1. Cahiers, t. XXI, p. 424.

2. Apologie pour l'histoire ou métier d'historien (Cahiers des Annales, 3, cinquième édition, 1964).

page 155 note 1. F. Le Lionnais, « Science et Politique nationale », in Revue politique et parlementaire (juillet-août 1965).

page 155 note 2. Il me plaît de signaler l'hommage rendu dans la récente thèse de Jean Suratteau, (Le département du Mont-Terrible sous le régime du Directoire, 1965) à l'aide d'un «grand disparu », J. Joachim, de Délie, qui fut longtemps le « doyen des historiens d'Alsace » : « au cours de fréquentes visites, nous ressortions toujours nantis d'une foule de renseignements précieux et irremplaçables… » (Avant-propos, in fine. Un « historien local » du Pas-de-Calais m'écrivait récemment : « certains de ces érudits de village ont acquis une notoriété mondiale, comme mon pauvre Edmont, mort dans la misère, après avoir créé avec Gilliéron la géographie linguistique… ».

page 156 note 1. Ainsi G. Thuillier oppose l'apathie routinière, la stagnation technique des faïenciers de Nevers à l'esprit d'entreprise des maîtres de forges du Nivernais. Non moins éclairante la monographie relative à la papeterie de Corvol l'Orgueilleux. Sur l'A.C.M.A. (1950-1963), infra. De même, pour les antécédents lointains (sous le Second Empire en particulier) de la crise du textile alsacien, et particulièrement vosgien. Cf. « Action syndicale dans le textile du Haut-Rhin » in Revue de l'Action populaire, février 1965 (pp. 171-180).

page 156 note 2. De l'Association de Science régionale de langue française I'I.S.E.A. a publié les Colloques. Ainsi Structure et croissance régionale (Colloques 1961-1962), Cahiers I.S.E.A., Économie régionale, Suppl. 130, octobre 1962). Cf. J. Martens, Bibliographie de Science économique régionale (Cahiers I.S.E.A., 1962). Également R. Gendarme, La région du Nord (1954).

page 156 note 3. J. Chardonnet, Géographie industrielle, t. II , 1965), fait place à l'histoire en étudiant les conditions du travail industriel. Inversement, le géographe peut fournir certaines hypothèses de travail à l'historien. Autre exemple du recours à l'histoire par un sociologue : P. Rambaud, Les transformations d'une société rurale, la Maurienne (1561-1962(, 1965, et , déjà, Économie et sociologie de la Montagne : Albiezle- Vieux-en-Maurienne (1962) que nous avions préfacé. Dans l'introduction de son dernier ouvrage, Rambaud écrit ainsi : « Un événement historique, un cadastre, un chiffre importent surtout parce qu'ils sont un condensé de forces sociales, la cristallisation secrète d'un réseau complexe de décisions, d'une existence quotidienne sans eux plus insaisissables encore. Ils sont les réponses stabilisées à de nombreuses démarches. Interroger un chiffre c'est, en fait, interroger un homme… Sous leur valeur identité formelle, les chiffres n'ont pas la même aux diverses époques, ni le même pouvoir d'investigation sociale… » (P. 13.)

page 156 note 4. Voir Réflexions pour 1985 présentées à la Commission Guillaumat. Très significatifs, en effet, sont les rapports de Ducros et Fraisse. La régionalisation de l'économie française en 1985 (ronéotypés) et du professeur Bernard (L'Homme en 1985 : aspects physiologiques et médicaux). Aux problèmes socio-médicaux du passé nivernais, G. Thuillier s'est également intéressé.

page 157 note 1. C'est un des enseignements des Journées d'études sur les forces politiques de la France de l'Est (Strasbourg, 1964). Voir mes « Réflexions d'un historien à propos de l'Alsace », in Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, IV, 1964, pp. 13-20, et surtout les Recherches sur les forces politiques… (Cahiers de l'Association Internationale de l'Est, Sirey, éditeur, 1966).

page 157 note 2. Fort suggestif est l'exposé d'A. Birembault : « Quel bénéfice le technicien peut-il retirer de l'histoire ? » in Revue de Synthèse, 1965 (n° 37-39), pp. 181-268. A cette question, le technicien répond en utilisant conjointement ses propres souvenirs de praticien et l'histoire. Pour lui, « l'histoire détaillée d'une technique et de sa diffusion nécessite l'établissement préalable de monographies régionales » (p. 213).

page 157 note 3. Pour une part, l'historien local est celui qui cherche à « faire l'histoire » de sa profession ou métier : le médecin, l'histoire de son hôpital — l'assureur qui envisage le développement de l'assurance dans sa ville, ou région — le manufacturier, celui de son entreprise. A la base de cette recherche, il y a un véritable sens de la propriété ; on se retrouve très proche de Saint-Phlin dans l'Appel au Soldat, de M. Barrés !

page 158 note 1. Désert, G., « Les sources statistiques de l'histoire de France (Basse-Normandie, xixe siècle », in Annales de Normandie, mars 1965 (pp. 22–52)CrossRefGoogle Scholar.

page 158 note 2. Exemples cités pour 1818, 1837, 1855, 1873 et 1888 (p. SI, n. 22).

page 159 note 1. Article cité, pp. 28, 34, 37, 44 et 51.

page 159 note 2. Voir l'étude récente de P. Pierrard, La vie ouvrière à Lille sous le Second Empire (1965), qui semble marquer une heureuse évolution. G. Thuillier envisage, outre les problèmes socio-médicaux, l'alimentation traditionnelle (infra).

page 159 note 3. Comptes de 1859 (à propos des houillères de La Machine).

page 159 note 4. Cf. sur des retenues analogues (pour l'éclairage, le moteur, etc.), Pierrard, P., op. cit., p. 201.Google Scholar

page 159 note 5. Cf. Thuillier, G., « Pour une histoire monétaire de la France : le rôle des monnaies de cuivre et de billon » in Annales, 1959, pp. 65–90 CrossRefGoogle Scholar et, infra, deuxième partie de cette Préface.

page 159 note 6. P. Pierrard (ibid.).

page 160 note 1. Les relations du « cycle » et des investissements demeurent encore mal précisées. Sur les effets d'entraînement, voir F. Perroux, Les techniques quantitatives de planification (1965), qui procure bon nombre d'hypothèses de travail à l'historien (sur le rôle de l'innovation, particulièrement).

page 160 note 2. Par ex. la thèse, fort remarquable, de P. Pierrard (op. cit.) n'a guère regardé après 1870 et pas beaucoup avant. C'est, par contre, le grand mérite de celle de M. Lévy-Leboyer (Les banques européennes et l'industrialisation internationale dans la première moitié du XIX^e siècle, 1965), que d'avoir remonté jusque vers 1750-1770.

page 161 note 1. L'histoire des assurances souvent négligée dans l'histoire financière, celle de l'alimentation dans l'histoire sociale et, particulièrement, ouvrière.

page 161 note 2. Les Vignerons de la Cóte d'or au XIX^e siècle (1957).

page 161 note 3. Ainsi la psychologie de l'ouvrier métallurgiste. Cf. Vial, J., « L'ouvrier métallurgiste français », in Droit Social, 1950 (pp. 58–68)Google Scholar.

page 161 note 4. J. Coutin, Transformations de l'économie et de la vie dans une commune rurale de la Limagne, Saulzet depuis 1914, sur le passage de la faucille à la faulx. « L'invention en métallurgie (et ses conditions) », in Revue d'Histoire économique et sociale, 1949, pp. 233-273. Cet auteur achève une thèse sur la métallurgie française de 1814 à 1864. Ajouter A. Thuillier, Emile Martin (1794-1871), publication de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nevers et de la Nièvre (1964).

page 162 note 1. Qu'on pense seulement aux archives notariales. Cf. Massé, P., « A travers un dépôt de minutes notariales », in Annales historiques de la Révolution française, 1953, pp. 297–315.Google Scholar

page 162 note 2. Y. Gaillard et G. Thuillier, « Sur la thésaurisation », in Revue Économique (septembre 1965).

page 162 note 3. Cf. R. Mandrou, Introduction à la France moderne. Essai de psychologie historique (1500-1640), 1961 ; et De la culture populaire aux XVII^e et XVIII^e siècles (1964).

page 163 note 1. Nous soulignons : F. et Fourastié, J., Les écrivains témoins du peuple (1964), pp. 343–366.Google Scholar Le Play a décrit l'affinage nivernais en 1843.

page 163 note 2. Cf., à ce sujet, P. Léon, Les techniques métallurgiques dauphinoises au VXIII^e siècle (1961).

page 164 note 1. Cf. Y. Hilaire, « Les missions intérieures face à la déchristianisation pendant la seconde moitié du xix^e siècle », in Revue du Nord (janvier-mars 1964), pp. 51-68.

page 164 note 2. La Franche-Comté (” Les régions de la France », 1905), p. 64. C'est notre exergue à L'Alsace au début du XIX^e siècle, t. II (1959).

page 165 note 1. Par exemple, il n'existe pas d'inventaire détaillé du Fonds Joly de Fleury, capital, cependant, pour l'histoire provinciale. Nous nous permettons de renvoyer a notre article, « Problèmes de la recherche II. Catalogues et bibliographie de l'histoire de France », in Annales, 1964 (pp. 1147-1156).

page 165 note 2. Trois essais sur histoire et culture (Cahiers des Annales, 2, 1948).

page 165 note 3. Sur cette situation actuelle de l'histoire, rappelons l'étude de R. Kaes, les Ouvriers français et la culture (Enquête 1958-1961), 1962 (ronéotypé, Dalloz éditeur) ; chapitre sur « la curiosité du passé : l'histoire », pp. 203-212) : 61 % des ouvriers manifestent de l'intérêt pour l'histoire, 53 % des non-syndiqués, 70 % des responsables, etc. Une sociologie de cette connaissance de l'histoire par groupe social révélerait, vraisemblablement, de singulières disparités régionales.

page 165 note 4. Voir les cartes p.p. J. Hassenforder, La diffusion du périodique français (histoire et géographie), publication du Centre d'études économiques (1957).

page 165 note 5. Qu'on nous permette encore de renvoyer à notre article « Problèmes de la recherche, III. Pour une politique des Sociétés Savantes », in Annales, 1965, pp. 315-326). De la correspondance reçue à ce propos, il nous plaît de détacher l'extrait suivant, quant aux Sociétés Savantes : « leurs membres ont un défaut terrible, l'indépendance ; ils ne croient ni aux parti pris, ni aux consignes, ni aux intrigues, ils n'ont pas l'échiné souple ni le caractère facile. Tant pis, mais ils ont le savoir, l'expérience, le désintéressement, le feu sacré. On peut fabriquer en série dans nos facultés un documentaliste, un agrégé, voire un docteur es lettres ; leur diplôme obtenu, il leur faudra se mettre à l'école des faits, des monuments, des textes, se renseigner auprès de qui, sinon de nous. Nous serons indulgents, nous leur ferons gagner du temps, vingt ans de patient labeur ignoré, accumulé, ouvert à tous… ». Notre correspondant nous précisait en même temps l'existence de neuf ou dix sociétés savantes dans le seul Pas-de-Calais ! Il faut aussi signaler les Actes des deux premiers Colloques des Présidents des Sociétés Savantes (à Lyon, 1964, et Nice 1965), p.p. le Comité des Travaux historiques et scientifiques (1965-1966).

page 166 note 1. La Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe publie, outre des Mémoires, un bulletin mensuel. Les Amis du Vieil Annecy viennent de consacrer le dernier numéro d'Annesci (11-1964) à l'évolution actuelle de leur ville (1954-1962), par R. Blanchard, La Revue du Bas-Poitou et des Provinces de VOuest, également soucieuse de l'actualité, a publié d'Y. Chataigneau, « L'avenir de la France et la région de demain » (marsavril 1965) et, déjà en 1961, de J. P. Soisson, « Difficultés et espoirs de l'action régionale. Deux ans d'expansion dans les Deux-Sèvres (1958-1960) ».

page 166 note 2. Voir le rapport de M. Baudot au groupe Archives du V^e Plan. Il faudrait également des manuels d'histoire locale pour adultes ; le livre de poche en tient lieu en Allemagne, en Angleterre, pas encore tout à fait en France. Signalons, d'une part, G. Cabourdin et J. A. Lesourd, La Lorraine (Histoire-Géographie) publication de la Société Lorraine des études locales dans l'enseignement public (1960) outre son Bulletin (nouvelle série depuis 1956) ; d'autre part, A. G. Manry, R. Seve et M. Chaulanges, L'Histoire vue de l'Auvergne, publication du service éducatif des Archives départementales du Puy-de-Dôme (3 vol. 1951-1959). Voir aussi : H. Forestier, L'Yonne au NIN^e siècle (1800-1848), Introduction par J.-P. Rocher (Archives du Département de l'Yonne, 3 vol. 1959 et 1963).

page 166 note 3. P. Raveau, L'agriculture et les classes paysannes dans le Haut-Poitou au XVI^e siècle (1926) et Essai sur la situation économique et l'état social en Poitou au XVI^e siècle (1931). Dr L. Merle, La métairie et l'évolution agraire de la Gâtine poitevine de la fin du Moyen Age à la Révolution (ayant pris place fort heureusement dans la collection Terre et Hommes (1958)).

page 167 note 1. Ainsi dans tel village du Morvan. Voir les conclusions d' Thuillier, A., « Semeiay de 1793 à 1795 », in Actes du 87^e Congrès National des Sociétés Savantes, Poitiers 1962 (1963), pp. 233–268 Google Scholar.

page 167 note 2. « Si j'avais à récrire les Jacobins de Colmar… », in Saisons d'Alsace, n° 9 (Hiver 1965).

page 167 note 3. P. Pierrard (op. cit.) note ainsi, à propos de la thèse de G. Duveau, qui fit date ( LaVie ouvrière en France sous le second Empire, 1946) : « ce classique auquel on a pu reprocher de reposer sur un trop petit nombre de sources et souvent contestables, est singulièrement ignorant des choses lilloises » (p. 8).

page 167 note 4. C'est le vœu du groupe « Archives » de la Commission de l'Équipement culturel du V^e Plan. Voir également les rapports de J. Richard et J. Vidalenc sur les inventaires d'archives. Ces rapports du groupe dont G. Thuillier fut le rapporteur général, feront l'objet d'une publication prochaine.

page 168 note 1. Je pense aux Rapports des Procureurs Généraux, riches d'indications de toutes sortes. La Commission d'Histoire économique et sociale de la Révolution française a publié dans ses « Bulletins » des études de la population pendant la Révolution et l'Empire, par M. Reinhard (1959-1960) et sur l'émigration, par M. Bouloiseau (1961).

page 168 note 2. Faut-il ajouter encore qu'en dehors de la collection Que sais-je ? (avec quelques bons titres assurément) aucune collection d'histoire provinciale n'a été entreprise depuis la guerre. De bons manuels d'histoire locale « pour honnête homme » sont plutôt rares. Or le besoin existe et la clientèle serait, croyons-nous, nombreuse. Des histoires de Bordeaux, de Besançon, de Lille sont, il est vrai, en cours de publication, ou de préparation.

page 169 note 1. Désert, G., article cité, p. 52 Google Scholar.

page 169 note 2. De G. Thuillier encore, « Crédit et économie sous l'Empire : les “Notes sur la Banque ” de Fiévée (1806) », in Revue d'histoire économique et sociale, 1963 (pp. 56-68).

page 169 note 3. Ajouter d'E. en O., la route (ultérieure) de Clamecy à Nevers. On n'a guère, en effet, travaillé à l'amélioration du réseau routier qu'à l'époque de Louis-Philippe. Voir R. Baron, « Histoire d'une route, la Nationale 77 », in Nivernais-Morvan, mai 1959-mai 1960.

page 169 note 4. Voir encore R. Baron, « Une famille nivernaise de marchands de bois : les Tournouer », in Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy (1957).

page 169 note 5. A. et L. Mirot, « La réunion de Clamecy au département de la Nièvre » (ibid., 1946).

page 170 note 1. Decize, en 1832, devait entretenir 6 km. de route pour évacuer son charbon jusqu'à la Loire. Des chemins de fer seront construits par les houillères : 7 km., ouverts en 1843, les relieront alors au canal du Nivernais ( Lévy-Leboyer, M., op. cit., p. 314 Google Scholar et n. 13).

page 170 note 2. A. J. Tudesq, Les grands notables en France (1840-1849), 1964 (voir à l'Index des noms de lieux, V° Nièvre) et A. Daumard, La Bourgeoisie parisienne de 1815 à 1848 (1963). L'auteur ne fut autorisé à consulter les minutes notariales qu'à la condition de respecter un strict anonymat : ainsi Narcisse L(afond) ainsi désigné, mais « député de la Nièvre », il est vrai, selon une note (p. 314) !

page 170 note 3. Il n'est pas tout à fait exact de dire que la fortune des Dupin soit bâtie sur les forges et les bois ! Cf. Baron, R. « La Bourgeoisie de Varzy au xvii^e siècle », in Annales de Bourgogne, 1964, pp. 161–208.Google Scholar On attendait, dans la thèse précitée de Tudesq, « un morceau de bravoure » sur les Dupin, au moins sur Dupin aîné — le « Monarque de Clamecy », cette personnalité typique, sinon créatrice, de la Monarchie de juillet !

page 171 note 1. Voir aussi Ph. Vigier, Essai sur la répartition de la propriété foncière dans la région alpine, son évolution des origines du cadastre à la fin du second Empire (1963) qui conclut à une « frénésie d'achat” avant 1848 » et à une « frénésie de morcellement et de vente sous le second Empire », en utilisant alors l'Enquête agricole de 1866.

page 171 note 2. Cf. G. Debien, Avant la révolution agricole, les prairies artificielles dans le Sud du Haut-Poitou (XVI^e-XIX^e siècle), publication de la Section d'histoire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Dakar (1964).

page 171 note 3. Voir P. de Saint-Jacob, Documents relatifs à la communauté villageoise en Bourgogne du milieu du XVII^e siècle à la Révolution (1962) et, pour comparaison, Bigay, A., « Les communautés paysannes dans la région de Thiers », in Actes du 88^e Congrès National des Sociétés Savantes, Clermont-Ferrand 1963 (1964), pp. 843–859 Google Scholar et Dussourd, H., « La dissolution des communautés familiales agricoles dans le Centre de la France », in Actes du 89^e Congrès… Lyon 1964 (t. I, 1964), pp. 309–319 Google Scholar.

page 172 note 1. La référence s'impose aux travaux de M. Devèze, La vie de la forêt française au XVI^e siècle (1961), Histoire des Forêts (Que sais-je î 1965) et note d'orientation de recherche dans le Bulletin de la Section d'Histoire moderne et contemporaine du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1962, pp. 49-58.

page 172 note 2. Sur l'alimentation et l'habitat rural, J. Drouiixet (Folklore du Nivernais et du Morvan, 1961) est suggestif, quoique imprécis quant aux dates et aux localités. Les transformations sont, il est vrai, fort difficiles à dater, G. Thuillier en convient volontiers.

page 172 note 3. A la différence de l'Alsace ! Voir L'Alsace au début du XIX^e siècle, t. II, p. 18 (institués dans le Bas-Rhin dès 1810, en 1825 dans le Haut-Rhin).

page 172 note 4. Voir A. Thuillier, « La crise des subsistances dans la Nièvre (1846-1847) », insistant sur la psychologie des populations. La crise devait provoquer la prise de conscience de certains problèmes agricoles (Actes du 90^e Congrès des Sociétés Savantes, Nice 1965, à paraître).

page 172 note 5. Cf. M. Cl. Martin, « Les abandons d'enfants à Bourg et dans le département de l'Ain à la fin du XVIII^e siècle et dans la première moitié du xixe », in Cahiers d'histoire, 1965, 2, pp. 135-166.

page 172 note 6. Sur la déchristianisation, voir Colloque d'histoire religieuse (Lyon, octobre 1963), pp. 123-154 et Cahiers d'histoire, 1964-1, pp. 89-119. Très suggestif est C. Marcilhacy, Le diocèse d'Orléans au milieu du XIX^e siècle (1964).

page 173 note 1. Avec le même souci des « sources » et des « obstacles statistiques », G. Thuillier avait étudié « La formation du revenu dans le département de l'Hérault », in Revue Économique, 1961, pp. 956-999.

page 173 note 2. Cf. P. Bleton, « Les banquiers français font-ils un bon usage de l'argent î », in Le Monde, 22, 23, 24, 27 et 28 avril 1965 et S. Comte, « Les banques sont-elles assez sévères à l'égard de leurs clients ? »(Ibid., 18 juillet 1965).

page 173 note 3. Rappelons de G. Thuillier, outre l'article précité « Pour une histoire monétaire… », Annales, 1959), « Troubles monétaires à Bordeaux en 1810 », in Annales du Midi, 1961, pp. 403-408, ainsi que « Spéculations sur l'or et l'argent en 1857», in Annales 1962, pp. 722-731. A paraître, « La crise monétaire de l'automne 1810 », in Revue Historique.

page 173 note 4. Sur la période antérieure, exposition récente, au Musée parisien des Arts décoratifs, Faïences de la Renaissance à la Révolution (1965). Il y aura une renaissance de la faïence d'art sous le second Empire. Dans les papiers du chimiste Hellot à la Bibliothèque de Caen se retrouve un mémoire sur la faïence que l'on peut attribuer à Réaumur. Cf. J. M. JANOT, Recherches sur les faïences d'Épinal (1960).

page 174 note 1. de Gaulejac, Bernard, Nivernais, Morvan, Puisaye (1958), p. 54 Google Scholar.

page 174 note 2. L'église du Ouagne renferme un maître-autel en fonte de style néogothique donné par la famille Rambourg et provenant certainement de la fonderie de Fourchambault (Ibid., p. 57). Le « Château-Vert », bâti au siècle dernier aux environs de Clamecy par les Rambourg, est devenu la colonie de vacances de la ville de Saint-Maur.

page 175 note 1. Vue d'ensemble, mais fort détaillée, de M. Lévy-Leboyer (op. cit.), quant à la métallurgie, « seconde étape technique » de l'industrialisation dans la première moitié du xix^e siècle et aux investissements. Exemple précis par ailleurs d'A. Thuillier, La Fonderie de Fourchambault (1825-1835). En 1830, E. Martin songe à de nouveaux ateliers pour monter des chaudières de machines à vapeur ; en 1830 encore il semble avoir eu l'idée de construire une fabrique de locomotives; dès 1838, il installe des bureaux d'études à Paris. Actes du 88^e Congrès National des Sociétés Savantes, Clermont- Ferrand, 1963 (1064), pp. 475, 477 et 483.

page 175 note 2. Cf. Leuilliot, P., « Le bilan d'un colloque international : « Charbon et Sciences Humaines », in Annales, 1964, pp. 55–79 CrossRefGoogle Scholar. Voir les Actes de ce Colloque (1966). Pour comparaison, R. Ratel. « L'industrie métallurgique du fer en Côte d'Or au NiNe siècle », in A travers notre Folklore et nos dialectes (publ. par l'Association bourguignonne des Sociétés savantes), t. II, Dijon, 1966, pp. 96-158.

page 175 note 3. Voir P. Cornu, « Les grèves des flotteurs de l'Yonne aux xviii^e et xix^e siècles », in Les cahiers du Centre, janvier 1911 et « Clamecy et le Coup d'État de 1851 », Bulletin (hors série) de la Société… de Clamecy 1951. Sur la « turbulence » des bûcherons du Gâtinais et de la « marine » de Gien, C. Marctlhacy, op. cit. — Pelloile, F., « Le procès des Mariannes du département du Cher (1851-1852) », in Mémoires de l'Union des Sociétés Savantes de Bourges (1959-1960, pp. 123–158.Google Scholar

page 176 note 1. Thuillier, Ajouter A., « Aux origines de l'acier Martiin, (fragments inédits de ses Carnets », in Actes du 86^e Congrès des Sociétés Savantes, Montpellier 1961 (1962), pp. 341–381 Google Scholar. Pour comparaison, Herrendschmidt, D., « Les caisses de secours entre ouvriers à Mulhouse de 1800 à 1870 », in Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1958, pp. 89–113.Google Scholar

page 176 note 2. Nous suivons ici J. F. Lorit, La décentralisation industrielle dans le département de la Nièvre (École Nationale d'Administration, promotion 1964, mémoire de stage). Ces mémoires représentent maintenant une masse importante d'études documentaires pour les historiens des années 1946-1965.

page 177 note 1. Autour d'une Bibliothèque (Pages offertes à M. Charles Oursel, Dijon, 1942.