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70 ans d'activité de la Société française de secours aux blessés militaires

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

J. Duprat
Affiliation:
Dr en sociologie, privat-docent à l'Université de Genève.

Extract

Fille aînée de la Croix-Rouge française, la Société de secours aux blessés militaires fut fondée à Paris le 22 mai 1864, en application des principes exposés par Henri Dunant dans son célèbre petit volunte de 1862.

Le sort navrant des blessés tombés sur le champ de bataille avait été remarqué en France dès la fin des guerres du Premier Empire; en 1854–1856, lors de la guerre de Crimée, le rôle des dévouements privés, et en particulier de Florence Nightingale auprès des troupes anglaises, suscita l'admiration des Français et leur montra un moyen de remédier, du moins en partie, à la carence du Service de santé militaire d'alors. l'exemple n'eut cependant pas d'effets immédiats, et la campagne d'Italie s'ouvrit en 1859 dans les pires conditions sanitaires: un médecin pour 900 hommes environ, pas de pharmacien, des infirmiers de fortune… ni instruments de chirurgie, ni pansements, ni moyens de transport pour les blessés. La presse française n'eut pas «licence de signaler ces défectuosités», mais les paroles d'Henri Dunant exprimèrent le sentiment de chacun. Aussi lorsqu'on 1863 une Commission se chargea à Genève d'assurer une forme pratique aux vœux énoncés par lui, la France fut au premier rang des pays qui subirent l'impulsion du Comité international de la Croix-Rouge. L'humanitarisme foncier de Napoléon III favorisa d'ailleurs son élan.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1936

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References

page 623 note 1 Un Souvenir de Solférino.

page 624 note 1 Voir Foucault, Albert. Croix-Rouge française. La Société de secours aux blessés militaires. 18641934. Préface du marquis de Lillers. — Ed. Spes, Paris, 1936. In-8 (13 × 20), 231 p.Google Scholar

page 627 note 1 Toutes les citations — comme tous les renseignements — sont prises dans l'ouvrage de M. Foucault, indiqué plus haut.