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Memoir by Madame de Motteville on the Life of Henrietta Maria

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

Abstract

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Copyright © Royal Historical Society 1883

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References

page 9 note a Née en 1621, morte en 1689. Fille de Pierre Bertaud et nièce de Jean Bertaud, évêqne de Séez. Elle fut dès l'age de 7 ans placée près d'Anne d'Autriche, et devint pins tard sa confidente intime. Elle éponsa, en 1639, Langlois de Motteville, premier président de la cour des Comptes de Normandie.

page 9 note b Jean Bertaud fut l'un des plus célèbres adeptes de l'école de Ronsard. Il fut premier aumonier de Marie de Médicis, évêque de Séez, et mourut en 1611. Boileau l'a ménagé plus que son maître Ronsard:—

“Ce poëte orgueilleux trébuché de si haut

Rendit plus retenu Desportes et Bertaud.”

Art Poët. ch. I. ii.

page 9 note c Voir la note du temps ajoutée au Portrait de la Reine-Mère fait par Madame de Motteville, dans Galerie des Portraits de Mdlle. de Montpensier, édit de Barthélémy, 1860, p. 180.

page 11 note a V. la note de la p. 26.

page 12 note a V. la notee, p. 27.

page 12 note b V. la note, p. 23.

page 12 note c V. la noteb. p. 28.

page 19 note a Ce premier paragraphe a trait, à des luttes et à des imprudences vainement niées par des historiens modernes. Malgré ce que la matière avait de délicat, Bossuet n'a pu s'empécher d'y faire allusion, du moins eu passant:—“Comme elle possédait son affection, dit-il en parlant du Roi (car les nuages qui avaient paru au commencement furent bientôt dissipés), ….” &c.—V. l'Etude de l'Abbé Houssaye dans la Rev. des Quest. Histor. Janvier 1878, p. 176.Google Scholar

page 20 note a Ces exilés de France auxquels il est ici fait allusion étaient les ennemis du Cardinal de Richelieu, et en particulier Madame de Chevreuse.

page 20 note b On reconnaîtra facilement dans les lignes du portrait tracé par l'orateur celles qui ont été empruntées à ce passage:—“Elle eut une magnificence royale et l'on eut dit qu'elle perdoit ce qu'elle ne donnoit pas. Ses autres vertus n'ont pas été moins admirables. Fidèle dépositaire des plaintes et des secrets, elle disoit que les princes devoient garder le même silence que les confesseurs et avoir la même discrétion. Dans la plus grande fureur des guerres civiles jamais on n'a douté de sa parole ni désespéré de sa clémence. … Douce, familière, agréable autant que ferme et vigoureuse.”

page 21 note a Bossuet dit:—“On sait que la Reine a souvent exposé sa personne dans ces conferences secrettes.” Tout le passage environnant est inspirÉ du récit de Madame de Motteville.—Cfr. Mèmoires de Madame de Motteville, p. 196.Google Scholar

page 22 note a Cfr. Mémoires, p. 203205Google Scholar. C'est ici le point sur lequel le document se rapproche le plus du texte des Mémoires.

page 22 note b “Elle avpit encore gagné un maire de Londres, dont le crédit étoit grand, et plusieurs autres chefs de la faction.”—Bossuet.

page 23 note a Bossnet a tiré un grand parti de ce récit du voyage de Henriette Marie, et de la tempête qu'elle essuya lors de son retour. Il y a ajouté quelques traits que la tradition probablement lui avait apprise. Il en a retranché d'antres qui eussent pu altérer l'image qu'il voulait donner d'une reine catholique par excellence:—“Elle se met en mer au mois de février, malgré l'hiver et les tempêtes, et, sous prétexte de conduire en Hollande la princesse royale, sa fille ainée, qui avait été mariée à Guillaume Prince d'Orange, elle va pour engager les Etats dans les intérêts du Roi, lui gagner des officiers, lui amener des munitions. L'lhiver ne l'avoit pas effrayée quand elle partit d'Angleterre; l'hiver ne l'arrête pas onze mois après., quand il faut retourner auprès du Eoi. Mais le succès n'en fut pas semblable. Je tremble au seul récit de la tempête furieuse dont sa flotte fut battue durant dix jours. Les matelots furent alarmés jusqu'à perdre l'esprit et quelques uns d'entre eux se précipitèrent dans les ondes. Elle, toujours intrépide autant que les vagues étaient émues, rassuroit tout le monde par sa fermeté. Elle excitoit ceux qui l'accompagnoient à espérer en Dieu qui faisoit toute sa confiance, et, pour éloigner de leur esprit les funestes idées de la mort qui se présentoit de tous côtés, elle disoit avec un air de sérénité qui sembloit déja ramener le calme, que les reines de se noyoient pas.”

page 24 note a Cfr. Mémoires, p. 210.Google Scholar

page 24 note b “Après s'être sauvée des flots, une autre tempête lui fut presque aussi fatale; cent pièces de canon tonnèrent sur elle à son arrivée et la maison où elle entra fut percée de leurs coups.”—Bossuet.

page 25 note a Elle marche comme un général à la tête d'une armée royale, pour traverser des provinces que les rebelles tenoient presque toutes; elle assiège et prend d'assaut en passant une place considérable qui s'opposoit à sa marche.”—Bossnet.

page 25 note b Cfr. Mémoires, p. 212.Google Scholar

page 25 note c “La Reine, qui se trouva grosse et qui ne put, par tout son crédit, faire abandonner ces deux sièges (de Hüll et de Glocester), qu'on vit enfin si mal finir, tomba en langueur et tout l'état languit avec elle.”—Bossuet.

page 25 note d Il y a ici une erreur que Madame de Motteville n'a pas laissée dans ses Mémoires (v. pp. 184 et 212), et que, Bossuet corrigea dans son Oraison funèbre. En réalité Henriette d'Angleterre naquit à Exeter et non à Oxford.

page 25 note e Cfr. Mémoires, t. i. p. 184.Google Scholar

page 26 note a Madame de Motteville a écrit en face de ce passage, dans la marge:—“Il ne faut pas oublier de marquer cet endroit à l'avantage de la feu Reyne mère, et louer l'union de ses deux grandes Reynes.”

Madame de Motteville remarque dans ses Mémoires (p. 185) que le conduite de la Reine Anne fut d'autant plus méritoire qu'elle-même n'avait pas été bien traitée par Henriette Marie, dans les premiers temps de son mariage:—“Car cette princesse étant soutenue par la Reine sa mère (Marie de Médécis) lui faisoit de ces petites malices qui sont de grands maux à ceux qui les reçoivent.”

Bossuet a mis à profit et ce passage et l'avertissement que Madame de Motteville elle-même avait mis en marge:—“Ce n'est pas que la France ait manqué à la fille de Henri le Grand. Anne la magnanime, la pieuse, que nous ne nommerons jamais sans regret, la reçut d'une manière convenable à la Majesté des deux reines; mais les affaires du Roi ne permettant pas que cette sage princesse put proportionner le remède au mal, jugez de l'état de ces deux princesses: Henriette d'un si grand cœur est contrainte de demander du secours; Anne d'un si grand cœur ne peut en donner assez.”

page 26 note b Cfr. Mémoires, p. 213Google Scholar. Cet épisode, tout a l'honneur du courage et de l'énergie de Henriette Marie, ne pouvait convenir à l'éloge qu'en voulait faire l'orateur chrétien. Il l'a passé sons silence.

page 27 note a Ces mêmes faits ont donné lien à un récit pins détaillé dans les Mémoires de Madame de Motteville. C'est le passage souvent cité qui commence par ces mots:—“L'étoile était alors terrible contre les Rois.”—T. ii. p. 104. Retz anssi nous a peint cette misère de la Keine d'Angleterre. C'est lui qui dit que ses enfants “ne pouvaient se lever faute de feu.”

page 27 note b Sur la façon dont la Reine apprit et reçut la nouvelle de la mort du Roi, il faut voir le récit des Mémoires, t. ii. p. 352–5.Google Scholar

page 27 note c La réflexion que Madame de Motteville met ici dans la bouche de la Reine, a été reprise pleusiers fois par Bossuet dans le cours de l'oraison funèbre. C'est aussi à ce qu'il nomme l'impiété des Rois d'Angleterre qu'il attribue les malheurs qui frappèrent ce pays:—“Que si cet esprit d'indocilité et d'indépendance s'est montré tout entier à l'Angleterre et si sa malignité s'y est déclarée sans réserve, les Rois en ont souffert; mais aussi les Rois en ont été la cause. Ils ont trop fait sentir aux peuples que l'ancienne religion se pouvoit changer. …” et plus loin: “La Reine avoit bien raison de juger qu'il n'y avoit point de moyen d'ôter les causes des guerres civiles qu'en retournant à l'unité catholique. …”

page 27 note d Il y a quelques détails sur le séjour de la Reine d'Angleterre à Chaillot dans les Mémoires, t. iii. p. 387Google Scholar. Mais ils sont beaucoup moins complets que ceux qui sont ici. On y verni seulement que la sœur de Madame de Motteville dont il est question dans notre texte, celle que dès son enfance on nommait Socratine, était religieuse dans ce couvent de Carmélites et que Madame de Motteville en était la bienfaitrice.

page 28 note a “Combien de fois a-t-elle en ce lieu (an convent de Chaillot) remercié Dieu humblement de deux grandes graces; l'une de l'avoir faite chrétienne, l'autre, messieurs, qu'attendez-vous? Peut-être d'avoir rétabli les affaires du Roi son fils? Non; c'est de l'avoir faite Reine malheureuse.”—Bossuet.

page 28 note b “Aussi rappeloit-elle souvent ce précieux souvenir (de la Majesté divine) par l'oraison et par la lecture du livre de l'Imitation de Jésus, où elle apprenoit à se conformer au véritable modèle des chrétiens.”—Bossnet.

page 28 note c Il y a ici, dans les paroles de Madame de Motteville une légère intention de blâme qui n'échappera pas au lecteur. Il est curieux de voir que Bossuet a pris exactement, dans l'éloge funèbre, le contre-pied d'une critique formulée si délicatement: “Rappelez en votre mémoire, s'écrie-t-il, avec quelle circonspection elle ménageait le prochain et combien elle avoit d'aversion pour les discours empoisonnés de la médisance. Elle savoit de quel poids est non-seulement la moindre parole, mais le silence même des princes, et combien la médisance se donne d'empire quand elle a osé seulement paroître en leur auguste présence.” Je m'imagine qu'à cette apostrophe, il y eut un léger sentiment de surprise dans un auditoire qui devait connaître le défaut souligné par Madame de Motteville, et celle-ci put sourire discrètement, malgré la gravité desparoles et la solennité delà circonstance.”

Nous ne croyons pas inutile de mettre ici le portrait que Madame de Motteville a tracé de Henriette Marie dans ses Mémoires:—“II faut avouer qu'elle avait infiniment d'esprit, de cet esprit brillant que plaît aux spectateurs. Elle étoit agréable dans la société, honnête, douce et facile; virant avec ceux qui avoient l'honneur de l'approcher, sans nulle façon. Son tempérament étoit tourné du côté de la gaieté; et parmi les larmes s'il arri voit de dire quelque chose de plaisant elle les arrêtait en quelque façon pour divertir la compagnie. La douleur quasi-continuelle qui lui donnoit alors beaucoup de sérieux et de mépris pour la vie la rendoit à mon gré plus solide, plus sérieuse, et plus estimable qu'elle ne l'auroit peut-être été si elle avoit toujours eu du bonheur. Elle étoit naturellement libérale,” &c.—P. 223.

page 29 note a Il convient de rétablir ici une phrase que Madame de Motteville a effacée:—

“Il faut demander an père Lambert les dispositions de son âme sur la mort, qu'elle crégnoit beaucoup.”

Je ne sais quel est ce père Lambert. M. de Baillon dans son Henriette Marie a donné des fragments très curieux d'un Récit du Père Cyprien de Gamaches, aumônier de la Reine d'Angleterre.

page 30 note a Madame de Motteville avait écrit d'abord “une grande chasteté d'esprit et de corps.” Elle a effacé ces mota. A propos de ces corrections, il n'est pas inutile de dire qu'il y en a plusieurs moins importantes sur le manuscrit original. Je suis porté a croire qu'elles ont été faites sur les observations de la sœur de Madame de Motte-ville. Ce qui tend à le prouver, c'est que l'appendice ajouté après coup, que nous publions ci-après et qui commence par ces mots, “Ma sœur m'a dit,” est écrit de la même encre plus noire dont sont faites les corrections.

page 31 note a Cette remarque a d'autant plus d'importance, qu'on sait que dans ce temps on accusoitles médecins d'étre la canse de la mort de la Princesse.