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Société et Culture dans les Allemagnes au XVIIIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

F. G. Dreyfus*
Affiliation:
Université de Strasbourg

Extract

« Les historiens de l'Allemagne des XVIIe et XVIIIe siècles sont rares » : ainsi s'exprime dans l'avant-propos du tome II de l'Histoire des temps modernes le professeur G. Ritter. Cette remarque n'est pas inexacte et celui qui voudrait établir une bibliographie des travaux récents consacrés aux Allemagnes au XVIIIe siècle aurait de grosses difficultés car en dehors des grandes collections des manuels et des monographies d'intérêt très limité, les ouvrages consacrés particulièrement au XVIIIe siècle sont rares. Ceux qui existent sont par ailleurs presque exclusivement tournés vers l'histoire événementielle, au mieux vers l'histoire de l'art ou l'histoire des idéologies. Quant à l'arrière-plan socio-économique il est à peu près ignoré. Il y aurait une intéressante étude à faire sur cette lacune de l'historiographie allemande.

Type
Mises au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1965

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References

page 976 note 1. G. Ritter, Avant-propos à l'ouvrage de W. HUBBATSCH, Das Zeitalter des Absolutismus 1600-1789, t. 2 de la Collection « Geschichte der Neuzeit », Braunschweig, G. Westermann, 1962, XII-254 p.

page 976 note 2. Deux ouvrages récents caractérisent très bien cette tendance de l'historiographie française de l'Allemagne du XVIIIe siècle. Le livre de P. LAFUE, La Vie quotidienne des Cours allemandes au XVIIIe siècle, Hachette 1963, 220 p. De tous les ouvrages de Allemagnes du XVIIIe siècle une image faussée et à faire croire à une « Allemagne française ». Un seul chapitre aurait pu avoir quelque intérêt, celui consacré à l'opéra de cour et au nouveau style de la musique, il est d'une faiblesse telle que Stamitz et l'École de Mannheim, ont droit ensemble à moins de dix lignes… Le livre de Fauchiermagnan, A., Les petites Cours d'Allemagne au XVIIIe siècle, Bayreulh, Ansbach, La Palatine, 1963, 270 Google Scholar, est de la même veine, les intrigues princières y occupent une grande place et les bals masqués aussi… ; autant lire Casanova.

page 977 note 1. Pierre Gaxotte, Histoire de l'Allemagne, 2 vol., Flammarion 1963, t. 1, des origines à 1714, 574 p., t. 2, de 1714 à nos jours, 540 p.

page 977 note 2. Sur le baroque, outre les travaux essentiels de M. Tapie, on pourrait lire l'intéressante introduction à l'album consacré au Barock dans la collection « Baukunst in Deutschland », VEB. E.A. Seemann, Leipzig 1963, et surtout l'importante étude de Francastei, P.,, « L'Esthétique des Lumières », dans Utopie et Institutions au XVIIIe siècle, Le Pragmatisme des lumières, Mouton, 1963, pp. 331357.Google Scholar

page 977 note 3. Bruford, W. H., Culture and Society in classical Weimar, 1775-1806, Cambridge U.P., 1962, 465 pGoogle Scholar. — On pourrait compléter ce livre par l'étude, d'inspiration marxiste, de Hans Eberhardt, Goethes Umwelt, Forschungen zur gesellschaftlichen Struktur Thûringens, Weimar, Bôhlau, 1951. Il est curieux de constater que Bruford ne fasse nulle part allusion aux études sur Goethe de G. Lukacs publiées en 1947 sous le titre Goethe und seine Zeit et que nous connaissons dans la traduction française due à L. Goldmann et Frank, parue chez Nagel en 1949 sous le titre Goethe et son époque, 1949, 351 p. et dont l'introduction, pose fort bien le problème du rôle joué par Weimar dans la vie intellectuelle des Allemagnes à l'époque du Sturm und Drang. Il n'y a guère d'allusions non plus à l'opinion généralement admise selon laquelle Goethe aurait fui en Italie en partie en raison des échecs de ses tentatives de réforme. Cf. par exemple, Fuchs, A., « La philosophie politique et sociale de Goethe administrateur », dans German Studies presented to W. H. Bruford, Londres, 1962, pp. 5880 Google Scholar.

page 978 note 1. Ott, Gabriel M., Das Bürgertum der geistlichen Rtsidentzstadt Passau in der Zeit der Barock und der Aufkldrung, Passau, J. Neufeind, 1961, 880 p.Google Scholar

page 979 note 1. Bechtel, H., Wirtschaflsgeschichte Deulschiands, Munich, 1951, t. 2, p. 86.Google Scholar

page 979 note 2. Sur les 117 noms signalés pp. 269 et 270, on ne relève que 16 Français pour 48 Italiens.

page 980 note 1. Sur le piétisme, l'ouvrage de base demeure celui de A. Ritschl, Geschichte des Pietismus, 3 vol., 1880-1886 que l'on pourra compléter par l'ouvrage fondamental de K. BARTH, Die protestantische Théologie im 19. Jahrhundert, Zurich, 1947. Sur les divers types de piétisme on pourra se reporter à F. G. Dreyfus, « Les piétismes protestants et leur influence sur la notion de personne au XVIIIe siècle », dans Actes du Colloque de Royaumont sur les problèmes de la Personne (sept. 1960), sous presse.

page 980 note 2. Cf. J. M. Carré, « Le piétisme de Halle et la Philosophie des Lumières (1690- 1750) » dans Revue de Synthèse historique, 1913.

page 980 note 3. G. Kaiser, Pietismus & Patriotismus im Literarischen Deutschland, Ein Beitrag zum Problem der Sâkularisation, Bd. 24 der Veröffentlichungen des Instistus fur europäische Geschichte (Abt. Religionsgeschichte), Wiesbaden, F. Steiner Verlag, 1961, 302 p.

page 980 note 4. J. Murat, Klopstock, Les thèmes principaux de son œuvre, Publications de la Faculté des Lettres de Strasbourg, fasc. 138, 1959 — en particulier p. 255 à 312. Cf. également l'importante introduction que J. Droz donne à son recueil de textes sur Le Romantisme politique en Allemagne, Colin, coll. U., 211 p., et aussi les textes qu'il cite p. 45 et p. 115 et sq. Rappelons enfin l'ouvrage fondamental de Ayrault, R., La Genèse du Romantisme allemand, 2 vol., Aubier, 1961.Google Scholar

page 981 note 1. Bate, L., Justus Möser, Advocatus Patriae, Bonn, Athenäum, 1961, 288 p.Google Scholar

page 981 note 2. Cf. Minder, R., Die religiöse Entwicklung von K. Ph. Moritz, Berlin, 1936.Google Scholar

page 981 note 3. Il y aurait intérêt à comparer l'univers religieux de Môser à celui de Lessing, que vient d'étudier excellemment Pons, G., G. E. Lessing et le Christianisme, Coll. Germanica, Paris, Didier, 1964, 500 p.Google Scholar

page 982 note 1. Ed. Winter, Der Josefinismus, Berlin, Rütten et Loening, 1962, 380 p. ; cf. sur le national-épiscopalisme allemand la note critique de F. G. Dreyfus, « Jansénisme, Romantisme et anti-romanisme au XVIIIe siècle », dans Revue d'Histoire et Philosophie religieuses, 1962 ; cf. aussi Yves M. Congar, Vraie et Fausse Réforme dans VÉglise, Le Cerf, 1950, en part. pp. 342-3.

page 982 note 2. Bauer, R., « Remarques sur l'histoire » du « ou » des « Joséphismes », dans Utopie et institutions au XVIIIe siècles, le Pragmatisme des Lumières, Mouton, 1963, pp. 107112 Google Scholar ; cf. surtout son importante étude, « Le Joséphisme », dans Critique, juillet 1958, pp. 622-639.

page 982 note 3. Cf. A cet égard l'intéressante étude de F . Valjavec : « Die josephinischen Wurzaln des ôstereichischen Konservatismus », dans Sud-Ost Forschungen, 1955.

page 982 note 4. Hajo Holborn, Deutsche Geschichte in der Neuzeit, Bd. 1, Dos Zeitalter der Reformation und des Absolutismus (traduit de l'anglais par Annemarie Holborn), Stuttgart, W. Kohlhammer Verlag 1960, XX, 643 p.

page 983 note 1. Biro, Sydney S., The German Policy of Revolutionary France 1792-1797, Harvard U.P. 1957, 2 vol., XX, 1104 p.Google Scholar (pagination continue).