l'église est encore mentionnée en 1233 par le cartulaire de Montiers, n'est plus au XIVe siècle qu'une grange, avec une maison et une chapelle. (Marne, Cne de Givry-en-Argonne.)

page 267 note 5. Dictionnaire topographique de la Marne, art. Outrivière et Vière (Outrivière : Marne, Cne de Noirlieu).

page 267 note 6. On trouve, cas isolés, des désertions par accaparements fonciers, où les seigneurs laïcs ont joué le premier rôle. L'étude de Mr. Grosdidier de Matons, sur la Woëvre (Bulletin de géographie du Comité des Travaux historiques et scientifiques, t. 40, 1925), en fournit quelques exemples. Le destin des villages disparus signalés en Woëvre présente certaines ressemblances avec celui des villages anglais étudiés par Maurice Beresford. En Angleterre, les terroirs furent reconvertis en pacages ; dans la Woëvre les champs furent mis en eau.

page 268 note 1. Loisne, De, « Les anciennes localités disparues du Pas-de-Calais », Mémoires de la Société des Antiquaires de France, 1906, pp. 57133 Google Scholar.

page 268 note 2. Pas de-Calais, Cnes de Guines, Ardres et Brèmes.

page 268 note 3. Abel, Wilhelm, Die Wüstungen des ausgehenden Mittelalters, Stuttgart, 1955 Google Scholar.

page 269 note 1. D'après, essentiellement, pour la Haute-Alsace : Werner, L. G., « Les villages disparus de la Haute-Alsace », Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse, 1914-1921 Google Scholar ; et pour la Basse-Alsace : A. Humm et A. Wollbrett, De la Bruche à la Sarre, des Vosges à la forêt de Haguenau, villages disparus d'Alsace (Société d'histoire et d'archéologie de Saverne, cahier 37-39, 1962). Deux études prolongent les recherches alsaciennes et en confirment les résultats pour deux régions, proches de l'Alsace : J. Thilloy, « Les ruines du comté de Bitche », Mémoires de l'Académie de Metz, t.10, 1861-1862, et C. D., Les villages ruinés du comté de Montbéliard, Arbois, 1847.

page 270 note 1. Juillard, E., La vie rurale dans la plaine de Basse-Alsace, Paris, 1952, p. 131 Google Scholar.

page 270 note 2. Grosdidier de Matons, op. cit.

page 270 note 3. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, ce sont davantage des hameaux qui disparaissent. Et c'est un autre stade de l'évolution vers la concentration. Cf. Himly, F. J., « I Les conséquences de la guerre de Trente Ans dans les campagnes alsaciennes » dans Deux siècles d'Alsace française, Strasbourg, 1948 Google Scholar.

page 270 note 4. Juillard, , op. cit., p. 72 Google Scholar sq. Si l'auteur songe surtout aux XIXe et XXe siècles, il montre aussi que les communaux furent plus vastes encore dans le passé ; ce dont témoignent les lieux-dits en allemand subsistant dans des régions intégralement appropriées aujourd'hui.

page 271 note 1. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, Paris, 1961.

page 271 note 2. Cf. tableau 3.

page 271 note 3. Sclafert, Cf., Cultures en Haute-Provence, Paris, 1959, p. 103 Google Scholar (bastides céréalières d'Aubenas), p. 162 ss. et pass. Baratier, op. cit., p. 90, 168 sq.

page 272 note 1. Bahatier, , op. cit., p. 89 Google Scholar, n. 1, p. 92 et 145 ; Sclafert, op. cit., p. 104.

page 272 note 2. Baratier, , op. cit., p. 137 Google Scholar ; Sclafert, op. cit., p. 102.

page 272 note 3. Relargage : étape de repos intermédiaire, entre l'estive et l'hivernage.

page 272 note 4. Sclafert, pp. 133-140, et cartes, pp. 134-135 : comparer avec les cartes significatives du département haut-provençal, in Baratier, pp. 206-207.

page 273 note 1. Verhulst, Cf. A., « Économie rurale de la Flandre au Moyen Age », Études rurales, 1963, p. 70 et 72Google Scholar.

page 273 note 2. A. Bocquet, op. cit.

page 273 note 3. De Loisne, op. cit. et Bocquet, op. cit., p. 260. (Bonham, Cne de Sainte-Marie- Kerque ; Edequines, Cne de Wisernes ; Ernonval, Cne d'Enguinegatte ; Hebergues, Cne de Nordausques, département du Pas-de-Calais).

page 273 note 4. De Loisne, op. cit. (Bodericke, Cne de Coquelles ; Sclives, Bowere et Dirlingthun, Cne de Sangatte ; Espellecke, Cne de Guînes ; Pas-de-Calais).

page 273 note 5. Cf. Bocquet et, pour le compte de 1475, l'édition des « Chroniques de Flandre et d'Artois », par E. Mannier, Paris, 1880.

page 274 note 1. Bocquet, , op. cit., pp. 123124 Google Scholar.

page 274 note 2. Boutruche, R., La crise d'une société : seigneurs et paysans du Bordelais pendant la guerre de Cent Ans, Strasbourg, 1947 Google Scholar.

page 274 note 3. Denifle, H., La guerre de Cent Ans et la désolation des églises en France, Paris, 1899, pp. 600, 607Google Scholar, 625 et 821 sq.

page 274 note 4. Edité par A. Longnon, Paris, 1874.

page 274 note 5. N'est-il pas déjà significatif qu'on ne trouve aucune allusion aux villages désertés dans la thèse de LaTouche, Robert, La vie en Bas-Quercy du XIVe au XVIIIe siècle, Toulouse, 1923 Google Scholar.

page 274 note 6. Galabert, « « Le repeuplement du Bas-Quercy après la guerre de Cent Ans », Bulletin de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, 1881, voir aussi : L. d'ALAuziER, « Le repeuplement de Caruac au XVe siècle », Bulletin de la Société des Études du Lot, 1960.

page 274 note 7. Higounet, Cf. C., « Mouvements de population dans le Midi de la France du XIe au XVe siècle », Annales E.S.C., 1953, pp. 124 Google Scholar, notamment la carte, p. 23.

page 275 note 1. R. Boutruche, « Les courants de peuplement dans l'Entre-Deux-Mers », Annales d'Histoire économique et sociale, 1935.

page 275 note 2. Édité par Auguste Molinier, Bibliothèque de VÉcole des Chartes, t. 44, 1883.

page 275 note 3. C'est peut-être le cas de Manhaval (région de Mur-de-Barrez ?) d'Aynières (près de Sainte-Radegonde) de la Roumière (près de Montjaux).

page 275 note 4. M. Nortier, « Aperçus sur la population de la vicomte de Coutances vers 1365-1368 », dans Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'archéologie et d'hisr toire naturelle de la Manche, t. 65, 1957 ; et « Recherches sur l'étendue, les subdivisions et la population des vicomtes de Caen et de Falaise au XIVe siècle », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. 54, 1957-1958.

page 276 note 1. B.N., Manuscrit latin, 4651.

page 276 note 2. Bézard, Y., La vie rurale dans le sud de la Région parisienne de 1450 à 1560, Paris, 1929 Google Scholar ; Fourquin, Guy, Les campagnes de la Région parisienne à la fin du Moyen Age, Paris, 1964 Google Scholar ; Brunet, Pierre, Structure agraire et économie rurale des plateaux tertiaires entre la Seine et l'Oise, Caen, 1960 Google Scholar.

page 276 note 3. Vignole, près d'Andresy, Cn de Poissy (Seine-et-Marne). A Magny-les-Hameaux, malgré une désertion touchant presque tous les habitants au XVe siècle, les disparitions définitives interviennent toutes après 1570. Les seuls habitats qui ne furent pas réoccupés après le XVe siècle sont deux fermes : La Mare Cochereau et la Croix Brisée. Cf. Tulippe, O., L'habitat rural en Seine-et-Oise, Liège, 1934 Google Scholar.

page 276 note 4. Ces données de Pierre Brunet sont toujours intéressantes ; mais, comme il est normal dans un ouvrage de géographie, elles ne proviennent pas directement des archives ; et elles sont dues à des auteurs, parfois critiquables, du XIXe siècle, qui ne fournissent pratiquement jamais de références aux sources : Graves, L., Essai sur la topographie géognostique du département de l'Oise, Beauvais, 1847 Google Scholar ; Denis, F. A., Lectures sur l'histoire de l'agriculture dans le département de Seine-et-Marne, Meaux, 1880 Google Scholar ; Delettre, , Histoire de la province du Montois, Nogent-sur-Seine, 1849 Google Scholar ; Benoist, L., Notice historique et statistique sur May-en-Multien, Meaux, 1884 Google Scholar ; Réthoré, , Recherches historiques sur Jouarre et ses environs, Meaux, 1895 Google Scholar.

page 276 note 5. Seine-et-Marne.

page 277 note 1. A Magny-les-Hameaux, notamment.

page 277 note 2. Exindre, Saint-Jean de Cocon et Maurin : Cne de Lattes ; Saint-Michel-de- Gremian : Cne de Cournonsec ; Saint-Marcel-de-Frejorgues : Cne de Mauguio ; Obilion : Cne de Lunel ; Saint-Denis-de-Ginestet : Cne de Saint-Nazaire-de-Pezan ; Coussergues : Cne de Montblanc (département de l'Hérault). Sur Coussergues, voir Chéron, A. et de Sakket de Coussebgues, G. : Coussergues et les Sarret, Bruxelles, 1963 Google Scholar.

page 278 note 1. Pour le royaume. Cf. Lot, F., op. cit. Pour la Normandie, voir Strayer, R., « Economie conditions in Beaumont-le-Roger », Spéculum, 1951, pp. 277287 Google Scholar, et pour le Languedoc : L. J. Thomas, « La population du Bas-Languedoc (XIIIe-XVIIIe siècle) », Annales du Midi, 1908. En ce qui concerne le Rouergue, l'état des feux de 1341 montre que la population de la province n'était guère inférieure au XIVe siècle à ce qu'elle était lors du recensement de 1801.

page 278 note 2. Positions déjà fortes : Jacquart, « Propriété et exploitation rurales au sud de Paris, dans la seconde moitié du XVIe siècle », Bulletin de la Société d'histoire moderne, 6 novembre 1960 ; Vénard, Bourgeois et paysans au XVIIe siècle, 1957 ; Jacquart, « Livres récents sur les paysans du Hurepoix », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Corbeil, 1959. Tendance durable au morcellement, encore au début du XVIe siècle : Fourquin, , Les campagnes de la Région parisienne à la fin du Moyen Age, Paris, 1964 Google Scholar.

page 279 note 1. Baulant, M. et Meuvret, J., Prix des céréales, extraits de la mercuriale de Paris, Paris, 1962 Google Scholar ; Clamageran, J. J., Histoire de l'impôt en France, Paris, 1867-1876, 3 volGoogle Scholar.

page 279 note 2. Voir les ouvrages déjà cités de l'abbé Dessailly, de H. Jadart et L. Demaison. Voir en outre H. Jadart, « Recherches sur le village natal du chancelier Gerson » (Travaux de l'Académie de Reims, 1879-1880) ; Varin, , Arehives législatives de la ville de Reims, t. I, 1847, p. 804 Google Scholar, n. 1 et les articles des Docteurs Vincent et Guelliot sur « Les localités ardennaises disparues », dans la Revue Historique Ardennaise, t. I, III, VIII, XVII.

page 279 note 3. En voici les noms. Dans le département de la Marne ce sont Ardenay (Cne de Prosnes), Brimontel (Cne de Brimont), Burigny (Cne de Witry-les-Reims), Marqueuse (Cne de Fresne-les-Reims), Mouchery (Cne de Beine), Sainte-Anne (Cne de Saint- Thierry), Saint-Aubeuf (Cne de Bouvancourt), Tourizet (Cne de Betheny) et dans le département des Ardennes : Germiny (Cne de La Neuville-en-Tourne-à-Fuy), Gerson (Cne de Barby), Nepellier (Cne de Nanteuil-sur-Aisne), Somme-Arne (Cne de Saint- Etienne-à-Arnes), Theline (Cne de Sainte-Marie-sous-Bourcq), Warny (ou Warigny, Cne de Machault). Plus douteux les cas d'Heudreliscourt (Marne, Cne de Pontfaverger) et de Puiseaux (Cnes de Dontrien et de Saint-Souplet).

page 280 note 1. Sauf en ce qui concernait la condition juridique de la femme : on appelait parfois cette coutume, la coutume des femmes.

page 280 note 2. Laurent, G., Reims et la région rémoise à la veille de la Révolution, Reims, 1930, p. 289 Google Scholar.

page 281 note 1. Ce schéma est emprunté à l'étude de A. Bocquet déjà citée. Toutefois l'auteur l'applique à l'Artois du XVe siècle, ce que ne justifie guère le faible nombre des villages désertés à cette époque dans cette province.

page 281 note 2. Absence réelle de ce « grand coupable »? ou bien carence sur ce point des historiens champenois, et de nos propres recherches ?

page 281 note 3. Jacquart, , « Morangis aux XVIe et XVIIe siècles », Paris et Ile de France, 1956, p. 197 Google Scholar.

page 284 note 1. Goubert, , Beauvais et le Beauvaisis au XVIIe siècle, Paris, 1960 Google Scholar. (Atlas, pp. 48 et 52). Gouhier, « Port-en-Bessin (1596-1792) », Cahiers des Annales de Normandie, n” 1, 1962.

page 284 note 2. Paroisse de Saint-Rémy, région de Montmorillon (Vienne).

page 284 note 3. Vienne, canton de Montmorillon.

page 284 note 4. Deux-Sèvres, chef-lieu de canton.

page 284 note 5. Merle, , La métairie et l'évolution agraire de la Gâtine poitevine, de la fin du Moyen Age à la Révolution, Paris, 1958 Google Scholar.

page 284 note 6. Commune et canton de Menigoute (Deux-Sèvres).

page 284 note 7. Merle, , op. cit., pp. 5659 Google Scholar.

page 285 note 1. Commune d'Azay-sur-Thouet, Deux-Sèvres, canton de Secondigny.

page 285 note 2. Merle, , op. cit., pp. 6162 Google Scholar

page 285 note 3. Merle, op. cit., et Raveau, , L'agriculture, les classes paysannes, la transformation de la propriété dans le Haut-Poitou au XVIe siècle, Paris, 1926 Google Scholar.

page 285 note 4. Merle, , op. cit., p. 138 Google Scholar.

page 285 note 5. En 1703, 53 villages, qui comptent des centaines de hameaux, sont systématiquement démolis par les troupes du maréchal de Montrevel. De ces 53 noms de villages, 20 ne réapparaîtront pas et demeureront à jamais rayés de la carte.

page 286 note 1. Buadelles, Aude, Cne et Cn de Lagrasse.

page 286 note 2. Hérault, Cne de Saint-Geniès-des-Mourgues. (Canton de Castries.)

page 286 note 3. Montels, Hérault, près de Lunel.