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Mutations monétaires dans l'ancienne France : Seconde partie*

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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En première ligne, ici, il nous faut placer la modification du rapport légal des deux métaux monnayés — l'or et l'argent.

Comme tous les régimes bimétallistes, le régime monétaire de l'ancienne France supposait1 en effet, depuis la révolution du xnie siècle, un rapport d'échanges fixe entre les pièces d'or et les pièces d'argent. Ce rapport s'établissait non directement, mais par l'intermédiaire de la monnaie de compte, baromètre général des valeurs. Prenons un exemple : en 1660, la pièce d'or type est le louis qui renferme environ 6 g. 81 d'or et circule pour la valeur de 10 livres.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

Footnotes

*

Voir la première partie de l'article de Marc Bloch dans le n°2, avril-juin 1953, p. 145-158.

References

page 440 note 1. Jassemin, p. 320.

page 441 note 1. Guibert de Nogent, Histoire de sa vie, publ. par G. Bourgin dans la « Collection de textes pour servir à l'étude et à l'enseignement de l'histoire », Paris, 1907, p. 159-160.

page 444 note 1. Après le système de Law, par exemple, en 1724 (renforcement).

page 447 note 1. Langiois, Textes — et Bouille, II.

page 447 note 2. Franc germinal, 322 mg. ; franc Auriol 1936, 43 à 49 mg.

page 448 note 1. A. Allix, L'Oisans au moyen âge, p. 223.

page 449 note 1. Constatation du duc Jean V, 1425, 12 févr. dans M. Planiol, La Très Ancienne Coutume de Bretagne, 1876, p. 386.

page 451 note 1. Selon une terminologie alors naissante que nous avons signalée en son temps, une monnaie qui « monte » est, pour Molinet, une pièce dont la valeur en unité de compte augmente : mouvement que nous avons convenu de nommer affaiblissement.

page 452 note 1. Ed. Buchon, t. IV, p. 78.

page 453 note 1. [A ces recherches d'Ernst Stamee — et notamment à son Mémoire de 1930, Das Zahlkraftrecht in den Kônigsgesetzen Frankreichs von 1306 bis 1547, M. Bloch a consacré un beau compte rendu dans les Annales en 1934 (t. VI, p. 303), intitulé : Les Mutations monétaires et les Dettes.]