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Rapatriement pour raisons de santé de prisonniers de guerre, et autres questions connexes

Published online by Cambridge University Press:  01 March 1944

Abstract

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Type
Comité International de la Croix-Rouge
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1944

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References

page 203 note 1 La réserve exprimée ci-dessus peut être considérée maintenant comme dépassée, ce gouvernement nous ayant, dans une déclaration récente, fait connaître les nouvelles mesures de précaution auxquelles il a recours dans ce domaine. — Voir ci-dessous, page 211.

page 211 note 1 Le Comité international vient de recevoir d'une des Puissances intéressées, alors que cet article était déjà sous presse, une importante réponse à sa deuxiéme intervention. Cette Puissance accueille favorablement deux des vœux formulés par le Comité. Elle nous informe en effet que les transports de prisonniers de guerre et d'internés civils naviguant sous son pavilion sont munis actuellement d'un équipement de sécurité qui, indépendamment des ceintures de sauvetage, est calculé sur la base de 125% du personnel embarqué. Elle a l'intention d'appliquer cette règie d'une façon générale et pour autant que cela est possible, à l'exception cependant de brefs transferts occasionnels effectués en cas d'urgente nécessité.

Toutefois ce gouvernement ne peut souscrire à la proposition de notifier la route suivie par les transports chargés de prisonniers, et ceci pour des raisons de sécurité. De plus, dans l'impossibilité oú se trouve actuellement ce gouvernement de consacrer exclusivement aux prisonniers un nombre suffisant de navires, il ne retient pas la proposition de munir ceux-ci d'un signe de reconnaissance et de placer à leur bord des commissaires neutres.

En revanche, la suggestion de laisser les prisonniers sur le continent même où ils ont été capturés est prise en considération dans la mesure où les circonstances militaires ne s'y opposeraient pas. Point n'est besoin de souligner la portée de cette décision.

Bien que partiel, ce résultat revêt déjà aux yeux du Comité international de la Croix-Rouge une réelle importance et constitue pour lui un précieux encouragement. II estime que la généralisation de semblables mesures réaliserait déjà un notable progrés sur la situation actuelle et représenterait un sensible accroissement de sécurité pour les prisonniers.

page 212 note 1 Déjà, notre connaissance, environ 10.000 prisonniers et internés civils ont péri lors d'attaques contre les navires qui les transportaient. Nous donnons ci-dessous quelques indications relatives aux attaques dont furent l'objet des navires transportant des prisonniers de guerre et internés civils, ainsi qu'une évaluation des pertes que ces derniers subirent. Ces indications sont établies sur la base de renseignements divers parvenus à notre connaissance, le plus souvent par la voie de la presse. Elles ne prétendent pas, de ce fait, être complètes et peuvent comporter d'inévitables inexactitudes, surtout lorsqu'elles s'appuient sur des nouvelles qui n'ont pas pu être contrô1ées. Nous les fournissons donc à titre purement indicatif, les jugeant de nature à souligner l'urgence et la gravité du problème.