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Colloque Astin 1963 de Trieste Rapport introductif sur le 2e thème, parties b et c

Published online by Cambridge University Press:  29 August 2014

Jean Sousselier*
Affiliation:
Paris, France
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Ce sujet n'a pas été traité, peut-être parce qu'il paraît trop simple; pourtant il mérite examen vu son utilité pratique certaine.

Il est impossible de négliger le jeu de la réserve de Risques en Cours dans l'estimation du taux des sinistres c'est-à-dire dans l'ap-préciation de la tarification et de l'équilibre d'une branche d'assurances.

D'autre part, comme le souligne justement la note introductrice aux thèmes proposés établie par le Comité Astin, le problème est moins immédiat qu'il ne paraît:

On considère généralement la réserve de Risques en Cours (l'expression anglaise risques non expirés est peut-être meilleure) comme un simple pourcentage des primes totales: c'est la fraction de primes non acquise à l'exercice mais ceci suppose que le risque est uniformément réparti dans le temps et que les primes correspondent exactement aux risques couverts.

En fait deux conceptions sont possibles:

méthode rétrospective: on considère le déroulement passé des opérations: schématiquement on prend la différence entre les primes perҁues et les sinistres survenus; ce qui hypothèque l'avenir.

méthode prospective: on fixe la somme nécessaire pour faire face aux sinistres à venir dans l'intervalle de temps encore couvert par les polices en cours, ceci compte tenu du taux actuel de sinistres et même de son évolution probable dans le futur immédiat.

La méthode prospective est-elle plus correcte? Il peut le sembler. Mais c'est seulement viser à l'équilibre probable du bilan futur, au détriment du bilan actuel. Pourquoi une insuffisance de tarification, par exemple, doit-elle peser sur le seul compte de l'exercice clos?

Type
Papers
Copyright
Copyright © International Actuarial Association 1965