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Une lettre de Joseph Dejacque

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

Abstract

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Other
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Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1951

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References

page 18 note 1) Le Libertaire, Journal du mouvement social, paru à New-York du 19 juin 1854Google Scholar jusqu'au 4 février 1861 en tout 27 numéros in fol. (26 ⋉ 35 cm.). La revue est trés rare comme tous les publications de Déjacque. Un exemplaire de La Question Révolutionnaire se trouve á la Bibiothèque Nationale. (L46 53).

Les autres écrits cités, aussi que Le Libertaire se trouvent dane la collection Déjacque à l'Institut International d'histoire sociale d'Amaterdam, y compris quelques poémes imprimés en feufiles volantes, comme son poème récité à l'enterrement d'un proscrit en 1852: Vers récités le 24 juin 1852 sur la tombe d'un proscrst. (S.l.n.d., 1 p. Lithografié); Le Radeau, Fable (Jersey, janvier 1853. 1 p.Google Scholar)

Déjacque publia encore un pamphlet à la Nouvelle-Orléans; Béranger au pilori. Nettlau dit dane son chapitre sur Déjacque dane „Der Vorfrühling der Anarchie” (Berlin, 1925, p. 216) qu'il n'a jamaie vu un exemplaire de cette brochure.

page 19 note 1) En 1861 Pierre Vésinier (1824–1902), proscrit de décembre vécut depuis 10 ans à. Genève comme ouvrier mécanicien, romancier publiciste et éditeur. Il fut exilé de la Suisse et après un séjour à Londres il s'établit à Bruxelles. Depuis 1865 il était membre de l'Association Internationale des Travailleurs. En Belgique il subit 20 mois de détention pour délit de presse (1866) et en 1868 il fut expulsé. Il était un écrlvain et journalist infatigable. Sous le titre les Mystères du monde, il pubilait une suite aux Mystères du peuple d'Eugène Sue, dont il avait été le secrétaire. Il y a de lui toute une série de livres contre Napoléon III et le Bonapartisme. La vie du nouveau César (Genève 1863). L'Histoire du Nouveau César (2 vol. Londres 1865 et 1866). étude critique sur l'histoire de Jules César, de Napoléon III (Londres 1865)Google Scholar etc. Amnestlé, il rentre en France en 1869 et eat condanmé à mort en 1870. Le 18 mars le délivra. Il remplit plusleurs fonctions durant la Commune e.a. comme rédacteur en chef du Journal Officiel, et il fonda en plus le journal: Paris Libre. Après la défaite il se refugea en Anglettere et prit une part active dana la „Branche française” de A.I.T. et dans les querelles de l'émigration. Après l'amnestle de 1880 li rentra en France. Il publiait deux livres sur la Communee: Histoire de la Commune de Paris (Londres 1871) et Comment a péri la Commune (Paris 1892).Google Scholar

page 20 note 1) John Brown (1800–1859) fut pendu le 2 décembre 1859 après le raid manqué sur Harper's Ferry. Déjacque écrivit dans le Libertaire sur „l'inaurrecteur martyr”: „John Brown est le spartacus qui appelait les modernes ilotes à briser leurs fers, les noirs à prendre les armes”. Il fut le premier martyr pour la cause de la libération des nègres. Par son action il convertit des milliers de la nécessité de l'abolition de I'esclavage. Après avoir été condamné à mort il déclarait: „I pity the poor in bondage that have none to help them; that is why I am here; not to gratify any personal animosity, revenge or vindictive spirit. It is my sympathy with the oppressed and the wronged; … you may dispose of me easily, but this question is still to be settled — the negro question — the end of that is not yet.”

L'Inltiative héroique de Brown produisit un grand retentissement parmi lea révolutionnaires en Europe. Encore en 1867 le journal La Coopération ouvrit une subscription pour offrir une médaille à la veuve de John Brown, comme avaient fait lea abolitionistes français pour la veuve d'Abraham Lincoln. Elisée Reclus publiait dans La Coonération (14.7.'67) un article sur John Brown pour supporter la subscription. Vésinier publiait un livre sur John Brown intitulé: Le Martyr de la Liberté des Nègres on John Brown, le Christ des Noira. Berlin, Bruxelles, 1864. p 403.Google Scholar

page 21 note 1) Ici suit un long passage stir la possibillté d'avoir á faire à un mouchard.

page 22 note 1) Le Revendicateur, Journal social, politique et littéraire dont le premier numéro paru le 8 décembre 1860 à New York sous la rédaction de Tassillier fut aimoncé comme une continuation du Libertaire. Toutefois Déjacque n'avait rien à faire avec sa rédaction. Avant le premier numéro parut un page-spécimen, avec le programme du journal en français et en anglais. On trouve le nom de Déjacque dana la liste des souscripteurs. Le deuxième numéro parut le 19 janvier 1861, c.à.d. avant que le Libertaire n'eut ceasé d'exister, une raison de plus pour Déjacque de ne plus faire paraître son journal. „Le rédacteur du Libertaire” — écrivit-il dana son dernier numéro — „abandonne la feuille qu'il a créé, et qui lui pèse lourdement sur les bras, pour ne pas compromettre par une publication simultanée, l'existence du nouvel organe révolutionnaire”.

page 23 note 1) Le dernier numéro du Libertaire (No. 27) était daté du 4 février 1861. Le numéro consiste presque entièrement en un grand article de Déjacque: „La question américaine”.

page 26 note 1) Le passage suivant eat la fin de la lettre de Gustave Dime, que cehui-ci avait commencé le 12 février et dont il avait dicté la fin à Déjacque.

page 27 note 1) mot illisible.

page 30 note 1) A partir d'ici la lettre continue dans l'écriture de Déjacque.

page 32 note 1) Il s'agit ici d'une des premières et des plus sensationnelles publications sur la situation à Cayenne: „Quatre ans á Cayenne” Notes de Fr. Attibert deporté, rédigées par le rédacteur en chef du „Bien-étresocial”. Bruxelles, 1859. Traduction allemande: Vier Jahre in Cayenne… (Regensburg, 1859).Google Scholar

page 32 note 2) L'après Attibert: Baugenski.