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De Kāpiśī à Pushkarāvatī

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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Nous n'apprendrons à personne que les chapitres XXII–XXIII du tome I de la Cambridge History of India abondent en faits nnouveaux et en convaincantes suggestions. M. le Prof. E. J. Eapson a notamment tiré un admirable parti des monnaies sur lesquelles il a été le premier à lire les noms des deux villes de Kāpiśī et de Pushkāravatī. Non content d'y reconnaître les devatā des deux vieilles capitales du Kapiśa et du Gandhāra, il a su deviner des allusions locales sous les emblèmes qu'elles portent.

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Copyright © School of Oriental and African Studies 1931

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References

page 341 note 1 notamment, V.Camb. Hist, of India, t. I, pp. 555–7.Google Scholar Vaut-il la peine de remarquer que le cas des deux villes n'est pas absolument identique ? La monnaie de Kāpiśīi represent* au revers le dieu-patron de la ville avec son éléphant et sa colline sacrée (ef. J A., janv.-mars 1929, p. 175); celle de Pushkarāvatī figure à l'avers la personnification de la ville et au revers le vahana du grand dieu local: mais ohacune à sa manière nous fournit en somme le meme genre de renseignements.

page 342 note 1 Qu'on nous permette de renvoyer à la carte reproduite dans les Eludes asiatiques publiées a I'occasion du 25e anniversaire de I'Ecole franqaise d'Extrême- Orient, I, p. 266.

page 344 note 1 Saohau, E., Alberuni's India, I, p. 259.Google Scholar Cf. ci-dessous, p. 348, n. 1.

page 345 note 1 Voir les cartes publiées dans le BEFE-O., I, 1901, p. 334Google Scholar et hors texte.

page 345 note 2 On se rappelle que celui-ei, avec le gros de l'armée, passa sur la rive droite du Kōphēn en amont de Djelaālābād, tandis qu'Alexandre, resté sur la rive gauche, se lanca avec des troupes d'élite à travers le Kounār, le Badjaur, le Swāt et le Bounēr jusqu'au fameux Aornos si brillamment identifié par Sir Aurel Stein. On trouvera le meilleur résumé de cette campagne de 32–326 av. J.-C. dans G. Radet, ur les traces d'Alexandre enlre le choés et l'lndus (Journal des Savants, mai 1930).

page 345 note 1 II dit en effet (trad. Pavet de Courteille, t. I, p. 286): “ Durant l'hiver on passe à gué le Sind [Indus] au-dessus de son confluent avec la rivière de Kāboul, puis la riviére de Sevad [Swat] et celle de Kāboul. Dans la plupart de mes expéditions contre l'Hindoustan, je me servis des gués. … ” A la vérité Hiuan-tsang ne signale mentre Purushapura et Pushkaravātț qu'une seule traversée de la Kubhā et du Suvastu reunis, tandis que Bābour paraît dire qu'on traversait successivement ces deux rivieres: en réalité ils suivaient toujours la m00EA;me route, mais il est probable que dans l'intervalle le lit de la Kubhā ou Kōphen s'était déplacé au Sud et que le confluent se faisait déjà, comme aujourd'hui, beaucoup plus en aval qu'autrefois. Voyez les cartes citées plus haut, p. 345, n. 1.

page 345 note 1 Comme nous l'avons dit plus haut, on compte environ 65 kilométres entre Kāpiśī et Kāboul et seulement 22 entre Pushkarāvatī et Peshawar.

page 346 note 1 Trad. Sachau, t. I, p. 259: “ Dans les montagnes qui bordent la royaume de Kāyabish, c'est-à-dire Kāboul, naît une riviére qui est appelée Ghorvand à cause de ses multiples branches. Elle est rejointe par plusieurs affluents. … Grossi par eux, le Ghorvand est une grande riviére quand il arrive à la hauteur de la ville de Purshāwar [Peshawar] et il se jette dans le Sind [Indus] … en aval de Waihand [Ohind, Und].”