Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
The sex pheromone of the peach twig borer, Anarsia lineatella (Zeller), was identified 30 years ago but the communication biology of this species has hardly been studied. In laboratory experiments, female moths kept at a photoperiod of 16L:8D (20 ± 2 °C, 70% ± 5% relative humidity) emitted pheromone before, during, and after sunrise (0400–0600 Pacific standard time), whereas pheromone was present in pheromone glands at similar quantities throughout the 24 h recording period. These data suggest that pheromone production and emission are not closely linked. In field experiments during July 2001 near Livingston, California (CA), and during June 2002 near Keremeos, British Columbia (BC), males were attracted to traps baited with synthetic sex pheromone (CA) or conspecific females (BC) only between 0300 and 0600 (Pacific standard time), suggesting overlap between periods of pheromone emission by females and attraction response by males. Groups of females in the presence of conspecific males, which were physically separated from females, emitted less sex pheromone than groups of females in the absence of males, suggesting that males communicate their presence to females and females change their behaviour in response.
La phéromone sexuelle de la mineuse du pêcher, Anarsia lineatella (Zeller), est connue depuis 30 ans, mais la biologie de la communication chez cette espèce a été à peine étudiée. Dans des expériences de laboratoire, des papillons femelles gardés à une photopériode de 16L:8O (20 ± 2 °C, 70 % ± 5 % d'humidité relative) émettent la phéromone avant, pendant et après l'aube (0400–0600; heure normale du Pacifique), alors que des quantités semblables de phéromone se retrouvent dans les glandes à phéromone tout au cours de la période d'enregistrement de 24 h. Ces données laissent croire que la production et la libération de la phéromone ne sont pas intimement reliées. Lors d'expériences de terrain en juillet 2001 près de Livingston, Californie (CA) et en juin 2002 près de Keremeos, Colombie-Britannique (BC), les mâles étaient attirés par les pièges appâtés de phéromone sexuelle synthétique (CA) ou de femelles de même espèce (BC) seulement entre 0300 et 0600 (heure normale du Pacifique), ce qui indique un chevauchement entre la période d'émission de la phéromone par les femelles et la période de réaction d'attraction des mâles. Des groupes de femelles en présence de mâles de leur espèce, mais physiquement séparés d'eux, émettent moins de phéromone sexuelle que les femelles en l'absence de mâles, ce qui indique que les mâles signalent leur présence aux femelles et que celles-ci changent leur comportement.
[Traduit par la Rédaction]