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Les nasales en fin de mot en Sanskrit (et latin)

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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M.A. Meillet (MSL. Paris, t. ix, pp. 365–372) enseignait,—depuisil est revenu souvent sur la question et s'est toujours prononcé dans le même sens — que, È l'accusatif singulier des thÈmes en -o- du genre animé (masculin, féminin) et au nominatif-accusatif singulierdes thÈmes en -o- du genre inanimé (neutre), la nasale finale était enindo-européen, non pas -m comme on l'écrit généralement, mais bien -n(de même pour les thÈmes consonantiques masc.–fém.: arm. otn “pied”, comme tasn “dix” et les thÈmes en -i- et en -u-).

Type
Research Article
Copyright
Copyright © School of Oriental and African Studies 1936

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References

page 477 note 1 Le Sanskrit connaît des finaux d'origine récente (prān, etc., neutre prāk). L'indo-européen n'avait certainement que -n ou -m en fin de mot. À plus forte raison n'avait-il en cette position ni ṇ, ni ñ.

Archiv für Orientforschung, t. x, 3e cahier, Berlin, 1935, p. 121.

page 482 note 1 D'où gr. . Car représent , ainsi que le montre le lat. uenio, uēnī, osque kúm-bened.

page 484 note 1 Ne laissant snbsister que la nasalisation.

page 486 note 1 Dans beaucoup de parlers n et m consonnes, comme elles le sont ici, nasalisentla voyelle précédente. Ainsi dans tout le français de l'Est (au centre aussi:Pithiviers), on prononce p. ex. il au lieu de il mén(e), etc., etc.

page 486 note 2 C'est le seul point snr laquelle la tradition a été altérée en latin et le fait n'est, pas trÈs ancien ainsi que l'indique lat. quon-iam à côté de quom, cum. Le Sanskrita sans doute cede aussi sur celui des voyelles nasalisées finales devant voyelle.—J'aurais dû citer plus tôt La nasalité en indo-aryen de M. J. Bloch, article parudans le volume du Cinqvantenaire de l' école des Htes études (1918).