Hostname: page-component-77c89778f8-m8s7h Total loading time: 0 Render date: 2024-07-18T14:52:01.584Z Has data issue: false hasContentIssue false

Julien d'Ascalon?

Published online by Cambridge University Press:  23 February 2012

Extract

“Je me propose de faire un jour une étude sur les notes de métrologie dont on a rempli les parties laissées en blanc dans nos manuscrits médievaux (...) Tout de même que sur le dos de nos cahiers nous avons l'habitude d'imprimer des tables de multiplication, tout de même les Byzantins utilisaient les bas de page de leurs manuscrits pour y inscrire des répertoires arithmétiques que la complication de la métrologie ancienne rendaient particulièrement indispensables.”

Type
Notes
Copyright
Copyright © The Society for the Promotion of Hellenic Studies 1995

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Geiger, J., ‘Julian of Ascalon’, JHS cxii (1992) 3143.CrossRefGoogle Scholar

2 Nous présentons ici quelques résultats de notre travail sur l'écrit de Julien d'Ascalon (établissement du texte, traduction et commentaire). Nous avons effectué l'essentiel de cette enquête au Max-Planck-lnstitut für Europäische Rechtsgeschichte, Frankfurt am Main, où nous avons bénéficié en particulier de l'aide de M. Th. Fögen, que nous remercions. Les arguments présentés ici de façon synthétique sont repris au long de notre introduction et de notre commentaire à l'écrit de Julien d'Ascalon, à paraître dans la série des ‘Monographies’ de la chaire d'études byzantines du Collége de France.

3 Il semble inutile de reprendre la présentation faite par le professeur Geiger de ce texte et du problème de sa datation. Le lecteur voudra bien se reporter à son article. Voir aussi notre étude à paraître (cf. note précédente).

4 Koder, J., Das Eparchenbuch Leons des Weisens (Wien 1991)Google Scholar (35–36 en particulier).

5 Le Serdicensis D. gr. 144, daté de la deuxième moitié du seizième siècle, est un apographe du Genauensis 23 (cf. J. Koder, op. cit., 51–54). L'Atheniensis olim Panagiou Taphou 25 ne comporte que des excerpta (cf. D. Gkines, xiii (1937) 83–191; J. Koder, op. cit., 54).

6 Nicole, J., Le Livre du Préfet (Getiève 1893)Google Scholar (réimpression dans la collection Variorum reprints [London 1970]) 69. Cf. Hultsch, F., Metrologicorum scriptorum reliquiae, i (1864) 187 et s.Google Scholar

7 Édition Reitz, 117–118 n. 17.

8 Édition Heimbach, pp. 238–240 n. 24.

9 Les manuscrits de l'Hexabiblos sont environ soixante-dix, et leurs relations sont très mal connues. Une liste en a été établie par K.G. Pitsakis dans son édition de l'Hexabiblos (1971), et complétée par Fögen, M. Th., op. cit. (1981) 257.Google Scholar A cet inventaire il convient aussi désormais d'ajouter Serdicensis D. gr. 156 (f°lr-102r). Sur la lecture de l'Hexabiblos au seizième siècle, et sur l'intérêt des collations des humanistes pour l'étude de la tradition manuscrite, cf. Fögen, M. Th., ‘Humanistiche Adnotationen zur editio princeps der Hexabiblos’, Ius Commune xiii (1985) 213242.Google Scholar

10 Fögen, M.Th., ‘Die Scholien zur Hexabibios im Codex uetustissimus Vaticanus Ottobonianus gr. 440’, Fontes Minores iv (Frankfurt am Main 1981) 256345.Google Scholar

11 Cf. Fögen, op. cit (1981) 258–60; Burgmann, L., Ecloga Basilicorum (Frankfurt am Main 1988) xxi.Google Scholar

12 Elle est absente de Vindobonensis Juridicus gr. 8, apparenté d'après L Burgmann (cit.), à cet ensemble de manuscrits.

13 Sur l'Hexabiblos Aucta, voir Fögen, M. Th., ‘Hexabiblos aucta: Eine Kompilation der spätantiken Rechtswissenschaft’, Fontes Minores vii (Frankfurt am Main 1986) 259333.Google Scholar

14 Dain, A., Sylloge Tacticorum, quae olim inedita Leonis tactica dicebatur (Paris 1938)Google Scholar; sur la datation du texte, cf. Diller, A., ‘Julian of Ascalon, Strabo and the stade’, CPh xlv (1950) 2225Google Scholar; sur les rapports unissant la table métrologique et son contexte, ibid. 24. Une recension beaucoup plus brève, et caractérisée par une définition différente du pas, forme l'appendice n° 3 du Corpus élianique auquel elle a été ajoutée à partir probablement du début du Xe siècle. Cette recension apparaît également dans le Vaticanus gr. 1371 (XV–XVIe s). Cf. Dain, A., Histoire du texte d'Elien le Tacticien (Paris 1946) 158–59.Google Scholar Sur la place de ce fragment dans l'ensemble de la tradition du corpus élianique, ibid, 153–59, et 248. Sur les rapports entre les deux versions de la table (Sylloge et corpus élianique), et pour une hypothèse sur sa genèse, cf. A. Diller, op. cit., 23–24.

15 Cette recension de la table métrologique apparaît également par exemple dans le Vaticanus gr. 914 (XVe s. Cf. Schreiner, P., Codices Vaticani Graeci, 887–932 [Città del Vaticano 1988] 116–25)Google Scholar, utilisé par Viedebantt, avec le Vaticanus gr. 852, dans son édition de la table métrologique en 1917.

16 Svoronos, N.G., La Synopsis Major des Basiliques et ses appendices (Paris 1964) 8, 10, 58, 76–77, 108–13, 117, 120–21.Google Scholar Voir notre introduction à l'écrit de Julien d'Ascalon.

17 Svoronos, op. cit., 137 n. 4. Inventaire de K. G. Pitsakis: No. 47 (Hexabiblos: f°4r–206r). La table métrologique se trouve au f° 2r.

18 J'ai pu consulter le Serdicensis D. gr. 156 grâce à la diligence de Madame Dzhurova: qu'elle en soit ici remerciée. Ce codex comporte, à la suite des œuvres d'Arménopoulos (Hexabiblos: f° 1–102) une série de textes qui figurent également parmi les appendices de la SBM ou les pièces addition nelles à ces derniers. La table métrologique se trouve au f° 184r.

19 Svoronos (n. 16) 137 n. 1. La présence d'autres pièces additionnelles aux appendices de la SBM est attestée par exemple dans le Marc. gr. 183 et le Marc. gr. 182.

20 Nous reprenons la numérotation des alinéas proposée dans l'appendice à l'article du Professeur Geiger.

21 Nous ne donnons ici que le résultat final d'une démonstration dont on trouvera le détail dans notre commentaire à l'écrit de Julien d'Ascalon.

22 Oxé, A.Die Maßtafel des Julianus von Askalon’, RhM cvi (1963) 264–86: 267)Google Scholar propose de corriger, dans le tableau de I'Hexabiblos, toute la ligne traitant de qui équivaudrait selon lui à une deux tiers, six coudées deux tiers, dix pieds, quarante paumes. Toutefois, la tradition manuscrite attribue de façon unanime à les valeurs qui sont les siennes dans ce tableau.

23 Geiger, op. cit., 36–37.

24 Texte de la Sylloge Tacticorum, édité par A. Dain.

25 Leçon des manuscrits Marc. gr. 173, Marc. gr. 174, Scor. R.Il. 11, Vat. gr. 914, Vat. gr. 852, Par. gr. 1351, Par. gr. 1388, Laur. Plut 89 sup. 85, Serdic. D. gr. 156, Marc. gr. 182.

26 Cette erreur peut être rapprochée de la confusion, qui constitue une faute de copie classique, entre (‘un quart’), et l'abréviation du terme désignant la correspondant à quatre doigts. Cf. Schilbach, E., Byzantinische Metrologie (München 1970) 17.Google Scholar

27 Cf. Schilbach, op. cit., 25.

28 Cf. Diller, op. cit., 25; Oxé, op. cit., 267.