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La fin des forges catalanes dans les Pyrénées ariégeoises

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

André Armengaud*
Affiliation:
Paris, Lycée Claude-Bernard

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Au milieu du XIXe siècle, l'industrie ariégeoise du fer pouvait s'enorgueillir à bon droit de l'ancienneté de ses origines. Le minerai extrait, depuis le XIIIe siècle au moins, de la mine de Rancié, dans la vallée de Vicdessos, alimentait de nombreuses forges, fabriquant le fer par la vieille méthode « à la catalane » : la fusion directe au charbon de bois.

Jamais, semble-t-il, cette industrie n'a connu pareil développement que vers 1840. Le département de l'Ariège possédait alors de cinquante à soixante forges, dont une cinquantaine en activité. Elles se trouvaient principalement dans l'arrondissement de Foix, qui en groupait une trentaine, surtout dans les cantons de Foix et de Vicdessos. Chaque forge, établie à proximité des forêts, au bord d'un torrent, était une installation, très simple, comprenant normalement un creuset, sa trompe à eau, et un martinet pour l'élaboration du métal.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

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References

page 63 note 1. L'enquête de 1848, faite en période de crise, indique un salaire de 5 à 6 fr. par jour, chiffre moyen, dans la plupart des cantons.

page 64 note 1. Et naturellement, les propriétaires s'efforcèrent de faire surveiller plus sévèrement leurs forêts, et de mettre fin aux tolérances en usage : d'où d'incessants conflits avec les populations montagnardes… Vaste problème qu'il suffira de signaler ici…