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Sur un daguerréotype inconnu d'Henri Dunant

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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Les photographies d'Henry Dunant sont rares. Dans un article publié en 1959, Bernard Gagnebin en recensait sept, alors que Daisy Mercanton, en 1971, parvenait à onze et y ajoutait un portrait peint sur émail par Charles Dunant. La majeure partie de cette iconographie concerne d'ailleurs la vieillesse à Heiden. Trois photographies, en effet, datent du 12 août 1895, deux autres de 1901, une dernière de 1908. C'est dire que les portraits des années de jeunesse ou de prospérité n'abondent guère. A la vérité, sans compter le portrait récemment découvert par l'lnstitut Henry Dunant, deux photographies datent de l'époque de la fondation de la Croix–Rouge, deux autres de 1855 — Dunant est alors âgé de 27 ans — et une seule remonte aux alentours de 1850, qui représente Dunant aux côtés de Jean–Gabriel Eynard et de sa femme.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1978

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References

page 135 note 1 Gagnebin, Voir Bernard, «Les sept portraits d'Henry Dunant», dans Le Monde et la Croix-Rouge, vol. XXXIX (1959), p. 45.Google Scholar

page 135 note 2 Mercanton, Voir Daisy, Henry Dunant, Essai bio-bibliographique, Genève, 1971, p. 115 ss.Google Scholar

page 135 note 3 Portrait publié dans la Revue internationale de la Croix-Rouge, mars-avril 1978.

page 135 note 4 Auer, Voir Michel, «Jean-Gabriel Eynard-Lullin photographe», dans Revue du Vieux-Genève, 1973, p. 6568.Google Scholar

Que M. Eugène-Louis Dumont, directeur de la Revue du Vieux-Genève, veuille bien trouver ici l'expression de notre gratitude pour avoir aimablement mis à notre disposition un tirage du portrait de Dunant que nous publions.

page 136 note 1 On trouvera le récit de cette visite, malheureusement incomplet, dans l'ouvrage d'Edouard Chapuisat, Jean-Gabriel Eynard et son temps, 1775–1863, Genève, s.d., 208 p.

page 136 note 2 L'auteur a retracé les débuts d'Eynard photographe dans un texte à paraitre, intitulé « Genève inédite vue par ses photographes », prononcé devant la Classe des Beaux-Arts de la Société des Arts, en janvier 1978.

Il tient ici à remercier bien vivement Mlle. Marie-Claude Junod, qui l'a incité à publier cette photographie et dont les conseils lui ont été fort utiles.

page 136 note 3 Voir notamment John Jaques, Histoire des Unions chrétiennes de jeunes gens de la Suisse romande, Genève, s.d. [1902], p. 12, et Shedd, Clarence P., «Henri Dunant et le développement international des Y.M.C.A.» dans le Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, t. IX (19471950), p. 218242.Google Scholar