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L'analyse hiérarchique des résultats électoraux*

Published online by Cambridge University Press:  10 November 2009

Vincent Lemieux
Affiliation:
Université Laval

Abstract

A Scalogram Analysis of Election Returns

In this paper the author uses Guttman's technique, which has been called “scalogram analysis,” to show that there is one major dimension in election returns. The data submitted to analysis are Quebec provincial elections returns, by constituencies, from 1936 to 1966. Election years and constituencies are ranked in such a way as to form the best scale, that is to say, the scale where the number of “errors” is minimized. As a matter of fact, this number is small enough, in the present case, to conclude that election returns may be explained by one very major dimension. Moreover, many of the errors are quite significant. But the problem is to determine what is the major dimension in the scale. For that purpose, the author isolates four dimensions: the socio-economic, the partisan, the political, and the personal. After reviewing each of them, he comes to the conclusion that no dimension other than the political one can be the major dimension in the scale. It is to be noted that the late V. O. Key, Jr., came to the same conclusion, by another way, in his The Responsible Electorate. The last part of the paper contains some remarks on the limits of scalogram analysis, as applied to election returns, plus some clues on the practical advantages in such analysis for political parties.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1968

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References

1 Sauerwein, J. et de Vulpian, A., « Description des attitudes électorates collectives au moyen de l'analyse hiérarchique », dans Goguel, F., Nouvelles études de sociologie électorale (Paris, 1954), 155–84.Google Scholar

2 Lemieux, V., « Les Elections provinciales dans le comté de Lévis, de 1912 à 1960 », Recherches Sociographiques, juillet-décembre 1961, 367–99.Google Scholar

3 L'Analyse hiérarchique (Paris, 1965), 28.

4 A ce sujet, voir Matalon, ibid, 17–27.

5 Pour une discussion de cette difficulté et des autres problèmes que pose l'application de l'analyse hiérarchique aux résultats électoraux, voir Sauerwein et de Vulpian, « Description ».

6 De 1936 à 1939 quatre circonscriptions disparuent par fusion, et l'on passa ainsi de 90 à 86 circonscriptions. Cinq nouvelles circonscriptions furent créées de 1939 à 1944, une de 1944 à 1948, une autre de 1952 à 1956, et deux de 1956 à 1960. Ce sont les 95 circonscriptions d'alors, moins Montréal Sainte-Anne, qu'on retrquve dans l'échelle. Enfin, treize nouvelles circonscriptions furent créées de 1962 à 1966.

7 A ce sujet, Matalon, L'Analyse hiérarchique, 42.

8 Voir Lemieux, « Les Elections provinciales », 378–9.

9 Pour déterminer le rang des circonscriptions qui se trouvaient à la même hauteur, c'est-à-dire qui avaient une première majorité libérale normale, la même année, on a toujours privilégié : (1) celles qui, tout en ne produisant pas de majorités unionistes inattendues, produisaient une ou deux majorités libérales inattendues; puis (2) celles qui ne commettaient pas d'erreurs; ensuite (3) celles qui commettaient des erreurs consistant en des majorités libérales et unionistes à la fois; et enfin (4) celles qui ne commettaient que des erreurs unionistes. A l'intérieur de ces catégories (sauf la deuxième) on a estimé qu'à choisir entre deux erreurs, c'était la plus éloignée de la première majorité normale qui devait assurer le rang le plus élevé, ou encore l'erreur la plus rapprochée de la dernière majorité normale qui devait assurer le rang le moins élevé. C'est ainsi que parmi les circonscriptions qui vont de Chambly (17ième rang) à Québec-Centre (27ième rang), Chambly (lère catégorie) passe avant les cinq suivantes (2ième catégorie) et celles-ci avant Rivière-du-Loup (3ième catégorie), qui précèdé elle-même les quatre autres (4ième catégorie). Et si, à l'intérieur de cette 4ième catégorie Lac-Saint-Jean passe avant les trois autres circonscriptions, c'est parce que son erreur est plus rapprochée de la dernière majorité normale.

10 « Les Dimensions sociologiques du vote créditiste au Québec », Recherches sociographiques, mai-août 1965, 181–95.

11 Key, V. O. jr., The Responsible Electorate (Cambridge, Mass., 1966), 41.CrossRefGoogle Scholar

12 Ibid., 58–9.