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Théodore Maunoir est aussi un fondateur de la Croix-Rouge

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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La Revue internationale de la Croix-Rouge présente à ses lecteurs un article sur le Dr Théodore Maunoir, un des cinq fondateurs de la Croix-Rouge, sur lequel on a très peu écrit, car on connaît peu de chose à son sujet.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1978

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References

page 137 note 1 Précisons d'emblée une question de vocabulaire. Par souci de simplicité nous parlerons toujours de «Croix-Rouge», alors que les divers organes qui furent à l'origine du mouvement n'employèrent pas ce terme pendant plusieurs années. Par exemple, l'actuel «Comité international de la Croix-Rouge» (Comité international) existait depuis 1863 sous l'appellation de « Comité international de Secours aux Blessés » et adopta son nom définitif en 1880.

page 139 note 1 La bibliographie se résume à quelques titres. — Duval, A[ndré]-J[acob], Notice sur le docteur Théodore Maunoir, dans: Bulletin de la société médicale de la Suisse romande, octobre 1869, p. 322336Google Scholar. — Piachaud, Docteur [Louis], Rapport du président sur les travaux de la Société médicale de Genève pendant l'année 1869, lu dans la séance du 5 janvier 1870, Lausanne (L. Corbaz) 1870, 22 p., notamment p. 1–12Google Scholar. — François, Alexis, Le berceau de la Croix-Rouge, Genève (A. Jullien) 1918, 336 p.Google ScholarId., Les fondateurs de la Croix-Rouge, Genève (Kundig) 1941, 21 p.Google ScholarCramer, Marc, Ils étaient cinq… Naissance de la Croix-Rouge, Genève (Eglise nationale protestante de Genève) 1963, 35 p.Google Scholar

page 140 note 1 On se reportera à Ackerknecht, Erwin H.: « Les membres genevois de la « Société médicale d'observation » de Paris (1832) », dans Gesnerus, op. cit., vol. 34, fasc. 1/2, 1977, p. 9097Google Scholar, notamment p. 92–93. L'auteur y cite aussi les études de Eduard-Rudolf Müllener.

page 140 note 2 André, Louis, L'assassinat de Paul-Louis Courrier, Paris (Plon Nourrit) 1913Google Scholar, et le compte rendu de ce livre paru dans la Revue d'histoire littéraire de la France, octobre-décembre 1913.

Mariée à 18 ans à un homme de lettres qui aurait pu être son pere, Herminie Clavier est bientôt trompée et délaissée. En 1825, Courrier est assassiné par des inconnus; quatre ans plus tard, les révélations d'une fille de ferme mettent en cause sa veuve. En janvier 1830, Herminie est arrêtée, relaxée, puis dégagée de tout soupçon. En avril de la même année, elle donne à Théodore Maunoir son premier fils.

L'affaire avait fait du bruit. Sainte-Beuve en parle dans ses Causeries du lundi, Paris (Garnier) s.d., t. 6, p. 322–361; lundis 26 juillet et 2 août 1852. Alfred de Vigny évoque Théodore Maunoir, «ce successeur de Paul-Louis Courrier, selon l'esprit et selon la chair », dans ses « Lettres à une puritaine», Revue de Paris, 15 août et 15 septembre 1897, p. 299–320, notamment p. 313.

page 141 note 1 En l'etat, nous n'avons trouvé ni la date du mariage civil entre Herminie et Théodore ni l'acte de naissance précisant qui est le père de Charles Maunoir, né le 23 juin 1830 à Poggibonsi en Toscane.

D'une part, le recensement de 1834 donne Théodore comme célibataire. D'autre part, l'acte de naissance de Paul (21 juin 1835) prouve que le mariage avait déjà eu lieu. L'union légale dut done se situer entre le début de l'année 1834 et le mois de juin 1835, encore que les indications fournies par les fiches de recensement ne doivent pas être tenues pour infaillibles.

Théodore était-il le père de Charles? Dans son testament (Archives d'Etat de Genève, Jur. Civ., AAq, 14, no 190, p. 201–202), il précise que ses fils aînés — Charles et Paul — devraient être traités comme ses trois enfants de son second lit et qu'« il va sans dire que ni moi ni mes deux fils aînés, n'avons aucun droit quelconque à la fortune de ma [seconde] femme. »

Sous toutes réserves, nous admettrons l'hypothèse que Théodore a eu un fils, Charles, en 1830, alors qu'il n'avait pas encore épousé la mère de l'enfant.

page 142 note 1 Maunoir, Théodore, Essai sur quelques points de l'histoire de la cataracte; thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecitte de Paris, le 12 décembre 1833, Paris (Didot) 1833, 96 p.Google Scholar

page 142 note 2 Ces divers comptes rendus sont groupés, parfois sous forme de fragments sans références, dans un volume Théodore Maunoir portant la cote M 349 du Musée d'histoire des sciences, de Genève. Voir aussi note 1, p. 154.

A propos du livre Des soins à donner aux malades de Florence Nightingale et de celle que les auteurs britanniques placent trop souvent en tête de toute histoire de la Croix-Rouge, Maunoir observait: « Le ton général de son livre indique la décision, l'habitude du commandement et de l'action, mais pour être habile sur le champ de bataille, tout capitaine n'est pas un César quand il s'agit de prendre la plume, et nous croyons que Miss Nightingale aurait mieux fait de ne pas écrire ses Commentaires. »

page 142 note 3 La guerre et la charité, par Gustave Moynier et Louis Appia; compte rendu dans le Journal de Genève, 3 avril 1868.

page 143 note 1 Docteur Piachaud, Rapport du président, op. cit., p. 10–11.

page 143 note 2 Lettres de Maunoir à H. Lullin, l'une datée du 20 octobre [1846] et l'autre s.d., Bibliothèque publique et universitaire (BPU), Ms. suppl. 928, f. 214–215.

page 144 note 1 Voyez sa lettre à François Bartholony, datée d'octobre 1863, BPU Ms. var. 19/3, f. 19–20.

page 145 note 1 Boppe, Voyez Roger, L'homme et la guerre. Le docteur Louis Appia et les débuts de la Croix-Rouge, Genève/Paris (J. Muhlethaler) 1959, 235 p., notamment p. 30–37.Google Scholar

page 145 note 2 Cette manifestation n'eut pas lieu. Cependant la capitale prussienne accueillit à la même date un congrès international de statistique. C'est là que Dunant et Basting trouvèrent le moyen de diffuser les thèses du Comità international et de proclamer — sans consul ter ce dernier — leur idée maîtresse: la neutralisation du personnel soignant.

page 145 note 3 Procès-Verbaux des séances de la Société Genevoise d'Utilité publique, cahier couvrant la période 13 novembre 1851–15 avril 1863, sans cote, Société genevoise d'utilité publique, palais de l'Athénée.

page 146 note 1 Voyez les procès-verbaux du Comité international de secours aux blessés, publiés pour la première fois par Pictet, M. Jean, « Documents inédits sur la formation de la Croix-Rouge », dans la Revue internationale de la Croix-Rouge, décembre 1948, p. 861879.Google Scholar

page 148 note 1 « Compte rendu de la conférence internationale réunie à Genève pour étudier les moyens de pourvoir à l'insuffisance du service sanitaire dans les armées en campagne », dans le Bulletin de la société genevoise d'utilité publique, t. 3, années 1862 et 1863, Genève (imprimerie de Jules-Gme Fick) 1862 [sic], 698 p., notamment p. 349 à 494 et p. 422. Ces pages devraient en réalité porter les chiffres 549 à 694.

page 148 note 2 Id., p. 422.

page 148 note 3 Id., p. 423.

page 148 note 4 Id., p. 414.

page 148 note 5 Id., p. 423.

page 149 note 1 Id., p. 423.

page 149 note 2 Voyez la Revue internationale de la Croix-Rouge, décembre 1948, op. cit., p. 877–878, notamment p. 877: « Séance de la Section Genevoise du 17 mars 1864 ».

page 151 note 1 Procès-Verbaux du Comité du 6 Sept[em]bre 1867 au 12 Sept[em]bre 1870, Comité international de la Croix-Rouge, sans cote. Nous remercions le vice-président du Comité international, M. Jean Pictet, de nous avoir autorisé à consulter ces documents et à les citer. Nous reproduisons le texte manuscrit tel quel, en adaptant toutefois l'accentuation à l'usage d'aujourd'hui.

page 152 note 1 Id., séance du 19 mai 1869.

page 152 note 2 Octobre 1869, p. 7–8.

page 153 note 1 Le procès-verbal contient ici la note suivante: « Cette notice se trouve dans le volume intitulé: Secours aux blessés, communication du Comité international, Genève 1864 ». Cf. p. 154, note J.

page 153 note 2 Op. cit., p. 331. Cf. supra note 1, p. 139.

page 154 note 1 Il s'agit de la « Note sur l'œuvre des comités de secours aux Etats-Unis d'Amérique», dans Secours aux blessés. Communication du Comité international faisant suite au compte rendu de la Conférence internationale de Genève, Genève, Jules-Guillaume Fick, 1864, 218 [219] p., pl. ntm. p. 179–187.

Théodore Maunoir y recense cinq études sur les secours aux blessés pendant la guerre de Sécession. Tout en louant les moyens immenses et l'énergie enthousiaste que la Commission sanitaire des Etats-Unis (nordiste) met en œuvre, il déplore que la neutralisation des blessés et du personnel médical sort encore inconnue outre-Atlantique. C'est la que le Comité de Genève et l'Europe tout entière peuvent apporter une notion nouvelle à la jeune et dynamique Amérique.