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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Les bureaux arabes ont été l'un des rouages essentiels et peut-être le plus caractéristique du régime militaire en Algérie. Si la conquête a été l'œuvre de l'armée, le maintien et l'affermissement de la domination française a été celle des bureaux arabes. « Émanation de l'armée, machine militaire arabe », selon l'expression d'un de ses représentants les plus remarquables, Lapasset, l'institution elle-même a donné lieu à des appréciations contradictoires inspirées plus souvent par des préventions politiques que par l'examen impartial des faits que, d'ailleurs, la rareté des documents rendait fort malaisé. Il n'en va plus de même aujourd'hui. Les passions sont apaisées, les archives ouvertes aux travailleurs. Il devient donc possible d'aborder le sujet en connaissance de cause. Une étude d'ensemble devra toutefois être précédée de nombreuses études de détail.
[Les Annales ont déjà publié récemment un compte rendu de M. Despois sur le grand ouvrage de M. Yacono (1955, n° 2). L'étude de M. Yver complète et précise cette première recension. — N.D.L.R.]
page 569 note 1. Yacono, Xavier, Les Bureaux arabes et l'évolution des genres de vie indigènes dans l'Ouest du Tell algérois (Dahra, Chélif, Ouarsenis, Sersou), Paris, 1953 Google Scholar ; in-8° (Collection de Documents inédits et d'études sur l'histoire de l'Algérie, publiée sous les auspices du Gouvernement général de l'Algérie. IIIe série, Éludes, t. I, 448 pages, 18 cartes et plans).
page 569 note 2. Ënumération de ces fonctions, p. 15 et suiv.
page 570 note 1. Pages 112 et suivantes.
page 570 note 2. M. Yacono apporte des renseignements nouveaux sur cette question jusqu'ici assez mal connue.
page 571 note 1. Création en 1868, dans la subdivision de Miliana, de t silos de prévoyance», institutions, qui généralisées plus tard, sont à l'origine des « sociétés indigènes de prévoyance ».
page 572 note 1. Page 372.
page 572 note 2. Bureaux de commandement, bureaux d'administration.
page 574 note 1. Page 389.
