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Un type de migration temporaire actuelle: La migration viagère

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Les formes de déplacements humains sont nombreuses. Les migrations se font tantôt en masses compactes, tantôt par petits groupes ou individuellement. Mais la durée des déplacements ou des absences et leur répétition apportent aux migrations des nuances variées dans le temps et dans l'espace. Géographes, historiens, économistes ont cherché à classer les courants migratoires et ils ont distingué les migrations temporaires des migrations définitives. Mais que de formes entre le déplacement local régulier et quotidien et la migration lointaine permanente ou définitive !

Les courants migratoires temporaires comportent plusieurs degrés : migrations alternantes quotidiennes entre la ville et sa banlieue ou entre zones de régions industrielles, migrations hebdomadaires, migrations saisonnières, migrations polyannuelles reposant sur des absences de plus ou moins longue durée. Si certains courants comme les migrations saisonnières semblent s'être fortement atténués depuis le XIXe siècle, d'autres, au contraire, se sont maintenus ou développés.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1947

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References

Page 413 Note 1. Des renseignements sur cette migration viagère en Corse sont donnés par Bigot, « Les mœurs rurales de la Corse », Réforme sociale, Ier mars 1890, p. 283-289. Cet auteur analyse l'exemple de Bastelica (p. 289). — Voir aussi V. Turquan, « Essai de recensement des fonctionnaires et pensionnaires de) l'État », Réforme sociale, 1898 et 1899. La Corse tient la première place pour le nombre des retraités militaires (1er février 1899, p. 220).

Page 413 Note 2. Cf. A. Châtelain, «Peuplement et population du Valromey», Revue de géographie régionale, Études rhodaniennes, Lyon, 1940-41, p. 119-139.

Page 415 Note 1. Cf. Boscary, L'Évolution agricole et les conditions des cultivateurs de l'Aveyron au XIXe siècle, th. Droit, Montpellier, 1909, 320 p., et A. Meynier, A travers le Massif Central, Segalas, Levezou, Châtaigneraie, th. Lettres, Aurillac, 1931, XIX, 490 p.

Page 415 Note 2. Margot-Duclot, (Abbé), « L'Émigration des Hauts-Alpin” en France et à l'étranger », La Réforme sociale, 5e série, 1905, p. 763-785 Google Scholar. L'auteur apporte des renseignements sur les « Américains » de retour qui ont fait construire de petits châteaux dans le Queyras.

Page 415 Note 3. Cf. Boscary, p. 186 et suivantes.

Page 416 Note 1. Chatelain, A., « Cette nouvelle venue : la Géographie sociale », Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, 1946, p. 266-270.Google Scholar

Page 416 Note 2. Voir l'importance de cette migration dans notre essai : « Recherches et enquêtes démogéographiques : les migrations françaises vers le nouveau monde aux XIXe et XXe siècles », ibid., 1947, p. 53-70.