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Trouble bipolaire dans les suites d’un traumatisme crânien : à propos d’une observation

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

S. El Hechmi
Affiliation:
Hôpital Razi, Tunis, TunisieHôpital Razi, Tunis, Tunisie
I. Ben Romdhane
Affiliation:
Hôpital Razi, Tunis, TunisieHôpital Razi, Tunis, Tunisie
A. Belkhiria
Affiliation:
Hôpital Razi, Tunis, TunisieHôpital Razi, Tunis, Tunisie
F. Medini
Affiliation:
Hôpital Razi, Tunis, TunisieHôpital Razi, Tunis, Tunisie
R. Labbene
Affiliation:
Hôpital Razi, Tunis, TunisieHôpital Razi, Tunis, Tunisie

Abstract

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Le trouble bipolaire est une maladie à déterminisme complexe associant des facteurs de vulnérabilité génétique et des facteurs environnementaux. Le traumatisme crânien constitue un de ces facteurs [1]. En effet, il augmente d’une fois et demie à deux fois le risque de développer la maladie [3]. Pourtant, son rôle dans l’émergence du trouble bipolaire reste sujet de controverses.

Objectif et méthodes

À travers une vignette clinique, nous rapportons l’état actuel des connaissances sur le lien existant entre ces deux entités. Nous soulevons la problématique d’une telle association notamment sur le plan médico-légal.

Résultat

Mlle M., âgée de 36 ans, n’a aucun antécédent psychiatrique familial ou personnel. Elle a été victime d’un accident de la voie publique ayant occasionné un traumatisme crânien sévère. Ce dernier s’est compliqué secondairement d’une épilepsie généralisée, ayant bien évolué sous anticonvulsivants. Quelques mois après l’accident, la patiente a présenté des troubles du comportement à type d’excitation psychomotrice, irritabilité et désinhibition. Ces troubles évoluaient sur un mode épisodique et n’avaient pas de lien avec les crises épileptiques. La patiente nous a consulté 5 ans après le traumatisme crânien pour un tableau maniaque sévère avec caractéristiques psychotiques évoluant depuis deux mois. Le scanner cérébral a montré une lésion temporale cortico-sous-corticale séquellaire, ainsi qu’une atrophie occipitale bilatérale.

Discussion

La manie post-traumatique est une entité discutable. Quelques cas ont été rapportés dans la littérature [2]. Certains auteurs considèrent que le traumatisme crânien peut être directement responsable d’une manie. Mais l’état actuel des recherches tend à percevoir le traumatisme crânien comme un facteur précipitant de la maladie chez une personne prédisposée. Une telle considération peut influencer l’avis de l’expert médicolégal et avoir des répercussions importantes sur les barèmes d’indemnisation des sujets victimes de traumatisme crânien.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Références

Fayol, P.Dumond, J.Les limites de la nosographie psychiatrique dans les troubles psychiques des traumatises crâniens sévères. Ann Readapt Med Phys 1997; 40: 54354610.1016/S0168-6054(97)84831-3CrossRefGoogle Scholar
Kapil, S.Tamsim, F.Case study: bipolar disorder after head injury. J Am ACAD Child Adolesc Psychiatr 2000; 39: 3944Google Scholar
Mortensen, P.Head injury as a risk factor for bipolar affective disorder. J Affect Disord 761-32003 798310.1016/S0165-0327(02)00073-3CrossRefGoogle Scholar
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