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Les grands rois du monde

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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M.Paul pelliot a récemment publié dans le T'oung-pao (t. XXII, mai 1923, pp. 9–125), un articlé intitule: “La théorie des quatre fils du Ciel,’ où ont été réunis les informations de source chinoise et quelques textes arabes sur ce sujet. La présente note n'est qu'une addition a, son article.

1) Le plus ancien texte chinois qui fasse allusion aux grands rois du monde est le K'ang che wai kouo tchouan, “ Relation des pays etrangers par M. K'ang.” Ce K'ang, plus exactement K'ang T'ai, fut envoyé, avec Tchou Ying, en ambassade par la cour de Chine, dans l'Océan Indien, vers 245–50 de notre ère. “ D'après la Relation des pays étrangers, dit un extrait de ce texte, aujourd'hui perdu, on dit dans les pays étrangers que sous le ciel il y a trois abondances: l'abondance des hommes en Chine, l'abondance des joyaux au Ta-ts'in (Orient méditerranéen), l'abondance des chevaux chez les Yue-tche.”1

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Copyright © School of Oriental and African Studies 1931

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References

page 329 note 1 Pelliot, pp. 121–2.

page 329 note 2 Pelliot, p. 98, n. 2: “ Le traducteur a du rendre par jade le nom d'une pierrplus ou moins semblable au jade, mais de toute autre nature.…”

page 329 note 3 Pelliot, pp. 9–8.

page 330 note 1 Pelliot, pp. 106–8. M. Pelliot ajoute plus loin (p. 109): “ Tao-siuan (voir 4)) expose, lui aussi, la théorie des ‘ quatre seigneurs’, en dea termes voisins de ceux de Hiuan-tsang, mais bien plus résumés, et insiste ensuite sur la différence entre Ie3 Hindous et les Hou. L'originalité de Tao-siuan, en ce qui concerne les ‘ quatre seigneurs ’, est qu'il precise les équivalences que Hiuan-tsang avait laissées dans le vague, et dit que le ‘ seigneur des éléphants ’ répond à l'lnde (Yin-tou), le ‘ seigneur des joyaux ’ répond aux Hou, le ‘ seigneur des chevaux ’, aux Turks (T'ou-kiue), le ‘ seigneur des hommes ’, à la Chine (Tche-na)…’

page 331 note 1 Pelliot, p. 125.

page 331 note 2 Voyage du marchand arabe Sulaymān en Inde et en Chine, rédigé en 851, suivi de remarques par Abū Zayd Ḥasan {vers 916) traduit de l'arabe par Gabriel Ferrand, Paris, 1922, in 8o, p. 47. Sur ce texte arabe et son auteur, cf. également mes “Notes de géographie orientale”, dans Journal asiatique, janvier-mars, 1923, pp. 2135.Google Scholar J'y reviendrai ultérieurement. Le passage ci-dessus a été utilisé par M. Pelliot.

page 332 note 1 Ferrand, G., Voyage du marchand arabe, p. 87.Google Scholar Egalement cité par M. Pelliot.

page 332 note 2 Ce passage et quelques autres du texte sur l'lnde ont été textuellement reproduits par Jamāl ad-dīn Abū''-Ḥasan ‘Al‛ bin Yūsuf bin Ibrahīm bin ‘Abd al-Wāḥīd aš-Šaybānī al-Ḳifti (ne a Kift en Haute-Egypte en 568–1172, mort en ramaḍān 646 ═ déeembre 1248) dans son Tā'rīh al-ḥukamā’ ‘ Histoire des sages.’ La notice ou se trouvent ces extraits est consacrée aàun sage indien appelé Kanka qui debute ainsi: “ Kanka l'indion; parfois on dit Kabka … ” (éd. J. Lippert, Leipzig, 1903, in 4o, p. 265). Le Fihrist rédigé en 877/988 (éd. G. Flügel, publiée par J. Roediger et A. Müer, t. I, p. 270 infra, et t. II, p. 125 infra), a Kankah avec les variantes Kanhana et celle de Cassiri Katkah. En deux lignes, le Fihrist ne cite que les titres de ses ouvrages. Dans son histoire des medecins, Ibn Abī Usaybia qui vécut de 600/1203 à 668/1270 (éd. A. MüUer, t. II, p. 32), lui consacre quelques lignes sous la rubrique Kankah I'indien. Wüstenfeld (Geschichle der arabischen Aerzte und Naturforscher, Göttingen, 1840, p. 3, n. 1Google Scholar) a imprime Katkah.

Autant que je saehe, Kanka et ses variantes n'ont été rapproehés d'aucun nom indien. M. Sylvain Lévi me suggère la trés heureuse explication suivante: il n'y aurait qu'à lire a la persane, c'est-à-dire Ganga ═ skr. Garga et il s'agirait de Garga qui vivait dans les premiers siècles de notre ère, l'auteur de la Gārgī samhita ou “ collection gargique ” contenant un passage eèlèbre sur l'histoire des invasions étrangères (Yavana, Śaka. etc.).

page 333 note 1 Cf. à ce sujet, Pelliot, pp. 119–20.

page 334 note 1 Sur les Sabéens, cf. Encyclopédie de L'Islam, sub verbo ṣābi'a. Mais ils'agitiei, d'après une des phrases suivantes, de tous les autres Indiens, en dehors des Brahmanes. Naturellement, les véritables Sabéens sont hors de cause et l'expression est impropre. M. Sylvain Lèvi m'informe que les textes grecs, Sanskrits et palis emploient fréquemment l'expression: brahmanes et šramanes (Śramaṇa) pour désigner les Indiens. C'est cette division à laquelle fait allusion le présent texte, où les Ԛramaṇa sont représentés par les pseudo-sabéens.

page 334 note 2 Cf. à ce sujet, , Journal asiatigtie, avril-juin, 1930. p. 216.Google Scholar

page 335 note 1

page 335 note 2 Transcription approchée de siddhanta “fin réalisee”. Cf. Suter, H., Die Mathematiher und Aslronomen der Amber und ihre Werke,Leipzig, 1900, in 8o, p. 10Google Scholar, n. e. Le khalife Al-Manṣūr (754–75) fit faire à ses frais la traduction de l'original indien (cf. Schirmer, Oskar, Studien zur Astronomie der Amber, Sitzungberichle der physikalisch-mediziniscJien Societäl zu Erlangen, t. LVIII, 1926, p. 46, n. 7).Google Scholar

page 335 note 3 Le P. Cheikho a édité fautivement pour ., Arjbar étant une transcription assez correcte de Āryabhaṭa, le mathematieien qui vivait à la fin du ve siàcle. Cf. Alberuni's India, trad. Sachau, E. C., Londres, 1910, in 8o, t. II, p. 305.Google Scholar

page 335 note 4 Cf.Alberuni's India, t. II, p. 303.Google Scholar

page 335 note 5 Je lis au lieu de, que porte le texte.

page 335 note 6 Mort en 160/777. Cf. Suter, , Die Mathematiker, p. 3Google Scholar, No. 1, etAlberuni's India, trad. Sachau, , t. II, p. 31.Google Scholar

page 335 note 7 Le P. Cheikho a edite fautivement pour,.

page 335 note 8 Plus exactement Ahmad bin ‘Abdallah, plus connu sous le nom de ḤabaŠ al-ḥāsib (le ealculateur). II aurait vécu plus de cent ans. II est vraisemblablement mort vers 250–60 ═ 864–74. Cf. Suter, , Die Mathematiker, p. 12, No. 22.Google Scholar

page 335 note 9 Cf. Suter, , Die Mathematiker, p. 10Google Scholar, No. 19, et Nallino, C. A., Al-Battānī sive Albatenii opus astronomicum, Milan, 1903Google Scholar, in 4o, t. I, p. 312, n. 4, oú il est dit qu'il mourut apres 232/846.

page 335 note 10 Cf. Suter, Die Mathematiker, p. 44, No. 82.Google Scholar

page 336 note 1 Ce n'est pas exactement le sens du Sanskrit qui signifie “ fin réalisée ”.

page 336 note 2 apogeum Solis, apogeum excentrici planetarum (nunquam epioycli ‖) dans Nallino, C. A., Al-Battānī, t. II, Milan, 1907, p. 322, sub verbo ”.Google Scholar

page 336 note 3 “ Vox jawzahar, e Persieo gawzahar significat: 1. circulum pareclipticum (cf. p. 45, adn. 3) Lunae seu orbitam lunarem; 2. nodos orbitae lunaris, et praesertim nodum asoendentem; 3. nodos orbitae cuiuscumque planetae. Probabiliter est vox Zendica gaocithra ‘ semen bovum [servans]’; epitheton Lunae in libro Avesta inscripto; putabant enim Lunam semen primi bovis servarisse, et ex eo varia armentorum genera procreavisse … dans Nallino, C. A., Al-Battānī, 1.1, p. 250.”Google Scholar

page 336 note 4 Cf. Alberuni's India, t. I, p. 368Google Scholar, ou il est dit: “ Our Muslim authors call the days of the kalpa the days of the Sind-hind or the days of the world, counting them as 1.577.916.450.000 days (sāvant or civil days), or 4.320.000.000 solar years or 4.452.775.000 lunar years …”. Bīrūnī a écrit ses Indica en 1030. L'auteur des Ṭabaḳāt al-umzm est né I'année précédente et mort en 1070, mais nous ne savons pas à quelle date il a rédigé ce livre et s'il a pu utiliser les Indica. II y a lieu de noter, dans le sens de la négative, que Abū'l-Ḳāasim transcrit, par exemple le nom d'Āryabhaṭa, alors que Bīrūnī a

page 337 note 1 M. Sylvain Lévi me suggère comme restitution le skr. vidyāphala qu'appelle sa traduction arabe “ les fruits de la sagesse.”

page 337 note 2

page 337 note 3 Cf. sur ce médecin, la préface de La version arabe de Kalīlah et Dimnah du P. Louis Cheikho (Beyrouth, 1905, in 8o) et les auteurs cités; Encyclopédie de l'lslam, t. II, p. 737.

page 337 note 4 Ibid, et Encyclopédie de l'islam, t. II, p. 429.

page 338 note 1 Vide supra, n. 2, p. 332.

page 338 note 2 Traduites de l'arabe [d'aprés quatre manuscrits maghrébins] par M. Gaudefroy- Demombynes, Paris, s.d. (1911), in 8o.

page 338 note 3 Variante du manuscrit 3662: le roi d'Abyssinie.

page 338 note 4 P. 70–1. Cf. la note de la p. 71 où ee passage est donné eomme un emprunt aux Prairies d'or de Mas'ūdī, t. I, p. 314.Google Scholar Cf. egalement ma “ Note sur le livre des 101 Nuits ”, dans Journal asiatigue, mars-avril, 1911, pp. 309–18.Google Scholar Je profite de l'oCcasion pour corriger une erreur de la p. 311 où Ḫānfū est identifié à Hongkong: c'est Canton qu'il faut lire.

page 338 note 1 MM. Gaudefroy-Demombynes et Sylvain Lévi m'ont amioalement aidé pour la rèdaction de cette note. Je les en remercie trés cordialement.