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A propos d'une histoire « européenne » de l'Europe contemporaine

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Louable est le dessein de nous donner de l'Europe un visage qui soit vraiment européen, et non plus français, ou allemand, ou italien, conformément à ce qu'on pourrait dénommer le très traditionnel « nationalisme historiographique ». D'autant plus que la collaboration « internationale », requise pour l'élaboration et la réalisation d'une entreprise aussi vaste, fournira une sorte de test en matière de travail d'équipe. Heureuse donc, à ce point de vue encore, l'initiative en question ; patronnée qu'elle se présente, au reste, par des maîtres dont l'autorité ne se discute guère et qui ont noms : Max Beloff, Pierre Renouvin, Franz Schnabel, Franco Valsecchi, avec, pour assumer le secrétariat de ce remarquable comité de direction, Romain Rainero de l'Istituto per gli Studi di Politica Internazionale de Milan.

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961

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References

page 359 note 1. Marzorati, éditeur, Milan 2 volumes in-4° couronne, 1151 pages, un index des noms propres.

page 360 note 1. Exemples : les mêmes événements, ceux de 1848, les mêmes combinaisons diplomatiques, soit avant, soit après 1848, sont exposés au moins cinq fois.

page 361 note 1. En particulier, les origines économiques de la guerre de Crimée : problème de la balance commerciale en fonction des échanges russo-anglais (exportation des blés russes, vente en Russie des produits manufacturés anglais).

page 361 note 2. L'Angleterre, mais pourquoi pas la Grande-Bretagne ? Et ce n'est pas une chicane.

page 361 note 3. Tour à tour, MM. Valsecchi, Pierre Léon et Louis Girard rendent grâce à l'école des Annales (p. 249, 358 et 530).

page 362 note 1. M. Girard énumère « la thèse encore inédite soutenue par P. LÉON en 1952 » et le « prochain » volume (de M. Jouffroy) sur L'Ère du rail (p. 330). De son côté, M. Pierre LÉON ne peut faire état de la thèse de M. Robert Laurent sur les vignerons de la Côte-d'Or, thèse qui illustre la méthode préconisée par M. Labrousse, etc.

page 362 note 2. Reynal pour Raynal, Lafitte pour Laffitte, Creuzot pour Creusot, Liascenko (p. 861) pour Liichtchenko (cf. p. 857 et 870), Considérant pour Considérant, Clemenceau pour Clemenceau, M. de Coustine pour Custine, Schlesvig pour Slesvig ou Schleswig, Paul Henri pour Paul Henry (p. 770), Grasnier de Cassagnac pour Granier, Jeckers pour Jecker, Bobden pour Cobden, Tidjabia (p. 1097), Tidjaniya (p. 1100) et Tidjaniva (p. 1073), etc.

page 362 note 3. M. Marc-r. Sauter écrit, p. 43 : « Non-réalité d'une race juive, alors que l'existence d'une ethnie juive ne fait pas de doute » ; mais M. Paul Henry précise (p. 199) : « Le terme de race ne recouvre rien de précis et doit être proscrit ; le vulgaire l'utilise au sens de groupe ethnique » ; e t de « ramener à deux grandes catégories… (le) substratum ethnique : les rivalités nationales ou « les inimitiés de nationalités… ». Un peu plus de clarté ne serait pas de trop. M. Paul Henry assure que Trieste s'implanta « dans une banlieue serbe » : Slovène et croate plutôt (p. 194) ; selon lui, après 1918, « l'unité yougoslave était une utopie » : preuve, le régime personnel que le roi Alexandre dut instaurer ; on pourrait en discuter (p. 195). Constamment, M. Fritz Valjavec emploie le terme d'illuminisme pour désigner la philosophie du « siècle des lumières » ; ainsi parle-t-il des « efforts tendant à concilier l'illuminisme et la foi chrétienne » (p. 375), ou encore de « l'irrationalisme… qui doit être considéré comme une réaction contre l'illuminisme » (p. 376). S'il y a faute de traduction, elle est vraiment regrettable. Pour sa part, M. Saitta écrit : « le leitmotiv de l'encyclopédisme et de l'illuminisme voltairien. » (P. 425.) A ce propos, nous avons relevé une inconséquence : pourquoi avoir cité l'édition italienne de la thèse de Fernand Braudel (p. 64), des livres de Paul Hazard (p. 88) et de Bernard Fay (p. 133), alors que M. Valsecchi cite « l'histoire d'Europe » de Croce (p. 275) ( On corrigera, p. 179 : la Fille de Slava, 1924, en réalité 1824 ; p . 915, déclaration de guerre du 17 juillet 1870 : 19 juillet.)

page 363 note 1. T. I, p. 36i.

page 363 note 2. T. I, p. 489.

page 363 note 3. Pourquoi avoir négligé les Scandinaves, les Belges et les Hollandais, voire les Balkaniques ? Non qu'il s'agît d'exhaustivité, mais on sait l'intérêt qu'offre l'étude de ces peuples, du point de vue institutions et esprit européens.