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L'économie française au milieu du XVIe siècle et le marche russe

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Pierre Jeannin*
Affiliation:
Paris, Faculté des Lettres

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Grâce aux documents de la douane du Sund, dont les registres ont été rendus accessibles par la large et exemplaire publication de Nina Bang, les trafics de l'Occident avec la Baltique bénéficient d'un éclairage privilégié dans l'histoire si complexe des courants commerciaux des XVIe et XVIIIe siècles. A. C. Christensen a mis en valeur l'importance primordiale de cette documentation pour l'étude du commerce hollandais. De même, en s'appuyant sur les tables de Nina Bang, Walter Kirchner, professeur à l'Université de Delaware, a étudié dernièrement Le commencement des relations économiques entre la France et la Russie. Le titre de ce bon article est peut-être cependant mal adapté aux données mises en œuvre.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1954

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References

page 23 note 1. Pour la période qui nous occupe : I, Tables de la navigation, 1906, — et II, Tables du transport des marchandises, A et B, 1922-1933.

page 23 note 2. Duteh Trade to the Baltic about 1600 (Copenhague-La Haye, 1941). Christensen précise la valeur de la publication par rapport aux comptes eux-mêmes. Il confronte ces derniers avec des sources hollandaises et mesure de façon remarquable le trafic hollandais entre 1560 et 1640. »

page 23 note 3. Rev. Hist., t. CCII, 1949.

page 23 note 4. Historische Zeitschrift, Bd 172, 1951.

page 24 note 1. Sur ces premières apparitions, à la fin du xve siècle sans doute, cf. M. Mollat, Le Commerce maritime normand à la fin du moyen âge, 1952.

page 24 note 2. Voir les critiques justifiées de Christensen, complément indispensable à la consultation des Tables.

page 24 note 3. Dans un léger aperçu rétrospectif du commerce russe des uns et des autres, W. Kirchner ne dégage guère ce qui, dans ce trafic, touchait la France. Pour le sel, cependant, le vieux travail d' Agats, A., Der hansische Baienhandel, Heidelberg, 1940 Google Scholar, donnait quelques éléments.

page 24 note 4. Jean III bloque la navigation vers Narva alors qu'Erik XIV avait voulu la contrôler (voir plus loin).

page 24 note 5. On peut s'en rendre aisément compte en calculant le pourcentage des navires français par rapport aux navires partis de France ; les variations sont énormes.

page 24 note 6. Cette notion, nullement arbitraire, sera justifiée plus loin.

page 25 note 1. Les comptes manquent pour les quatre années 1570-1573.

page 25 note 2. Cf. Christensen, chap. II, p. 20.

page 26 note 1. Dont 56 normands. Le trafic français souffre moins que le hollandais des troubles dans les régions de salines, auxquelles il est beaucoup moins directement lié.

page 26 note 2. La correspondance avec le roi de cet actif et excellent connaisseur des affaires du Nord a été publiée. Lettres de 1575 et 1580-1586 dans Handlingar rôrande skandinaviens historia Bd II, Stockholm, 1824 ; — lettres de 1567-1573 par Bricka, C. F., Indbcretninger fra Charles de Dançay, Copenhague, 1901.Google Scholar

page 26 note 3. H. Hauser, La Pensée et l'Action économique du cardinal de Richelieu, commentaire brillant des textes, surestimant la portée réelle des traités Courmenin.

page 27 note 1. W. Kirchner note fort justement l'attrait de l'Atlantique. Un cas entre plusieurs : une éphémère compagnie du Nord de 1633 trafique avec l'Amérique du Sud. Les projets de relations avec la Moscovie visent toujours, d'ailleurs, au delà, le commerce d'Orient.

page 27 note 2. Comparaison indépendante de l'exactitude des quantités de sel indiquées par les Tables. Le pourcentage d'erreur ne peut guère différer, en une même année, pour le sel français et le sel ibérique. La grande inconnue reste le sel en provenance des ports hollandais. Selon Sneller et Ungek (Bronnen tôt de Geschiedenis van den Handel met Frankrijk), des Français amenaient parfois du sel portugais à Middelburg.

page 27 note 3. Christensen nous semble avoir sous-estimé le rôle du sel français, en considérant la France comme un fournisseur d'appoint en cas de difficultés hispano-hollandaises.

page 28 note 1. D'après des sondages effectués dans le Tabellionage de Rouen (Arch. dép. Seine-Inférieure, Série B, Meubles) pour les années 1576-1586.

page 28 note 2. Sans documentation portuaire française, comment voir clair dans la question des importations? Il faudrait d'abord savoir si, et dans quelle mesure, les cargaisons françaises ramenées du Nord devaient être complétées par des achats aux Hollandais.

page 29 note 1. Elles arrivaient dans le Sund au printemps, à date à peu près fixe.

page 29 note 2. Mickwitz, dans l'ouvrage cité plus loin, montre dans tous ses détails le mécanisme de cet échange à Reval. Le sel était enlevé par cargaisons entières, une fois établi le cours d'échange sel-seigle entre capitaines et marchands de Reval.

page 29 note 3. Nous empruntons directement aux Tables, en additionnant tous les grains, bien que le last varie de l'un à l'autre. Ces chiffres valent naturellement comme ordre de grandeur, et par comparaison avec les années où l'on ne ramène pas de grains.

page 29 note 4. Deux observations. La proportion plus faible de lest, en 1574, 1608 et 1631 correspond aux quelques années (avec 1568 et 1578) où le transport du sel sur bateaux français n'est pas négligeable. En ce qui concerne l'année 1631, l'ampleur de l'importation directe de grains ne semble pas correspondre à la gravité de la crise, attestée à Paris (peste en 1631), à Bordeaux (Inv. sommaire des Arch. de la Jurade, I, p. 188 et 192). Sans doute ne peut-on armer davantage, ou bien l'on se contente d'acheter sur le marché d'Amsterdam.

page 29 note 5. Sur la difficulté à mesurer le mouvement des épices, cf. pour Livourne, Braudel, F. et Romano, R., Navires et Marchandises à l'entrée du port de Livourne, 1547-1611, Paris, A. Colin.Google Scholar

page 29 note 6. De 1574 à 1597, 50 à 60 p. 100 ; 75 p. 100 de 1598 à 1611, puis retombée au niveau précédent, jusqu'à ce que l'indroduction de l'inspection en 1618 fasse monter l'enregistrement à près de 90 p. 100 du trafic réel.

page 30 note 1. Sucre et poivre surtout. Pour les autres produits coloniaux, à l'exception du riz et, plus tard, de l'indigo et du tabac, le détail n'est indiqué dans les Tables que tous les dix ans. Par rapport au volume de leur navigation, les Français semblent tenir une place honorable dans le commerce des épices avec la Baltique.

page 30 note 2. Ce plomb semble remplacer les balles, épisodiquement ramenées jusqu'à ce moment. Le grand marché des métaux se trouve alors à Danzig.

page 30 note 3. Ce domicile ﹛hjemsted) est celui du capitaine — et non le port d'attache du bateau (comme le soutenait N. Bang). Les indications sont donc plus valables par zones que par ports. Reste le problème de l'armement: on ne peut douter que le capital rouennais se trouvait souvent derrière tel navire attribué à de petits ports normands.

page 30 note 4. Trocmé, B. et Delafosse, M., Le Commerce rochelais de la fin du XVe siècle au début du XVIIe A. Colin, 1952 Google Scholar (Coll. « Ports, routes, trafics », n° 5).

page 31 note 1. Un navire, il est vrai, pouvait avoir touché plusieurs ports dans la Baltique (dans ce cas les Tables n'indiquent que le dernier, Danzig, par exemple, après Riga ou Narva). Par l'observation dans les comptes du délai écoulé pour chaque navire douteux entre ses passages vers l'Est et l'Ouest, on verrait du moins ceux qui n'ont eu que le temps de faire l'aller et retour du-Sund à Danzig.

page 31 note 2. Den ryska marknaden i 1500-talets baltiska politik 1558-1595, Lund, 1944.

page 31 note 3. D'après G. Mickwitz, cité plus loin.

page 31 note 4. R. Hailuyt, The Principal Navigations, Voyages…, et F. von Adelung, Kritisch-Uterârische Ubersicht der Reisenden in Russland bis 1700. Il y a aussi d'autres textes, ou moins connus, ou tout à fait neufs, et fort intéressants.

page 32 note 1. Surla question des pelleteries, Fisher, R. H., The Russian Fur Trade,1500-1800, Berkeley, Los Angeles, 1943.Google Scholar L'ouvrage ne répond sans doute pas à des curiosités statistiques exigeantes. Mais peut-on faire mieux?

page 32 note 2. On emploie cette expression avant même la fondation de la ville en 1584, date à rapprocher de la « fermeture » de Narva, 1581.

page 32 note 3. Cette importance est très nettement mise en évidence par Christensen (ouvr. cité, chap. v, p. 15 : « Construction of the routes types of ail traders to the Baltic »).

page 32 note 4. Ainsi Reval reçoit du sel de Danzig, à côté de celui qui arrive en droiture. A la fin du xvie siècle, Danzig, parallèlement à Lubeck, constitue en quelque sorte l'entrepôt du fer suédois. Voir l'article très documenté de Kjell Kumlien, Stockholm, Lubeck und Westeuropa zur Hansezeit dans Hansische Geschichtsblàtter, 1952.

page 32 note 5. Le trafic de Riga est mal connu au xvie siècle, époque pour laquelle les sources dans cette ville semblent particulièrement maigres. Pour le xvn0 siècle, deux articles de E. Dunsdorfs exploitent la documentation douanière suédoise : The Riga grain trade in the XVII th century dans Raltic and Scandinavians Countries, 1937, t. I et Ver Aussenhandel Rigas im XVII. Jahrhundert dans Conventus primus historicorum Rallicorum, Riga, 1938.

page 32 note 6. Aus Revoter Handelsbuchern dans Societas Scientiarum Fennica Commentationes Humanarum Litterarum, t. IX, 8, 1938. A côté de cette élude du marché, l'immense intérêt de ce maître livre tient à l'analyse des mécanismes commerciaux (transports, nouvelles, comptabi lité). Mickwitz fait de sérieuses réserves sur le déclin de Lubeck au début du xvie siècle. Il n'existe pas d'ouvrage plus solide sur les réalités baltiques de l'époque.

page 34 note 1. Observation présentée dans le très intelligent compte rendu du livre d'A. Attman publié par Sven A. Nilsson dans Scandia (Bd. XVI, 1944, 2).

page 34 note 2. La question s'adresse aux historiens du monde slave soucieux de comparatisme et non de « spécialisation », russe ou polonaise. Un profane se risque à la poser sans oublier l'énorme écart de civilisation séparant à cette époque la Russie orthodoxe, à peine sorlie du joug tatar, de ses voisins occidentaux, modelés par le catholicisme et une longue pénétration allemande. Henri Hauser (La Prépondérance espagnole, p. 450) mentionne un voyageur qui a trouvé à Mitau comme en France une Cour fort « polie ». La frontière de cette « culture raffinée » n'est-elle pas aussi celle du marché russe?

page 35 note 1. Voir l'article cité de E. Dunsdorfs.

page 35 note 2. Jan Dabrowski, Baltische Handelspolitik Polens und Litauens im XIVe-XVIe Jahrh., dans Conventus…. L'article malheureusement, comme un trop grand nombre de ceux que confient ce volume riche, mais très inégal, manque de références précises.

page 35 note 3. A. Attman ne les utilise qur pour calculer la balance commerciale dans les ports. Il s'agit en partie d'estimations en douane, en partie de prix d'achats faits pour le compte de la Couronne. La critique de ces données est délicate. C'est un des problèmes auxquels s'attachent actuellement les historiens des prix en Suède.

page 35 note 4. Cette activité se détourne de la mer vers l'intérieur ; plutôt elle abandonne le transport maritime aux Hollandais. La flotte de Danzig diminue au xvi” siècle, le marchand se concentre sur son activité d'intermédiaire entre les producteurs et les Occidentaux. Marian Malowist, Riga und Danzig vom Ausbruch des Dreizehnjàhrigen Krieges bis zum Ende des XVIe Jahrhunderts, dans Conventus….

page 35 note 5. Der Handel Rigas im XVIIe Jahrhundert, dans Milteilungen aus der livlândischen Geschichte, t. 24, Riga, 1930.

page 36 note 1. Sundzollregister und Ostseehandel. Resultate und Problème, dans Conventus…. Les estimations servaient au paiement du centième denier, ad valorem, par les biens non privilégiés, anglais, écossais et français. Le bilan pour les années 1565-1645 donne :

La position anglaise tient à la grosse exportation de draps.

page 36 note 2. On voit dans Mickwitz que les biens les plus précieux gagnaient Lubeck par voie de terre, non par le Sund.

page 36 note 3. Oresundstullràkenskaperna och deras behandling, dans Historisk Tidskrift, 1942, t. II. Cf. du même auteur, Mullilateralism : Baltic Trade and the Mercantilists, dans Econ. Hist. Revietv, 1950, n° 2.

page 36 note 4. La nature même de ces prix exclut de trop grands espoirs dans le degré d'approximation, pour ne pas parler de nombreuses complications et incertitudes de détail.

page 36 note 5. On empruntera encore beaucoup ici à l'article de Sven A. Nilsson, et surtout J'essentiel : le problème des lettres de change, d'ailleurs posé par E. F. Heckscher.

page 37 note 1. S. A. Nilsson s'appuie sur Netta, GH., Die Handelsbezichungen zwischen Leipzig und Ost und SUdosteuropa bis zum Verfall der Warenmessen, Zurich, 1920.Google Scholar

page 37 note 2. Hasse, E., Geschichte der Leipziger Messen, Leipzig, 1875.Google Scholar A. Attman a utilisé aussi les deux ouvrages de Netta et Hasse. Nul doute qu'il y aurait beaucoup à éclaircir dans l'histoire de Leipzig.

page 37 note 3. D'après Denuce, J., La Hanse et les Compagnies de commerce anversoises aux payx baltiques, Anvers, 1938.Google Scholar

page 38 note 1. Claus Nordman, Oberdeutschland und die Hanse, dans Pfingstbldtter des Hansischen Geschichtsvereins, t. XXVI, 1939. Très heureuse synthèse d'une littérature abondante, où le xvie siècle, quoique rapidement traité dans le chapitre final, provoque l'intérêt.

page 38 note 2. Die Hansakauflente in Wiborg, 1558-1559, dans Historiallinen Arkisto, t. XLV, 1939. Publication des statistiques douanières de Viborg pour ces deux années où la ville sert d'étape au commerce de Russie. Leur analyse approfondie, rapprochée de l'étude sur Reval dans le demi-siècle précédent, conduit Mickwitz à insister sur le grand rôle de Lûbeck sur cette route.

page 38 note 3. La seconde partie, la plus longue, du livre d'A. Attman étudie la lutte pour le marché russe, de 1558 à 1595, et retrace pas à pas le jeu des diverses puissances intéressées, surtout la politique suédoise. On n'en retiendra ici que les conclusions générales.

page 39 note 1. Mirage peut-être de ces routes russes ; on ne voit guère par là une reprise effective des échanges Orient-Occident. L'Europe avait trouvé d'autres voies.

page 39 note 2. Indice bien mince, juste suffisant pour attirer l'attention sur l'aspect social, obscur, des vicissitudes de ces villes.

page 39 note 3. Étude suggestive de G. Jens, Rivalry bettveen Riga and Tartu for the Trade with Pskov in the XVI and XVII th. centuries, dans B. and. Se. Countries, 1938, t. II. Reval et Narva s'accordèrent avec Dorpat contre la route directe Riga-Pskov, mais toutes les villes opposèrent un front commun contre Narva.

page 39 note 4. Article cité de Mickwitz.

page 40 note 1. L'explication de Mickwitz semble valable : les Hollandais viennent échanger du sel contre des céréales, opération effectuée par les capitaines de navire. A Viborg, cet échange n'était pas possible, les opérations étaient donc plus compliquées. Les commis lubeckois étaient ici en meilleure situation.

page 40 note 2. Base fragile pour deux des produits : le suif, enregistré seulement tous les cinq ans ; — le lin et le chanvre, pour lesquels une difficulté de métrologie laisse une grosse marge d'imprécision.

page 41 note 1. A l'époque suédoise, en 1585 et 1596, Narva n'exporte pratiquement qu'à l'intérieur de la Baltique.

page 41 note 2. La question est exposée, du seul point de vue politique, dans Dreyer, A., Die lubischlivlàndischen Beziehungen zur Zeit des Untergangs der livldndischen Selbststàndigkeit, Liibeck, 1912.Google Scholar

page 41 note 3. Sur la désagrégation de cet État, Arnell, Stiire, Die Auflôsung des livlàndischen Ordenstaates, Lund, 1937.Google Scholar Ouvrage très complet qui démêle bien les événements de 1558-1562.

page 41 note 4. La thèse d'A. Attman n'a pas manqué de soulever des objections sur tel ou tel détail de son interprétation, mais elle est si solidement documentée par une masse de textes qu'il ne peut subsister aucun doute sur l'enjeu essentiel des luttes où commence à s'édifier l'Empire suédois.

page 41 note 5. Les espoirs qu'elle a pu nourrir sur la position que lui donnerait la protection suédoise acceptée en 1561 ont été rapidement déçus. Erik voulait se servir de la ville, non la servir. Reval luttera encore contre Narva lorsque les deux villes seront suédoises.

page 42 note 1. Un aspect curieux de l'action d'Erik XIV : l'organisation de 1565-1569 du transport par terre à travers la Suède, vers le port de Varberg, des produits russes. Les résultats furent d'ailleurs insignifiants. Sur l'attachante personnalité du roi, véritable Machiavel du Nord, voir les importantes publications d'Ingvar Andebsson, résumées dans sa biographie, Erik XIV, 3e éd., Stockholm, 1948.

page 42 note 2. Il est entendu que cette question n'épuisait pas l'objet du conflit. Un des défauts de l'article de W. Kirchner est sans doute de ne pas assez marquer le caractère réel de l'épisode présenté : reflet du conflit des forces et non son explication.

page 42 note 3. N. BAN G, TU Narva-Handelens Historié i det XVI de Aarhundrede dans Historisk Tidsskrift, 7 R., t. II, 1900, a présenté une série de réclamations de marchands danois dépouillés par les Suédois entre 1570 et 1580, qui fournit des détails intéressants.

page 42 note 4. W. Kirchner cite ainsi Thou. Il y a aussi un mot prêté au duc d'Albe : « L'Europe sera libre ou cosaque » ; mot tiré d'Altmeyer, historien belge publiant en 1840, et qui le tient lui-même d'un vieil anecdotier. Un vrai mot historique I

page 43 note 1. A. Attman, Freden i Stolbova 1617, dans Scandia, t. XIX, I, 1948-1949. Résumé de l'histoire de ces projets dans les deux directions.

page 43 note 2. On ne considère naturellement pas comme une réponse les spéculations au conditionnel passé de W. Kirchner, pour qui, tout simplement le contact direct avec l'Occident pouvait peut être «occidentaliser” la Russie, permettre une solution plus rapide (?) du problème du servage ! Le trafic des Occidentaux à Danzig aurait-il favorisé l'émancipation des paysans polonais ?