Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Il y a déjà une quinzaine d'années, nous avions préparé l'édition de documents pour l'histoire des affaires, des lettres marchandes expédiées de Lisbonne’ à la fin du xvie siècle et au début du xviie. Affaires, affaires en particulier d'épices et de poivre, affaires assez connues (et plus modestement, aussi des affaires de laines, de sel, de céréales), le ravitaillement de Lisbonne, ville de cent mille âmes, l'époque de Philippe II, plus les parfums de l'Océan, quelques traits d'exotisme, beaucoup de subtilité marrane.
Ces lettres des marchands de Lisbonne n'ajoutaient pas de connaissances importantes à l'histoire quantitative; elles colorent, quelquefois avec force, les conjonctures, les situations des marchés, les rivalités entre nations marchandes. La répercussion de ces rivalités sur les conjonctures et sur les stratégies commerciales et financières semblait monter en épingle les systèmes de paiements et les manipulations des marchés. Mais qui de ces hommes d'affaires en était conscient?
page 855 note 1. Cf. da Silva, J.-G., Marchandises et finances. Lettres de Lisbonne, III (Paris, S.E.V.P.E.N., 1959), p. 443.Google Scholar
page 855 note 2. Ouvrage à paraître prochainement sous le titre de : Lexique, temps, histoire (Gallimard).
page 855 note 3. Au sujet de Bisenzone, voir J.-G. da Silva, Banque et crédit en Italie au XVIIe siècle. I. Les Foires de change et la dépréciation monétaire. II. Sources et cours des changes (1575-1722). Paris, Klincksieck, 1970, 2 vol.
page 855 note 4. J.-G. da Silva, Banque et crédit en Italie au XVIIe siècle, op. cit.
page 856 note 1. Davanzati, Bernardo, « Notizia de’ Cambi », Scisma d'Inghilterra con altre opérette, 2e éd., Padoue, 1754, p. 112.Google Scholar « Bisenzone…, ils la veulent n'importe où; aussi vaudrait-il mieux l'appeler Utopie ou Foires sans lieu…, car les gens n'y viennent pas acheter des marchandises; il n'y vient que cinquante ou soixante changeurs avec un carnet, pour récapituler les changes faits dans pour ainsi dire toute l'Europe, et les retourner avec les intérêts correspondants, avec pour seule règle le souci de faire durer le talon ».
page 856 note 2. Quevedo, Vida del Buscôn (1626), liv. II, ch. 3 : « Es un pueblo de Italie, donde se juntan los hombres de negocios que acû llamamos fulleros dépluma, aponer lospreciospor donde se gobiema la moneda ».
page 857 note 1. Il s'agit des marchands qui participent à l'assemblée. Se reporter à notre thèse principale.
page 857 note 2. Dont les actes en liasses sont aux Archives d'État de Milan (1618-1655). Cf. J.-G. da Silva, Banque et crédit, cité.
page 857 note 3. Ce document est aux Archives communales de Milan, Castello Sforzesco. A propos des fonctions de Consul et de Chancelier des Foires de change, cf. J.-G. da Silva, Banque et crédit, I, pp. 67-69.
page 857 note 4. Démarche qui nous semble complémentaire de celle de Vladimir Propp, Morphologie du conte (merveilleux), récemment traduit et publié en français. Nous comptons revenir sur la comparaison des méthodes et des buts soumis, en folklore à l'influence dominante des procédés littéraires et de l'histoire et, en histoire, aux contraintes économiques, aux superstructures mentales et linguistiques.
page 857 note 5. Gutraud, P., « Les structures aléatoires de la double articulation », Bulletin de la Société de linguistique de Paris, 1963, t. 58, fasc. 1, pp. 133–155.Google Scholar
page 858 note 1. Cf. Paul Zumthor, « De la circularité du chant », Poétique. Revue de théorie et d'analyse littéraires, 1970, n° 2, pp. 130-140.
page 858 note 2. On peut généraliser, passer des vocables, des mots, aux gestes, aux grimaces; cf. Alain, , Sentiments, passions et signes (Paris, Gallimard, 1935), p. 197.Google Scholar L'historien est bien placé pour savoir que les hommes du xviie siècle pensaient ainsi; cf. Mercier, Jean, Jeu ou méthode curieuse pour apprendre l'orthographe de la langue française, en jouant avec un dé.., Lyon, Ant. Baujolliu, 1685, p. 1 :Google Scholar « Qu'est-ce que les lettres? Ce sont des signes que les hommes ont inventé pour marquer au dehors les pensées qu'ils ont au-dedans ».
page 858 note 3. Cf. Condillac, La langue des calculs (éd. Paris, 1877), p. 41 : « Un mot devient naturellement le signe d'une idée, lorsque cette idée est analogue à la première qu'il a signifié, et alors on dit qu'il est employé par extension ». Autrement : « les mots sont sans analogie dans une langue à laquelle ils sont étrangers », ibid., p. 40.
page 858 note 4. Cf. Deleuze, Gilles, Différence et répétition, Paris, P.U.F. 1968, pp. 151, 155, 157.Google Scholar Voir encore Condillac, La langue des calculs, cit., p. 41 : « Nous nous sommes fait une si grande habitude du langage traînant des sons articulés, que nous croyons que les idées viennent l'une après l'autre dans l'esprit, parce que nous proférons les mots les uns après les autres. Cependant, ce n'est point ainsi que nous concevons; et comme chaque pensée est nécessairement composée, il s'ensuit que le langage des idées simultanées est le seul langage naturel. Celui, au contraire, des idées successives est un art dès ses commencements, et c'est un grand art quand il est porté à sa perfection ».
page 858 note 5. Bergson, Henri, Durée et simultanéité. A propos de la théorie d'Einstein. Septième éd., Paris, P.U.F., 1968 Google Scholar, et, pour la démarche exemplaire de la connaissance, Le rire. Essai sur la signification du comique, Paris, Félix Alcan, 1900.
page 858 note 6. Cf. Notamment, , La dialectique de la durée. Deuxième tirage de la nouvelle éd. (1950), Paris, P.U.F., 1963 Google Scholar, et Essai sur la connaissance approchée, 2e éd., Paris, Vrin, J., 1968, mais surtout, L'intuition de l'instant (1932), Paris, Gonthier, 1966.Google Scholar
page 858 note 7. Cf. notamment, Différence et répétition, cit.
page 859 note 1. Cf. P. Zumthor, cité plus haut.
page 859 note 2. Cf. J.-G. da Silva, Banque et crédit, I, pp. 315 et s. « La perte du pouvoir d'achat des monnaies », et Witold Kula, Théorie économique du système féodal, Paris, Mouton, 1970, p. 115, au sujet d'une « paupérisation absolue à une échelle vraiment fantastique ». Mais nous pensons surtout aux lumières nouvelles que la sémantique historique peut apporter à l'étude de la monnaie fongible comme choix européen, et aux origines des mécanismes monétaires.
page 859 note 3. Présent par l'écriture, le vocable est la confirmation de situations stéréotypées, de conventions, d'obligations assumées par les feraldi pour sauvegarder l'ordre; l'écriture et ces actes en particulier, ce sont précautions, éléments de discipline offerts à l'avenir et à l'action à venir. Cf. Schopenhauer, A., Le monde comme volonté et comme représentation, Paris, P.U.F., 1966, p. 1186.Google Scholar — La « filiation de l'instant » est une simplification de liens et virtualités complexes : la « situation » de l'instant est différente de celle d'autres instants distincts. Cf. T. M. Scheidel, L. Crowell., « Feedback in small group communications », The quarterly Journal ofspeach, 1966, vol. 52, n° 3, pp. 273- 278, et voy. R. Michea, « La notion de situation en linguistique appliquée », Études de linguistique appliquée, 1967, n° 5, pp. 9-15.
page 860 note 1. Le vocable existe en dehors des Foires : élément conventionnel, instrument de mise en ordre, il est redondant; seul son enregistrement, son affirmation établit une relation avec « le passé » égale à celle avec l'extérieur. Cf. J.G. Herder, Journal de mon voyage en 1789, éd. M. Rouché, Paris, Aubier, 1942, pp. 176 et s. — Cependant la Foire eût pu adopter d'autres signes traduisibles linguistiquement, représentant une économie de moyens : les sons de trompe, par exemple, comme aux Foires de Champagne, l'ajournement des réunions (introduction d'instants blancs, absence des vocables courants, éventuellement transfert de ces instants à d'autres lieux, soit à d'autres séries de faits).
page 860 note 2. Cf. R. Michea, « Les vocabulaires fondamentaux », Recherches et techniques nouvelles, Strasbourg, Conseil de la coopération culturelle, 1964, pp. 21-36; R. oreau, « Au sujet de l'utilisation de la notion de fréquence en linguistique », Cahiers de lexicologie, 1961, 3, pp. 140-159; Ch. Muller, « Quelques méthodes d'analyse du vocabulaire », Recherches et techniques, cit., pp. 37- 46; du même, Essai de statistique lexicale : « L'illusion comique » de Pierre Corneille, Paris, C. Klincksieck, 1964, 203 p.
page 860 note 3. Isolement certain, la phase élémentaire de ces recherches faisant apparaître ces textes différents de tout autre élément connu, à l'exception d'autres textes d'actes de la Foire… Ceci, soulignons- le parce que nous cherchons l'utilisation historique et non linguistique.
page 861 note 1. Encore lui-même pétri de redondance : le vocable étant expressif dans la situation donnée, c'est-à-dire dans l'instant de l'affirmation. La redondance, « fait de langage », n'est pas uniquement « la contrepartie nécessaire du bruit ». Cf. P. Guiraud. « La mécanique de l'analyse linguistique », Études de linguistique appliquée, 1963, n° 2, p. 140. Elle est également « élément de la langue ».
page 861 note 2. Voy. Banque et crédit en Italie au XVIIe siècle, IIe partie, ch. 1er, § 2 : Le « sentiment du marché » et la signification de la conjoncture.
page 861 note 3. Cf. E. Faucher, « Une lecture monosémique des temps français », Études de linguistique appliquée, 1967, n° 5, pp. 53 et s.
page 861 note 4. Cf. Marache, M., « Adjectif prédicat et adverbe », Mélanges Jean Fourquet, Paris, Klincksieck, C., 1969, pp. 191–207.Google Scholar
page 861 note 5. Nous y reviendrons plus loin.
page 862 note 1. Voy. par exemple, Sommers, H. H., s.j., Analyse mathématique du langage. Lois générales et mesures statistiques, I. Paris, Nauwelaerts, B., 1959, 40 pGoogle Scholar.
page 862 note 2. Cf. R. Michea, « La notion de situation en linguistique appliquée », Études de linguistique appliquée, p. 14. Cf. d'autre part, J.-P. Sartre, Critique de la raison dialectique. T. I, Théorie des ensembles pratiques, Paris, N.R.F., 1960, pp. 165 et s. : du jugement au pratico-inerte, pp. 383, 643 et s.
page 863 note 1. Cf. Entretiens sur les sciences de l'homme. Un essai collectif de coordination. Document n° 1. Collection du Centre d'études des problèmes humains, Paris, Hermann, 1937, Postface d'A. Huxley, p. 148.
page 864 note 1. Le texte court limite le résidu de diversité; le caractère entièrement résiduel limiterait le texte jusqu'à le faire disparaître, la contradiction n'étant pas admise.
page 866 note 1. Comme signe propositionnel, le texte est un choix de sens, de significations, de situations. Le lexique en dépend. A la limite parce que le mot change et les fonctions des mots se combinent, la présence des mots est la fonction communiquée et qu'il reste à interpréter, à ordonner. Cf. A. Shalom, « L. Wittgenstein, du langage comme image au langage comme outil », Langages, 1966, n° 2, pp. 96-107.
page 867 note 1. Dans la langue courante, altération est « changement de bien en mal » (Littré, et Petit Dictionnaire français, Larousse. Mais Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical, 10e éd., Paris, Didier, 1850, distingue : « changement et, le plus ordinairement, de bien en mal »).
page 867 note 2. Le « néologisme » est « étrange » (d'Alembert) et « froid » (Millevoye) (Littré).
page 867 note 3. Cf. Steiner, R., La philosophie de la liberté, Observations de l'âme conduites selon la méthode scientifique, Paris, Fischbacher, 1963, p. 93.Google Scholar
page 867 note 4. Stérile pour être agréée, stérile si interdite. Cependant, la « langue des Foires » n'a certainement pas un des caractères des « langues spéciales », celui de constituer une réserve qui peut venir à « prendre place dans le développement linguistique normal, comme corollaire du sectionnement, lui aussi normal, des sociétés générales en sociétés secondaires ». Voy. A. Van Gennep, « Essai d'une théorie des langues spéciales », extrait de la Revue des études ethnologiques et sociologiques de Paris, 1908 (repr. Paulet, 1), p. 10. Cf. B.L. Whorf, Linguistique et anthropologie. Les origins de la sémiologie, Paris, Denoël, 1969, et A. Korzybski, Le rôle du langage dans les processus perceptuels, New York, 1966. — De ce point de vue on peut voir que les langues vaincues ou qu'utilisent les vaincus deviennent des « langues spéciales ». Voy. à ce sujet, E. Werner, « Popular idéologies in late Médiéval Europe : Taborite Chilliam : and its antécédents », Comparative studies in Society and History 1959-1960, vol. 2, p. 346, en particulier sur la mise en accusation des langues écrites par les révoltés. Voy. par exemple aussi, Guiraud, P., Le jargon de Villon ou le Gai Savoir de la Coquille, Paris, N.R.F., 1968.Google Scholar Que dire des bilans de ces langues? Voy. encore par exemple, Dauzat, A., « Etudes linguistiques sur la Basse-Auvergne. Phonétique historique du patois de Vinzelles (Puy-de-Dôme) », Université de Paris, Bibliothèque de la Faculté des Lettres, 1897, 1, IV, p. 117 et le bilan.Google Scholar
page 868 note 1. Mais sans théorie! Voici un cadre où les situations et les noms qu'ont « reçus les situations » influent particulièrement sur le comportement. « L'historicité » est disparue, ou elle n'est pas gênante, la « pensée occidentale » est aussi bien opérationnelle lorsque l'efficacité l'emporte. Ce dont elle essaye de se passer, c'est la théorie. Cf. B. L. Whorf, « Rapports du comportement et de la pensée pragmatique avec le langage », dans Linguistique et anthropologie, en particulier, pp. 102 et s.
page 868 note 2. On pense à C. K. Ogden, l'inventeur du « Basic English », psychologue, créateur de l'orthologie. Pourtant les simplifications existent couramment, en dehors des schémas efficaces comme ceux des Foires. Le cadre de travail qui définissait des « situations salariales », crée également des « situations linguistiques ». R. Michea, ( « La notion de situation », cit.), cite; p. 10, un passage lumineux de l'Encyclopédie : « C'est par l'extrême habitude de converser les uns avec les autres que les ouvriers s'entendent et beaucoup plus par le retour des conjectures (c'est-à-dire de circonstances identiques) que par l'usage des termes. Dans un atelier, c'est le moment qui parle et non l'artiste ». Cf. au sujet de la « situation salariale », J.-G. da Silva, « La part des salaires dans le revenu national comme question historique », 3e Conférence internationale d'Histoire économique, I.
page 868 note 3. Cf. Guiraud, P., « The semic matrices of meaning », Information sur les sciences sociales, 1968, fasc. 2, pp. 131–139.CrossRefGoogle Scholar Voyez en outre, E. Arcaini, « Semantica e lessico », Linguistica et stile, 1967, a. 2, n° 3, p. 333.
page 869 note 1. Schopenhauer n'a pas été « un mauvais nommeur », mais c'est seulement aujourd'hui qu'on peut donner toute sa valeur à sa conception de la « représentation, qui sert de point de départ à toute connaissance et a pour forme primitive et essentielle le dédoublement du sujet et de l'objet ».
page 869 note 2. Voy. Manczak, W., « Fréquence et évolution », Statistique et analyse linguistique, Colloque de Strasbourg 20-22 avril 1964, Paris, P.U.F., 1966, p. 99.Google Scholar
page 869 note 3. Voy. C. K. Ogden, The Abc of psychology, p. 13.
page 869 note 4. Voy. Hamilton, W., Discussion on philosophy and llterature, 1852, pp. 32–33.Google Scholar
page 869 note 5. Voy. de Vaugelas, C. F., Remarques sur la langue française, Paris, 1647. Préface.Google Scholar
page 869 note 6. Montaigne qui considérait « vice et folie » « d'aller désirant le commandement de peu en un état populaire », avait relevé l'influence des serviteurs sur la langue des nobles. Or « le peuple n'est maistre que du mauvais usage » (Montaigne, Essais, liv. III, ch. IX : De la vanité).
page 869 note 7. Voy. J.-G. Herder, Journal de mon voyage (1769), pp. 145, 167, 168, 179, etc. Montaigne, Essais, liv. III, ch. IX, avait écrit qu' « une police c'est comme un bâtiment de diverses pièces jointes ensemble d'une telle liaison qu'il est impossible d'en ébranler une que tout le corps ne s'en sente ».
page 869 note 8. Naturellement, l'exemple le plus clinquant de l'action des forces de l'ordre sur la langue. Voy. F. Brunot, « La langue judiciaire dans la tourmente révolutionnaire ». Mélanges offerts à M. Nicolas Iorga, Paris, 1933, pp. 147-166.
page 869 note 9. Voy. de Roover, R., L'évolution de la lettre de change, XIVe-XVIIIe siècles, Paris, 1953, pp. 51 et s.Google Scholar Il semble bien excessif de dire que « la théorie s'accordait avec la pratique » alors que la fixation du prix du marché eût condamné la « vente des traites à un prix différent », que les docteurs « se livrent à des prodiges de subtilité pour approuver certaines transactions et en condamner d'autres », que « théologiens et juristes ne réussirent jamais à dissocier les divers éléments dont se composait le bénéfice ou la perte du cambiste ». Cf. ibidem, pp. 173,176,177,178,179,180,181, etc.
page 870 note 1. Voy. Bossuet, Discours sur l'histoire universelle (texte de 1700), Paris, 1845, Seconde partie, ch. 1, p. 135, Troisième partie, ch. 2, pp. 342 et 347. Cf. Fénelon, Lettre à l'Académie sur les anciens et les modernes, p. 142, mais aussi, Projet de grammaire.
page 871 note 1. Après que l'utilisation progressive du nombre et l'expérience élargie de l'observation aient fait reprendre, vers la fin du xvm° siècle, l'analyse critique des relations sujet-objet, et celle du temps. Voy. d'autre part, par exemple, J. Moreau, « Sénèque et le prix du temps », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1969, 4e série, n° 1, pp. 120-122.
page 871 note 2. Voy. A. Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, p. 1179.
page 871 note 3. « The words themselves do not crystallize random feeling. The words must be spoken by people who are strategically placed, and they must be spoken at the opportun moment. Otherwise they are mère wind ». Lippmann, W., Public opinion (1922), New York, Pélican Books, 1946, p. 167.Google Scholar
page 871 note 4. Bernard, G., « Redondance, répétition, récurrence », Études de linguistique appliquée, 1967, n° 5, pp. 16–39.Google Scholar
page 871 note 5. Présentation des techniques et des théories, dans Anzieu, D., Martin, J.-Y., La dynamique des groupes restreints, Paris, P.U.F., 1968, 284 p.Google Scholar, et encore un ensemble de travaux éd. Weulner, D., Décisions, Values and Groups, Oxford, Pergamon Press, 1960, 348 p.Google Scholar, et en particulier William A. Scott, « Personal values and group interaction », pp. 154-177. Cf. d'autre part, Sartre, J.-P., Critique de la raison dialectique. T. 1, Théorie des ensembles pratiques, Paris, N.R.F., 1960, pp. 165 et s.Google Scholar : du jugement « au pratico-inerte », pp. 231 et s., 380 et s., sur la découverte dans le groupe d' « un certain moment de l'expérience », et de 1' « organicisme naïf comme relation immédiate de l'individu au groupe… », pp. 643 et s., etc.
page 872 note 1. Cf. Mazzaroli, I., « Il problema delP « adaequatio » fra linguistica e cibernetica », Lingua e stile, 1967, n° 3, pp. 335–347.Google Scholar
page 872 note 2. Bachelard, G., L'intuition de l'instant, Paris, Gonthier, 1966, pp. 105–106.Google Scholar
page 872 note 3. Cf. par exemple, L'Héritier, Ph., Les méthodes statistiques dans l'expérimentation biologique, Paris, C.N.R.S., 1949, 95 p.Google Scholar
page 872 note 4. Cf. Braudel, F., « La Catalogne plus l'Espagne de Pierre Vilar », Annales, E.S.C., 1968, n° 2, p. 379.Google Scholar
page 872 note 5. Hjelmslev, L., Prolégomènes à une théorie du langage (1943), Paris, Ed. de Minuit, 1968, p. 18.Google Scholar On sait que Hjelmslev est à l'origine de très importantes recherches de sémantique structurale.