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Published online by Cambridge University Press: 29 August 2014
Un nouvel examen des normes qui régissent l'octroi des prestations d'assistance pharmaceutique semble s'imposer. En effet, l'introduction continuelle sur le marché de nouveaux produits pharmaceutiques — dont certains sont capables de juguler rapidement des formes morbides naguère lentes à guérir — et la confiance progressivement accrue que met le grand public dans des ordonnances toujours plus variées exigent, de la part des Instituts d'assurance sociale contre les maladies, des solutions permettant de répondre en même temps à des nécessités diverses: il s'agit en particulier de pouvoir autoriser l'utilisation des produits pharmaceutiques les plus modernes, capables d'accélérer la guérison des malades, même s'ils sont très coûteux, tout en évitant par ailleurs l'expansion anormale des ordonnances et en maintenant le coût de l'assistance dans les limites permises par les possibilités de financement.
Le choix de la solution la meilleure est done subordonné à un ensemble de considérations sur la nécessité et la possibilité des mesures à envisager; les aspects économiques de la question ne sont pas des moindres et leur étude doit de toute évidence reposer sur des bases techniques appropriées.
Il semblerait normal que ces bases techniques soient établies d'après des observations effectuées là où ces mêmes bases techniques doivent être employées; ceci n'est généralement pas possible et c'est pourquoi des éléments provenant d'autres expériences revêtent une importance particulière, ne serait-ce qu'à titre indicatif.
page 31 note 1) Nous avons omis d'autres hypothèses dans le cadre desquelles, par exemple, serait déterminée la participation de chaque assuré en fonction de la dépense annuelle correspondant à chaque assuré au titre de l'assistance pharmaceutique, ce qui présenterait un intérêt indiscutable.
page 31 note 2) C'est-à-dire dans le cadre de l'hypothèse qui exclut toute participation de l'assuré.
page 31 note 3) Cf. note (1).
page 32 note 1) Prime moyenne calculée sans considération du sexe ou de l'âge des assurés.
page 32 note 1) Il est évident que 
indiquent le nombre total des prescriptions.
page 34 note 1) Institut National d'Assurance contre les Maladies.
page 34 note 2) Parmi lesquelles 79,98% concernent des spécialités, le reste se rapportant à des préparations magistrales.
page 34 note 3) Les tableaux I, II, III et IV sont reproduits à la fin de cet exposé.
page 36 note 1) F. Y. Edgeworth. „On the representation of statistics by mathematical formula” et Journal of the Royal Statistical Society — December 1898.
page 36 note 2) Au moyen de la fonction Θ (z) (intégrale de Laplace) cette méthode a pour avantage de permettre le calcul immédiat des valeurs des deux types d'intégrales 
considérées dans le présent exposé.
page 36 note 3) Comme chiffres de base on a utilisé les „valeurs brutes” des coûts groupés en tranches de 100 lires, afin de procéder d'abord à la péréquation de la distribution (cf. Tableau I) dont l'évolution présentait des irrégularités dues à une concentration particulière dans les tranches comprenant les couts multiples de 100.
page 37 note 1) Les fréquences relatives à l'ensemble des deux types de prescriptions ont été déterminées comme moyennes pondérées; le coefficient de pondération utilisé a été de 80 pour les spécialités et de 20 pour les préparations magistrales (cf. note 2, page 34).
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