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A Paris sous Philippe VI : Les opérations d'un Lombard

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Françoise Lehoux*
Affiliation:
Paris, C. N. R. S.

Extract

S'il est dans le Paris du moyen âge un quartier qui pique encore vivement notre curiosité, c'est bien le quartier lombard. Fief étranger au centre de la capitale capétienne, sorte de « ghetto » chrétien, un peu mystérieux et partiellement inconnu, il réserve bien des surprises et plus d'une découverte historique de prix.

Dans ce quartier, rue Saint-Denis, en la censive de Sainte-Opportune, était installée, sous le règne de Philippe VI, l'épicerie tenue par Barthélémy Castaing, bourgeois de Paris, et sa femme Agnès, épicerie dont l'existence est révélée par un inventaire du début de l'année 1349, établi après le décès de ses propriétaires.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1954

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References

page 55 note 1. Les Lombards occupaient le quartier traversé aujourd'hui par le boulevard de Sébastopol, aux environs des églises Saint-Leu et Saint-Merry. Cf. Mirot, L., Études lucquoises, Paris, 1930, p. 20.Google Scholar

page 55 note 2. La rue Saint-Denis était habitée en majeure partie par des commerçants appartenant à la corporation des épiciers.

page 55 note 3. La maison est dite « assise à Paris, en la grant rue Saint-Denis [dite] l'Espicerie… en la censive de Sainte-Oportune de Paris ». Sa situation, ainsi qu'une quantité de détails sur la succession des époux Castaing, nous sont fournis par un arrêt du Parlement (2 décembre 1360, Arch. nat., X 1 C 11, n° 135) mettant fin à un long procès soutenu contre les exécuteurs testamentaires des époux par les maîtres et gouverneurs de l'Hôpital du Saint-Sépulcre. Ces derniers, «légataires universaux de tout le résidu des biens meubles et immeubles quiexconques de feuz Berthaut Castaing et Agnes [sa famé], jadis espiciers et bourgois de Paris », avaient eu lieu de se plaindre de l'indélicatesse des exécuteurs testamentaires. Ils eurent finalement gain de cause, douze ans après la mort des testateurs, Jean Poivre, l'un des exécuteurs, ayant reconnu le bienfondé de la demande.

page 55 note 4. Arch. nat., S 934 A.

page 55 note 5. « Laquelle maison estoit aus diz feuz Berthaut et Agnès, et de leur propre conquest » (Arch. nat., XI C i l , n° 135).

page 55 note 6. Dans un inventaire sur fiches, datant de 1910 environ, et conservé à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, ce document est signalé comme étant « en deux pièces ». Lorsque, vers 1944, j'ai ouvert la layette S 934 A, elle ne contenait plus qu'une pièce de parchemin, la première, au bas de laquelle on voyait nettement la trace de la couture qui la reliait à la suivante

page 56 note 1. Il sera question plus tard (23 décembre 1359), après sa mort, de ce Mique Bertin civis et speciarius Par., auquel les exécuteurs testamentaires des Castaing avaient vendu des marchandises et divers objets de ladite succession. Arch. nat., X 1 A 14, fol. 409.

page 56 note 2. On lit dans l'inventaire le mot : Janoble (?), suivi d'un blanc. J'ai retrouvé le personnage dans un texte du 5 juin 1355, où il est question de Mikonem Bertini, lombardum, et dielum Zennoble, lombardum, speciarium. Tous deux avaient été mêlés à la succession d'un certain Renier, épicier (Arch. nat., X 1 A 16, fol. 73 v°). Il est probable qu'ils étaient tous deux spécialisés dans l'expertise des épiceries.

page 56 note 3. « Pour ce que les priseurs, qui depuis le prisierent, n'y estoient pas pour les prisier, elles demourerent à prisier jusques à un autre jour que il les prisierent en la manière et selonc ce que ci dessouz est desclarci » (Inventaire, lignes 20-21).

page 56 note 4. Le cas n'était pas unique, et l'on pourrait citer bon nombre de personnages s'adonnant en même temps à ces deux activités. La boutique de Barthélémy Castaing fait penser— bien qu'elle soit infiniment moins importante— à celle des frères Bonis, de Montauban : entre 1347 et 1368, les frères Bonis étaient épiciers, merciers, fabricants de cierges, marchands de tissus, loueurs de chevaux, ce qui ne les empêchait pas de pratiquer sur une grande échelle les opérations bancaires. — Cf. Ed. Forestié, Les Livres de comptes des Frères Bonis… (Arch.hist. delà Gascogne, t. XX, XXV et XXVI, 1890-1893). Jacme Olivier, qui était spécialisé dans le commerce des draps, en fera autant vers 1381-1392, à Narbonne. — Cf. Blanc, Alph, Le Livre de comptes de Jacme Olivier…, Paris, 1899 Google Scholar (Extr. Bull, du Comité, 1892).

page 56 note 5. On lit dans l'inventaire qu'à «la requeste de Lippache Bonne Coste, Richart Jehan et Jehan Poivre, exécuteurs… du testament… de feu Berthelemi, autrement dit BerthoutCastaingne, jadiz espicier et bourgois de Paris, et de feu Agnès sa famé, fu fait inventaire des biens des diz feu Berthelemy et sa famé, qui estoient en leur hostel, là où il avoient esté naguaires trespassez, en la grant rue Saint-Denys ». Ce sont là les seuls renseignements qu'on nous fournit sur le personage.

page 56 note 6. Il était rare qu'un Lombard ne se mêlât pas de trafic d'argent. Il s'occupait peu, en général, du change des monnaies et du commerce des métaux précieux : les grands changeurs du XIVe siècle, Collard de Marke, Guillaume Ruyelle, sont flamands. Par contre, les préteurs sur gages de B(ruges sont presque tous lombards, originaires du Piémont pour la plupart, et les marchands banquiers appartiennent soit à de petites sociétés vénitiennes ou génoises, soit à de grandes compagnies florentines, milanaises ou lucquoises. Tout ceci a été mis en lumière par Y. Renouard dans un article consacré aux travaux de R. de Roover, et intitulé : Le Commerce de l'argent au moyen âge, d'après deux livres récents, dans Revue Historique, t. CGIII, janv.-mars 1950, p. 41-52.

page 57 note 1. Richard Jean était mort avant le 2 décembre 1360 (Arch. nat., X 1 C 11, n° 135).

page 57 note 2. Le 15 septembre 1290, le comte de Flandre se reconnaissait débiteur d'un certain « Pepe, marceans de Florence ». — G. Bigwood, Le Régime juridique et économique du commerce de l'argent dans la Belgique du moyen âge, t. II, p. 295.

page 57 note 3. J. Viard, Documents parisiens du règne de Philippe VI de Valois, t. II, p. 188-194.

page 57 note 4. Cf. ci-dessus, p. 55, n. 3.

page 57 note 5. Sur la chapelle fondée en l'honneur du Santo Volto, vénéré par la très nombreuse colonie lucquoise établie dans ce quartier, cf. Mirot, L., La Fondation de la chapelle du Volto Santo et l'église du Saint-Sépulcre à Paris, Lucca, 1934.Google Scholar

page 57 note 6. 1er juillet 1399 : achat de 34 balles de poivre payables le 1er janvier suivant à Benoît Cattaen, marchand de Gênes (Bigwood, ouvr. cité, t. I, p. 132). Benoît Cattaen est encore mentionné le 12 janvier 1408, Augustin Cattaen avant 1406 (Ibid., p. 134) et Philippe Cattaen le 6 mai 1422 (Ibid., p. 140). Ces trois noms se retrouvent parmi les préteurs auxquels s'adressaient couramment les marchands de Flandre (Ibid., p. 189). A Gênes même, en 1375, un Cattaneo figure dans un groupe de Génois des plus grandes familles, groupe qui s'était constitué pour réaliser une opération financière de grande envergure. — Sayous, Les Origines du marché à terme sur les marchandises…, p. 26 (Extr. Rev. Écon. Intern., août 1936). Les Génois avaient été des premiers à s'occuper d'opérations financières. L'examen du Liber magistri Salmonis notarii (1222-1226), permet à Al. Lattes de conclure : « Di banchieri genovesi si fa fréquente menzione e li vediamo trafficare in merci, partecipare a contratti di cambio, ricever depositi anche da privati, offrire i loro registri per giri di partite… » (Nuovi Documenti per la storia del commercio e del diritto genovese, dans Archiv. Stor. Ital., série V, vol. XLVI, 1910, p. 121).

page 57 note 7. Les rapports entre la France et les grandes familles de la République génoise au début du XIVe siècle, ainsi que les services rendus aux Français, depuis saint Louis, par les arbalétriers et les marins génois, sont exposés par Mathorez, Notes sur les Italiens en France (Ann. Fac. Lettres Univ. Bordeaux, Bull, italien, t. XVII, 1917, p. 140-143), et G. Yver, Le Commerce… dans l'Italie méridionale… (Bibl. Éc. de Rome, fasc. 88, 1903, p. 232 et suiv.).

page 57 note 8. Sur les ordonnances royales concernant les Lombards, promulguées entre 1269 et 1461, cf. Fr. Lehoux, Le Bourg Saint-Germain-des-Prés, depuis ses origines jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans, p. 152, n. 2.

page 58 note 1. Cf. Mathorez, ouvr. cité, p. 19.

page 58 note 2. Par une ordonnance du 27 août 1348, le roi avait considérablement réduit le nombre des monnaies ayant cours légal. « Nul denier d'or n'aura cours, lit-on dans cette ordonnance, excepté celuy à l'escu, qui aura cours pour 16 s. p. la pièce, et… nulle monoye blanche ne noire n'aura aussi cours, exceptez lesdits deniers doubles de deux tournois la pièce, et les petiz Parisis et Tournois… que nous faisons faire à présent….” Ordonnances…, édit. Laurière, t. II, p. 291.

page 58 note 3. Ce n'est ici qu'un schéma. Dans la réalité, les choses étaient beaucoup plus compliquées, car à la dévaluation de la monnaie et à la hausse du métal correspondaient, à brève échéance, une élévation du coût de la vie, donc une diminution du pouvoir d'achat, conséquences qui réduisaient la marge bénéficiaire du changeur, pour peu que celui-ci n'eût pas remployé immédiatement les espèces qu'on lui avait remises en contre-partie de son billon. Ces questions dépassant ma compétence, je renvoie à l'étude de AD. Landry, Essai économique sur les mutations des monnaies….

page 58 note 4. Blanchet et Dieudonné [Manuel de numismatique française, t. II, p. 32 et n. 5) font remarquer que l'expression billonnus auri est rare. On employait, ordinairement le terme billon, seul, pour désigner « l'argent (ou même l'or) saucé, quand il était en lingot ou en pièces démonétisées. Le billon, c'est le métal hors oeuvre ».

page 58 note 5. Il se pourrait que ce poids de 3 kg. corresponde non pas à celui du « billon », mais à celui de l'or fin y contenu. « Tout lingot aloyé, écrivent Blanchet et Dieudonné, était théoriquement ramené, pour l'évaluation du prix, à sa quantité d'argent fin. Un marc d'argent à 6 deniers (demi-fin) n'était pas, dans le langage de l'époque, un poids de 244 g. où il entrerait moitié d'alliage ; c'était un marc d'argent fin qui, à raison de l'alliage, pesait 488 g., ou 2 marcs. Ils étaient assimilés au marc de fin, car il n'y avait que l'argent qu'on payât » (Ibid., p. 34). Le raisonnement vaut autart pour le billon d'or que pour le billon d'argent. Les priseurs ont-ils évalué le poids théorique de métal fin du « billon » qui leur était présenté ? Ont-ils simplement pesé le métal monnayé? Cette seconde hypothèse est plus vraisemblable. Mais, étant donné que l'évaluation a été faite à l'occasion d'un inventaire après décès, il y a lieu de se défier des chiffres fournis. Les exécuteurs testamentaires eux-mêmes avoueront, bien des années plus tard, qu'ils n'ont pas fait les choses avec une honnêteté scrupuleuse. Voici en effet ce que nous apprend l'arrêt du 2 décembre 1360 (X 1 C 11, n° 135) : « Quant aus autres biens meubles dont dessus est faite mention, considérant led. Jehan Poivre que led. linge, ou temps que les diz exécuteurs l'appliquèrent à euls, ce que faire ne povoient, valoit plus pour 1 denier 3 que prisié ne fu oudit inventaire…, et quant aus joiaux dessus nommez, considéré que il valoient la moitié plus que prisiez n'estoient en l'inventaire dessus dit…. »

page 59 note 1. Les principales périodes où l'or est relativement abondant sont le règne de Philippe VI, les débuts de Charles VI et les années 1640-1660 (Blanchet et Dieudonné, ouvr. cité, p. 32). Pour l'époque de Philippe VI, celle qui nous occupe, cet accroissement des réserves d'or de l'Europe me paraît lié au fait que signale M. Bloch : la hausse inexpliquée, à partir de 1342, du prix de l'argent, hausse qui avait permis aux Occidentaux d'acheter l'or à meilleur compte. — Cf. M. Bloch, Le Problème de l'or au moyen âge, dans Annales Hist. Êcon. Soc, t. V, 1933, p. 28.

page 59 note 2. En 1340, on notait encore l'absence de toute monnaie d'or sur la place de Londres. Sur la question de la frappe de l'or, cf. M. Bloch, Ibid., p. 1-34.

page 59 note 3. « Derechief, billon blanc en gros de Flandres, en blanches mailles et esterlins, 14 mars 5 onces 1/2 ; derechief, en gros tournois d'argent du coing de France, 7 mars. » Ces 21 marcs 5 onces 1/2 font exactement 5 kg. 3080784.

page 59 note 4. Il ne sera donné cours aux gros de Flandre que le 3 novembre 1361 (Landry, ouvr. cité, p. 101).

page 59 note 5. La monnaie noire, ainsi nommée par opposition à la monnaie blanche, « renfermait encore de l'argent… et ne valait que par cette petite quantité de fin qu'elle contenait. » Il n'existait pas alors de monnaie de cuivre ni de bronze (elle n'apparaît en France qu'au xvi” siècle), le cuivre et l'étain n'intervenaient que comme alliage. Blanchet et Dieudonné, ouvr. cité, p. 33-35.

page 59 note 6. « Derechief, en billon de petiz parisis noirs, en un sac, soixante dix et nuef mars ; derechief, parisis en un sac, et petiz tournois et maailles, en un autre sac, tout pesant, rabatuz les saz, soissante et huit mars. » 147 marcs pèsent 35 kg. 9786763.

page 59 note 7. «…En hanaps, en gobelez, aiguiers, dragiers, piez à hanaps et cuilliers, tout d'argent, 47 mars, tout en un sac… ; en couppes d'argent dorées et esmailliées, 10 mars et 6 onces…; une couppe à pié et à couvercle dorée, pesant 2 mars 4 onces et 5 esterlins : derechief, argent blanc despecié en hanaps, piez, cuilliers et autre fretin, et menues pièces d'argent pesanz 4 mars 3 onces 1/2 ; derechief, 3 hanaps feibles d'argent pesanz 1 marc et 2 onces 1/2. »

page 59 note 8. Objets achetés à bas prix ou détenus à titre de gages ? Il est impossible de le deviner.

page 60 note 1. Le change « manuel » était pratiqué moins couramment depuis le milieu du xme siècle, époque qui vit naître la lettre de change, laquelle permettait de régler une dette dans la monnaie du créancier ou de se procurer des monnaies étrangères, sans avoir recours à des transferts d'espèces sonnantes. — Sayous, L'Origine de la lettre de change…, dans Rev. Hist. Droit Fr. et Étr., 1933, p. 70 et 112.

page 60 note 2. G. Bigwood (ouvr. cité, p. 429 et suiv.), qui a limité son enquête aux Flandres, a parfaitement montré comment la confiance qu'inspiraient les changeurs avaient amené les particuliers à leur confier des fonds, et comment peu à peu les opérations bancaires prirent le pas sur les opérations de change. L'examen du livre de comptes du changeur brugeois Guillaume Ruyelle nous permet de constater qu'au XIVe siècle cette transformation du changeur en banquier était accomplie. Si Guillaume Ruyelle continue à se mêler de change des monnaies et de trafic des métaux, son activité se tourne de plus en plus vers la banque : « Nous le voyons accepter en dépôt les disponibilités de ses clients, leur ouvrir des comptes courants et utiliser dans des opérations de crédit les fonds mis à sa disposition. » De Roover, Le Livre de comptes de Guillaume Ruyelle… (1369) (Extr. Ann. Soc. Êmul. de Rruges, t. LXXVII, 1934, p. 62). Les virements de compte à compte, qui dispensaient du transfert des espèces, étaient pratiqués sur une grande échelle par Guillaume Ruyelle (Ibid., p. 29 et suiv.) qui ouvrait à ses clients ce que nous appelons des comptes courants. Aucune trace de ces opérations chez Barthélémy Castaing, puisqu'il n'a pas laissé de livres. Le mécanisme de ces opérations de dépôt et de crédit a été très clairement exposé par Sayous, Les Opérations des banquiers italiens… pendant le XIIIe siècle, dans Revue Historique, t. CLXX, 1932, p. 1-31.

page 61 note 1. Banque de dépôts, banque de crédit : ces deux organismes conjugués étaient déjà en germe, à la fin du XH8 siècle, chez les hommes d'affaires génois. — Cf. Sayous, Les Opérations des banquiers de Gênes à la fin du XIIe siècle, 1935 (Extr. Ann. de Droit Comm. Fr., Étr. etlntern., 1934, n° 4). Les prêteurs sur gages se verront dans l'obligation de recevoir des dépôts pour alimenter leur fonds de roulement, car leurs capitaux personnels ne pourront suffire à satisfaire toutes les demandes. Prêt et dépôts sont toujours et nécessairement associés. — Cf. Y. Renouard, ouvr. cité, p. 45.

page 62 note 1. Un aperçu de ce qui figurait dans la deuxième partie de l'inventaire nous est donné dans l'arrêt du 2 déc. 1360. Il y est dit que les gouverneurs du Saint-Sépulcre « faisoient demande aus diz exécuteurs de 500 aunes de linge neuf ou environ, [c'est] assavoir nappes, touailles, toilles de Reins et autres toilles… contenues en l'inventaire des diz biens, plusieurs chapiaus d'or et fermaux, ceintures d'argent à couples et à pelles et sur bisete, espingliers d'argent et bourses et plusieurs autres joiaux contenuz oudit inventaire… » (Arch. nat., X 1 G 11, n° 135). Une partie du linge, nappes, toiles, etc., figure bien dans l'inventaire, mais il n'est nulle part question dans le fragment qui nous est parvenu des chapeaux d'or, joyaux, etc.