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Institutions médiévales : Un livre, une méthode

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Léo Verriest, historien belge, vient de consacrer un livre remarquable aux institutions médiévales. Voici un exposé rigoureux, suggestif, solidement construit sur les textes, une fresque tracée avec vigueur et compétence ; voici des problèmes anciens, placés dans un éclairage nouveau : nous pensons particulièrement aux chapitres que l'auteur consacre aux classes sociales et aux villes neuves. Mais il s'agit ici, pour nous, de faire la critique de l'ouvrage, c'est-à-dire de nous engager pour ou contre. Nous pourrions passer en revue chacune des questions traitées et les discuter ; mais, en parcourant nos notes, nous nous apercevons que nos remarques ne portent jamais sur les faits allégués, — Verriest est un historien rompu au métier, on le sait, — elles ne portent jamais sur la nature de ses conclusions, mais toujours sur leur optique.

Type
Débats et Combats
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1949

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References

page 23 note 1. Institutions médiévales : Introduction au « Corpus des Coutumes et des Lois de chefs-lieux de l'ancien comté de Hainaut ». Dans Le Hainaut, Encyclopédie provinciale, sous la direction de L. Losseau, mars 1947.

page 24 note 1. Si l'on considère, à la suite de Léon Levillain (Note sur l'immunité mérovingienne), que celle-ci est d'abord un privilège fiscal, il n'y a pas de doute que l'immuniste ait pu exercer pendant le haut moiyen âge tous tes pouvoirs publics et par conséquent toute la justice.

page 25 note 1. Ce n'est pas parce que le propriétaire d'un domaine crée un marché neuf ou établit un nouveau bureau de tonlieu en dehors de toute commission royale à la fin du Xe siècle qu'on peut en inférer que le droit de marché et le droit de tonlieu sont des droits émanés de la seigneurie. Le propriétaire du domaine, l'immuniiste, ou le seigneur si l'on veut, une fois mis en possession des droits réguliers en usent tout naturellement pour organiser leur exercice sur leur terre. Voir Verriest, p. 74 ; le cas cité concerne un domaine immunitaire.

page 26 note 1. [Sans quoi — ne sera-t-il pas permis de le noter d'un mot ? — c'est tout l'effort des Annales qui est vain. Et je ne ipense pas qu'il soit vain. Pour en fournir la preuve, il faudrait deux pages de bibliographie : deux pages consacrées à énumérer les livres et les mémoires qui s'en sont inspirés librement… — L. F.]

page 28 note 1. Voir à ce propos notre étude parue dans Annales (E. S. C.), n° 3, 1947.

page 28 note 2. Cf. R. Doehaerd, Le Tonlieu d'Arras, Mémoires de l'Académie d'Arras, 1943-44.