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Documents pour l'histoire du travail et de la sensibilité : Un travailleur, un homme

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Il faudrait ici consacrer plus qu'un compte rendu, une étude détaillée, exhaustive, à un livré qui, outre sa valeur littéraire, constitue un des plus importants documents, sur la psychologie ouvrière et l'expérience des métiers, parus depuis longtemps en France. A vrai dire, Travaux, de Georges Navel, ne s'adapte à aucune des cases jusqu'ici ouvertes, où se rangent, par exemple, les ouvrages, intéressants à divers titres, de Pierre Hamp et d'Hyacinthe Dubreuil, les romans « prolétariens » ou « populistes », sur la vie industrielle et urbaine, d'Eugène Dabit, Henry Poulaille, André Philippe, Maurice Lime et Jean Pallu. Nous trouvons ici, à travers un récit plein d'art et de subtilité, une réflexion psychologique et technique sur les métiers, riche d'observation et d'expérience humaines.

Type
Mises au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1947

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References

1. Paris, Stock, 1945, Préface de Paul Géraldy, in-12, 222 p.

2. Parmi ces derniers, rappelons ici La Zone verte, de Dabit, Gallimard, 1935 ; — Le Pain Quotidien, de Poulaille, Grasset, 1931 ; — L'Acier, d'André Philippe, Editions Sociales Internationales, 1937 ; — Pays Conquis, de Maurice Limb, ibid., 1936 ; — L'Usine, de Jean Pallu, Rieder, 1931.

page 91 note 1. P. 3l4.

page 91 note 2. P. 216.

page 91 note 3. P. 28.

page 91 note 4. V. Lucien Febvre, « La Sensibilité et l'Histoire », Annales d'Histoire Sociale, janvier-juin 1941.

page 92 note 1. P. 67.

page 92 note 2. P. 69.

page 92 note 3. P. 163-174.

page 92 note 4. P. 169-170

page 93 note 1. « Leur pensée n'est pas occupée par ces préoccupations pratiques qui absorbent les paysans. Elle est plus philosophique. Leur sagesse »st plus généreuse. En piochant ils remuent de l'éternel. Ils ont, pomme eux, te parole tente, ils ne peuvent dire que leurs pensées les plus simples, exprimer le moins important d'eux-mêmes. Le métier noue son homme à la gorge, il ne laisse die la souplesse qu'aux membres. Beaucoup de ces rêveurs bourrus, qu'on rencontre dans la terrasse, n'ont pas plus de mots pour leurs songeries que pour les faits de leur vie. C'est le silence et, dhei certains, une sorte de beauté rude du visage qui parle pour eux. » (P. 170.)

page 93 note 2. P. 212.

page 93 note 3. P. 68.

page 94 note 1. P. 74.

page 94 note 2. P. 222.