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Une enquête de l'Académie de médecine sur les épidémies (1774-1794)

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

Les archives anciennes de l'Académie de Médecine dont la plus grande partie remonte au XVIIIe siècle, sont restées jusqu'à aujourd'hui pratiquement inédites ; elles font actuellement l'objet d'une double enquête menée par le Centre de Recherches Historiques de la VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Dirigée par Jean Meyer et Emmanuel Le Boy Ladurie, cette enquête s'intéresse principalement au fonds Vicq d'Azir conservé dans ces archives : observations épidémiologiques d'une part, relevés météorologiques d'autre part, constituent la plus grande partie de ce fonds.

L'article de Jean Meyer qu'on va lire peut être considéré comme une première introduction à cette enquête, sur laquelle, par la suite, une publication plus vaste fera le point.

Type
Enquête Ouverte
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966

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References

1. A. D. I-V : C 1323, arrêt imprimé et lettre de Vicq d'Azyr à Petiet, 21 septembre 1776. On retrouve ces lettres-patentes, accompagnées de recommandations diverses, dans tous les dossiers médicaux des diverses intendances de France.

page 730 note 1. La correspondance devait être obligatoirement adressée à Vicq d'Azyr « commissaire général pour les Epidémies, chargé des détails de la Correspondance » sous l'enveloppe de « M. le Contrôleur général ». Chaque lettre devait être accompagnée de deux enveloppes supplémentaires,l'une à l'adresse de Vicq d'Azyr (rue des Petits-Augustins), l'autre à Joly de Fleury.

2. Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Paris, n° 81 008, OEuvres de Vicq d'Azyr, Paris, 1805, chez Duprat-Duverger. Sur Vicq d'Azyr : Laignel-Lavastine, Histoire générale de la Médecine, de la Pharmacie et de l'art vétérinaire, 3 vol., Paris, 1949, t. II, pp. 305, 540 et 647 ; t. III, pp. 332-495-666 et 727.

3. F. Dubois : Éloges lus dans les séances publiques de l'Académie Royale de Médecine, avec une introduction et des notes, Paris, J. B. Baillière, 1859. Sur ces éloges : P. Astruc, « Éloges prononcés à la Société Royale de Médecine par Vicq d'Azyr », Progrès Médical, n° 15-16, 1951. Les manuscrits de Vicq d'Azyr se trouvent à la Bibliothèque de l'Académie de Médecine sous la cote A.R.M., carton n° 101-170n.

4. A. Verneuii,, « Documents inédits pris dans les Archives de l'ancienne Académie de Chirurgie », publiés sous les auspices de F. Dubois, Secrétaire perpétuel de l'Académie de Médecine, Gazette hebdomadaire de Médecine et de Chirurgie, 1860, n°» 23-24, 27-29, 33-34. J. M. Guardia, « Les archives de l'Académie Royale de Chirurgie », Gazette Médicale de Paris, 1868, pp. 307-323. Rappelons que l'Académie de Chirurgie a été fondée dès 1731 par Gigot de la Peyronnie, chirurgien de Louis XV, mais ses archives ont été fondues au xix e siècle avec celles de l'Académie de Médecine sous les cotes A.R.C.

5. F. Dubois, « Recherches historiques sur les dernières années de Louis et de Vicq d'Azyr », Gazette hebdomadaire de Médecine et de Chirurgie, 1866, n08 625, 644 et 689.

6. Signalons cependant l'ouvrage de Landuzy et Noé Legrand, Les collections artistiques de la Faculté de Médecine de Paris, Paris, 1911, livre, il est vrai, assez éloigné de notre sujet.

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page 731 note 1. Angot, A., Annales du Bureau Central Météorologique, Paris, 1895, t. I Google Scholar, Premier catalogue des observations météorologiques faites en France depuis l'origine jusqu'en 1850, pp. B 89 à B 146. T-es documents utilisés se trouvent partiellement consultables à la Bibliothèque de l'O.N.M., 2, avenue Rapp, Paris.

page 731 note 2. Pour les recherches climatiques non fondées sur les observations météorologiques chiffrées, on consultera les admirables articles de Le Roy-Ladurie, E., « Histoire et Climat », Annales, E.S.C., 1959, pp. 334 Google Scholar ; « Aspects historiques de la nouvelle Climatologie », Revue Historique, t. CCXXV, 1961, pp. 1-20 ; « La conférence d'Aspen sur le climat des XIe et XVIe siècles », Annales, E.S.C., 1963, pp. 764-766. Barry, J. P. et Le Roy Ladtjrie, E., « Histoire agricole et phytogéographie », Annales, E.S.C., 1962, pp. 434447 Google Scholar avec leur bibliographie. Parmi les ouvrages étrangers citons, parmi tant d'autres : W. LENKE, Klimadalen des Landgrafen Herrmann IV von Hessen, Bericht des deutschen Wetterdienst, 1960, t. IX, n° 63, p . 52 et sviiv. (résumé en anglais) ; et surtout : H. H. Lamb and A. I. Johnson, « Climatic variation and Observed Changes in the general Circulation », Geografiska Annaler (Svenska Sallskapet for Antropologi och Geografi), Stockholm, vol. XLI, 1959, n02 2-3, pp. 94-134 (voir en particulier la bibliographie, pp. 133-134) ; des mêmes auteurs (du Meteorologieal Office d'Angleterre), ibidem, vol. XLIII, 1961, n06 3-4, pp. 363-400 (bibliographie complémentaires, pp. 399-400, et pour l'évolution climatique, la note : « Chronology suggested by the course of the summer wetness and winter severity indices for Europe near 50° N », pp. 398-399, à comparer avec l'article de E. Le Roy Ladurie, « Histoire et climat », de 1959. Relevons à propos des deux articles de Lamb l'inconvénient de l'absence des références précises, que la bibliographie finale ne peut compenser. La publication annoncée des séries justificatives n'a pas, à notre connaissance, eu lieu jusqu'à ce jour. La bibliographie française ne semble pas très familière aux deux météorologues anglais, et on remarquera l'absence de toute référence à A. Angot. Les cartes de pressions des pages 108 (en particulier de la décennie 1780-1789), 365, 367, 368 demanderont donc à être soigneusement confrontées aux résultats fournis par la Bibliothèque de l'Académie de Médecine. Par contre, l'étude est menée d'après les données les plus récentes de la météorologie contemporaine.

page 732 note 1. Citons les histoires générales de la médecine en particulier A. Castiglioni, Histoire de la médecine, nouvelle édition, Paris, 1945, et Laignel-Lavastine, opus cit., note 1. La recherche historique médicale s'est plutôt intéressée aux organismes d'assistance. M. Fosseyeux, L'Hôtel-Dieu aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1912, ou au développement de la presse médicale (E. Guitard : Deux siècles de presse au service de la pharmacie (1665-1860), Paris, 1913, qu'il est indispensable de compléter par l'ouvrage — ancien — de Chereau : Essai sur les origines du journalisme médical, Paris, 1867). Il n'existe aucune étude générale sur la hiérarchie sociale, si changeante du xvne au x v m 0 siècle, des médecins par rapport aux chirurgiens et aux apothicaires. Voir à ce sujet : A. DOUCET, Les apothicaires nantais sous l'Ancien Régime, Fontenay-le-Comte, 1959. On dispose par ailleurs de quelques biographies de valeur très inégale. Citons pour l'Ouest, outre celle du docteur Gallot (infra note 60) celle de R. Boissier, La Mettrie, médecin pamphlétaire et philosophe (1709-1751), Paris, 1931, qui vaut surtout pour le rôle, si discuté, de l'ex-janséniste devenu athée. Il faut donc glaner les renseignements, combien incertains, à travers les monographies régionales. Même Vicq d'Azyr reste inconnu : pourquoi, par exemple, s'est-il révélé l'adversaire de l'inoculation ?

page 732 note 2. Pour les idées générales : A. D. I-V : C 1323 ; pour la liaison médecine-météorologie : Bibliothèque Académie de Médecine : A. R. M. carton n° 181, mémoire : « Nécessité des observations météorologiques ».

page 733 note 1. En Bretagne, par exemple, à Petiet. Sur Petiet, H. Fréville, L'intendance de Bretagne, Rennes, 1953, t. III, pp. 16-20. Petiet. en tant que secrétaire de l'intendant, a été dès ses débuts (1774) spécialisé dans les questions de bienfaisance ; il aura, très tôt, le rôle du subdélégué général sans en avoir le titre. Signalons son activité dans la lutte contre l'épidémie survenue dans les camps de prisonniers anglais pendant la guerre de l'indépendance américaine à Dinan. Petiet lui-même tomba malade : ibidem, p. 133.

page 733 note 2. H. Fréville, L'intendance de Bretagne, opus cit., t. III, p. 272 (A.N. : H. 418, lettre du 21 janvier 1787 de Bertrand de Molleville au Contrôle général) et, surtout ibidem, pp. 280-283 (relations de l'intendant et des médecins) p. 293. Certaines enquêtes de l'intendance sont étroitement apparentées à celles de l'Académie de Médecine : cf. en particulier A. D. I-V : C 1325.

page 734 note 1. Ainsi l'action de l'intendance conjuguée à celle de l'Académie crée le premier réseau médical, combien faible encore, dans la province de Bretagne entre 1770 et 1789. Voir J.-P. Goubert, Essai sur la mortalité en Bretagne à la fin du XVIIIe siècle (1770-1789), Diplôme d'Études Supérieures, Faculté des Lettres de Rennes, 1964, chapitre III: le régime sanitaire à la ville et à la campagne : médecins et chirurgiens en Bretagne : densité, pp. 153-159. Dans ces pages qui comptent parmi les plus solides qu'on ait jamais écrites sur la démographie d'une province de démographie retardataire, encore déficitaire à la fin de l'Ancien Régime, l'action de l'intendance cherchant à doter campagnes et petites villes d'un minimum d'équipement médical est pleinement mise en lumière. Peut-être peut-on, en ce cas précis, ajouter l'intervention, plus intermittente, des États de Bretagne ou, plutôt, de la Commission intermédiaire. E n 1770, le nombre de médecins bretons est tes faible, les meilleurs s'expatrient. En 1786, on en compte 3 dans les campagnes (45 subdélégations sur 64) : tous les autres résident en ville. On ne soulignera jamais assez l'action capitale menée en même temps pour l'amélioration de la technique, et de la pratique courante des accouchements (ibidem : pp. 174-186).

page 734 note 2. Syndenham, Opéra, Amsterdam, t. I, pp. 23-24.

page 735 note 1. A.D.I-V : C 1323, arrêt du conseil cité, imprimé pp. 17-24.

page 735 note 2. Ibidem, pp. 15-17 et p. 26.

page 735 note 3. Ibidem, p. 27.

page 735 note 4. Mornet, D., Les origines intellectuelles de la Révolution française (1755-1787), Paris, 1947, p. 146 Google Scholar. Sur les autres académies provinciales, ibidem, pp. 145-149 et 298-303. Rappelons que Vicq d'Azyr fait partie, avec Buffon et de Jussieu, de la Société Académique de Bayeux (1784), ibidem, p. 299.

page 736 note 1. A.D.I-V : C 1651, « É t a t des remarques que le Contrôleur du vingtième a fait dans son département sur les demandes qui luy ont été faites par Monsieur son Directeur. » L'enquête est menée en Bretagne par Laurent, remarquable fonctionnaire venu de l'Orléanais. Nous n'avons pu retrouver les réponses, s'il y en a eu. Le premier soin des États de Bretagne fut en 1756, lorsqu'ils eurent recouvert la gestion du vingtième, de renvoyer Laurent. Sur les enquêtes administratives : Gille, B., Les sources statistiques de l'histoire de France. Des enquêtes du XVIIe siècle à 1870, Paris, 1965 Google Scholar, Collection des Hautes Études médiévales et modernes.

page 736 note 2. En fait, les médecins les donnent souvent involontairement dans les tableaux médicaux du verso. Au surplus, l'état des récoltes peut indirectement se déduire à partir des séries météorologiques chiffrées. D'aucuns précisent cependant les dates de floraison, du chant du rossignol, etc.

page 737 note 1. Bibliothèque de l'Académie de Médecine, A. B . M., n° 151.

page 737 note 2. A. R. M., 118 et 153. Cf. notre article « Le Bouvier des Mortiers », Revue du Bas- Poitou, 1963, n° 4.

page 737 note 3. A. R. M., 139 (Aubry ; Vannes). Il en est bien d'autres.

page 737 note 4. A. R. M., 167.

page 737 note 5. A. R. M., 127.

page 737 note 6. A. R. M., 130.

page 737 note 7. A. R. M., 132.

page 737 note 8. A. R. M., 167.

9. A. R. M., 149.

10. A. R. M., 154, 156, 157, 161, 170, 171 etc.

11. A. R. M., 156 etc.

12. A. R. M., 149 (Strasbourg), 160 (Obernai), 162, 166 (Mulhouse) etc.

13. A. R. M., 160, 167 etc.

14. A. R. M., 146 (Vienne et Ratisbonne).

15. A. R. M., 160 (incomplet).

16. A. R. M., 167 (janvier 1782 à juillet 1784).

page 738 note 1. A. R. M., 169 (sans chiffres, purement qualitatif).

page 738 note 2. A. R. M., 164.

page 738 note 3. A. R. M., 172 (citons pour leur valeur le dossier n° 6 (Saint-Brieue, docteur Bagot) et le n° 25 (Touraine).

page 738 note 4. A. R. M., 158 (surtout intéressant pour les médecins étrangers).

page 738 note 5. A. R. M., 158.

page 738 note 6. Daumas, M., Les instruments scientifiques aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1953, pp. 271281 Google Scholar ; l'évolution des instruments de physique, baromètre, pp. 272-276 ; thermomètre, pp. 276-281.

page 738 note 7. Observations physiques, Paris, janvier 1772, p . 509. La description du baromètre est complétée dans le supplément au même journal de 1780 et surtout en 1781, t. I, p. 108 et t. II, p. 391.

page 739 note 1. On sait que l'utilisation du baromètre à alcool posait de nombreux problèmes dus principalement aux variations considérables des proportions du mélange eaualcool, ainsi qu'à l'ignorance à peu près totale sur les qualités thermiques de l'alcool. Les difficultés de graduation s'en trouvaient considérablement accrues. Daumas, M., opus cité, pp. 279281.Google Scholar

page 739 note 2. Tel le docteur Boucher à Guérande. Nous prendrons principalement des exemples bretons (A. R. M., 134).

page 739 note 3. A. R. M., 135.

page 739 note 4. Ainsi Bagot faisait, lui aussi, de fréquentes visites en campagne, ce qui ne l'a jamais empêché de faire ses relevés météorologiques. Le marquis de Catuélan est président du Parlement de Bretagne (et traducteur de Shakespeare).

page 739 note 5. A. R. M., 147.

page 739 note 6. A. R. M., 144, lettre à Vicq d'Azyr du 5 novembre 1787.

page 739 note 7. A. R. M., 144. Sur ce l'épidémiologie », si l'on peut dire, de l'époque : Histoire générale de la Médecine, t. III, Histoire de l'Épidémiologie, pp. 105-110 (prof. J. Dopter). Les idées courantes sont bien représentées par celles du docteur Bagot : A. D. Côtes-du-Nord, ms. 2366, pp. 209-210, analysées par J. P. Goubert : D. É. S. cité, pp. 159-162.

page 740 note 1. A. R. M., 144.

page 740 note 2. H. Sée, La santé publique dans le diocèse de Saint-Brieuc, 1922, Comité des travaux historiques et scientifiques (depuis 1715) et d'histoire contemporaine, inventaires et documents, t. VIII, pp. 23-25 ; J. P. Goubert, D. E. S. cité, pp. 159-168.

page 740 note 3. Les chirurgiens de navires du port de Nantes ont été étudiés sous la direction du professeur J. P. Kerneis sous forme de plusieurs thèses de médecine. Les relevés ont été opérés à partir des registres des classes, dits registres d'armement et de désarmement (série Marine) des A.D.L.At, par M. Rouzeau.

page 740 note 4. Kerviler, R., Cent ans de représentation bretonne : Galerie de tous les députés…, Paris, 1891, t. II, pp. 56 Google Scholar, (Assemblée Législative).

page 740 note 5. A.D. Côtes-du-Nord : ms. 2366 ; mémoire en réponse aux questionnaires de la Société Royale de Médecine (1781) et de l'Académie Royale des Sciences (1775) par le docteur Bagot (1772-1790). Malheureusement, il semble qu'une partie de ces manuscrits, qui, d'après la tradition orale, se seraient encore trouvés au début du XXe siècle à Saint- Brieuc, aient disparu depuis.

page 740 note 6. A. R. M., 169 (moins complet que le manuscrit briochain, ne porte que sur les années 1775-1790) ; pour les années antérieures (1772-1778) : A. R. M-, 172, dossier n° 6 ; sur les épidémies et les épizooties de la région de Saint-Brieuc (1776) : A. R. M., 172 et 140. Il n'est pas impossible que des dossiers complémentaires d'autres médecins subsistent encore en province, ignorés de leurs possesseurs.

page 740 note 7. Dr Meule, La vie et les œuvres de Dr Jean-Gabriel Gallot (1744-1794), Poitiers, 1962, (société des Antiquaires de l'ouest).

page 740 note 8. Comme en témoignent les tentatives d'anoblissement de quelques-uns d'entre eux. Relevons ainsi l'anoblissement par lettre de mérite (documents très détaillés) des médecins de l'entourage royal : A.N., P. 2592 à 2601 ; ou en province, les achats de charge de secrétaires du roi, comme en Bretagne le docteur Dubois de Rennes (A.D.L.At : B, minutes des audiences). 489.

page 741 note 1. Lefebvre, G., « Le mouvement des prix et les origines de la Révolution française », Annales d'histoire économique et sociale, 1937, n° 44, pp. 139170 Google Scholar.

page 741 note 2. A.D.I-V : C 1323.

page 741 note 3. Cotte, P., Traité de Météorologie, Paris, Pankouke, s.d., p. 427 Google Scholar, cité, in A.D.I-V : C 1323.

page 742 note 1. A. R. M., 169 (ne se trouvent pas dans la ms. de Saint-Brieuc).

page 742 note 2. A. R. M., 147.

page 743 note 1. Grmek, M. D., « Géographie médicale et histoire des civilisations », Annales, E.S.C., 1963, 18e année, pp. 10711097 Google Scholar. Grmek ne fait aucune allusion à l'enquête de l'Académie de Médecine.

page 743 note 2. Mais seule une comparaison médicale minutieuse entre le livre de Fuster et les dossiers languedociens de l'Académie de Médecine permettrait de répondre d'une manière définitive à cette interrogation.

page 743 note 3. Le corps médical a fourni très tôt quelques-uns de ses représentants les plus connus à l'émigration.

page 744 note 1. Ou, du moins, la centralisation qu'il opérait. Car des médecins isolés ont peutêtre pu continuer leurs observations.

page 744 note 2. Taton, R., La science moderne, Paris, 1958, t. II, pp. 388389 Google Scholar.

page 744 note 3. En réalité, les attitudes sont souvent contradictoires ; le rôle de la période impériale, à la fois bénéfique et destructif, demanderait à être mieux précisé.

page 744 note 4. Les renseignements météorologiques réguliers pour l'ensemble de la France ont été publiés à partir du 21 décembre 1857 pour le Bulletin international, de 1871 à 1876 pour le Bulletin Mensuel Météorologique de l'Association Scientifique de France, de 1877 à 1920 pour les Annales du Bureau Central Météorologique.

Pour les périodes antérieures, des données beaucoup plus fragmentaires ont été publiées d'abord dans l'Annuaire météorologique de la France (1849), continué en 1858 par l'Annuaire de la Société météorologique de France. On trouve des séries encore moins complètes dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences à partir de 1835. C'est à partir de 1878 que les observations commencent à devenir suffisantes pour soutenir la comparaison avec l'enquête de 1778.

page 744 note 5. V. Raulin, Observations pluviométriques faites dans la France méridionale (Sud-Ouest, Centre et Sud-Est) de 1704 à 1870, Bordeaux-Ve, Chaumas, 1876, et du même auteur : Observations pluviométriques faites dans la France septentrionale (Est, Neustrie (sic) et Bretagne), de 1688 à 1870, Bordeaux, 1881.

page 746 note 1. Relevons, en dehors des études médicales bretonnes citées plus haut, les études suivantes :

Dupuy, A., « Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle », Annales de Bretagne, t. I, 1885, pp. 115150 et 290-308Google Scholar ; t. II, 1886, pp. 20-49 et 190-226 ; t. III, 1887, pp. 179-204, excellents, vu leur date ; et surtout le fonds manuscrit du docteur Haedouin, professeur honoraire à la Faculté de Médecine de Rennes aux A.D.I-V : série I F 2238 à I F 2244, dont on retiendra surtout — I F 2236/6, Le chirurgien de campagne en Bretagne au XVIIIe siècle ; — I F 2243/1, La lutte contre les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, ainsi que le fonds Andrault de Langeron : ibidem 2 E a 8, Hôpitaux militaires de Bretagne (1770-1787).

page 746 note 2. J. P. Goubebt, D.E.S. cité, carte hors texte ; densité du personnel médical en 1786 et pp. 154-158.

page 746 note 3. L'un de nos étudiants procède à l'heure actuelle au dépouillement du fonds Langeron à Brest, qui concerne essentiellement les hôpitaux brestois. Nul doute que ce diplôme ne sera fructueux, grâce aux conseils de M. Le Gallo.

page 746 note 4. J. P. Goubebt, D.E.S. cité, pp. 68-71, 25-26.

page 746 note 5. A. R. M., 155 (docteur Bougourd). On y trouve encore quelques fragments de décembre 1777 et de l'année 1778.

page 746 note 6. A. R. M. 157.

page 747 note 1. A. R. M., 144.

page 747 note 2. A. R. M., 135. Mais des découvertes ultérieures peuvent apporter des retouches et des compléments, tant dans les dossiers de l'Académie de Médecine que dans les fonds privés, soit des dépôts publics, soit des archives privées.

page 747 note 3. A. Angot, Annales du Bureau Central Météorologique, opus cité, note 3, p. B 119. II s'agit non du relevé intégral, mais d'un résumé. Angot ajoute : « les manuscrits paraissent égarés… pas d'autres renseignements sur ces observations, dont la durée a été probablement plus longue ». Un examen plus approfondi des dossiers de l'Académie de Médecine permettra-t-il de les retrouver î D'après certains indices, il semblerait que les relevés résumés dans les Mémoires de la Société ne se trouvent pas tous dans les dossiers actuels. A. R. M., 139, contient des fragments de correspondance d'Aubry (1784).

page 747 note 4. Ils seront publiés dans notre thèse principale.

page 747 note 5. Le Roy-Ladurie, E., « Histoire et climat », article cité, Annales, 1959, pp. 1314 Google Scholar ; Rodpnel, G., La ville et la campagne au XVIIe siècle, Etude sur les populations du pays dijonnais, Paris, 1957, p. 33 Google Scholar, et, d'une manière beaucoup moins précise de Saint-Jacob, P., Les paysans de la Bourgogne du Nord au dernier siècle de VAncien Régime, Paris, 1960, p. 266 Google Scholar.

page 747 note 6. D'après les renseignements des subdélégués, A.D.I-V : C 1653 et 1654. Dans quelle mesure le développement de la culture du sarrasin dans les pays de climat à influence océanique est-il lié à la fréquence de cet été de la Saint-Martin ? Il est en tous cas certain que la culture du sarrasin offre l'aspect d'une assurance face aux variations des autres récoltes. L'importance, ou l'absence de la récolte de sarrasin affecte d'une manière très sensible les courbes saisonnières du prix du froment et du seigle en Bretagne. La date tardive de sa récolte fausse en même temps toute la notion d'année-récolte, puisque celle-ci se prolonge jusqu'en novembre. Il en va de même dans toutes les provinces à sarrasin, comme la Normandie occidentale.

page 748 note 1. Voir ci-dessus, p. 740, n. 5.

page 748 note 2. A.D.I-V : C 1633 et 1654 ; C 3311.

page 748 note 3. Cette étude des relations vendanges-météorologie pourra se faire grâce à A. R. M., 158 (Clisson, docteur Boueïx, régent de la Faculté de Médecine de Nantes), dossier malheureusement incomplet, mais comportant des indications phénologiques ainsi que des appréciations qualitatives sur les récoltes.