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La draperie médiévale des pays-bas : Flandre et hainaut

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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Abstract

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Type
Revues Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1943

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References

page 41 note 1. Les relations commerciales entre Gênes, la Belgique et l'Outremont d'après les archives notariales génoises aux XIIIe et XIVe siècles. Bruxelles, Palais des Académies. Rome, Academia Belgica, 1941, 2 t. en 3 vol. I. Introduction, XXIV-259 p., 5 planches et 4 tableaux ; II-IIII, Textes [Reproduction de minutes] et tables. 1.300 p. [Une pagination unique]. Institut historique belge de Rome. Etudes d'histoire économique et sociale ; vol. II-IV.

page 41 note 2. Mlle Doehaerd, nous tenons à le dire, est déjà l'auteur d'une très originale et intéressante étude que nous ne pouvons que signaler ici, Les galères génoises dans la Manche et dans la mer du Nord à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe (Bulletin de l'Institut historique belge de Rome ; 1938, t.XIX, p. 1-76).

page 41 note 3. Voir sa bibliographie, qui remonte à 1929-31, dans la Bibliographie placée en tête du présent travail.

page 41 note 4. Voir à ce sujet plus loin.

page 42 note 1. « Nous avons pu poursuivre la lecture des minutiers génois jusqu'en 1342 ; quoique limité par des considérations tout à fait extérieures, ce cadre chronologique (1200-1342)… peut trouver une justification scientifique » (p. 66-67) : l'arrêt des recherches en 1342 ne tient pas en somme à des raisons historiques, tout en n'y étant pas contraire.

page 42 note 2. Les foires du Midi où se vendent lies produits de l'industrie drapière septentrionale, sortie de sa chrysalide d'industrie domaniale pour prendre les caractères d'une industrie travaillant pour l'exportation. » (P. 89). L'expression est très jolie et mériterait en principe d'être conservée : après la chrysalide domaniale renfermée serait venu le papillon diapré qui vole et se répand partout. Mais, si charmante soit-elle, il ne faut l'employer, croyons-nous, qu'a“vec une certaine réserve, car si à une chrysalide a succédé un papillon ou, moins poétiquement, à une industrie domaniale une industrie exportatrice, il n'existe entre les deux organisations qu'une suite chronologique et non pas une succession causale. L'une n'a pas enfanté, engendré l'autre, qui en serait sortie. Le passage de la première à la seconde reste encore inconnu (Voy. Laurent, La draperie des Pays-Bas, 27 ss.), mais on peut croire en tout cas qu'il y a eu non pas évolution, mais révolution ; il n'y a pas eu transformation. — Laurent aurait d'ailleurs commis une erreur en disant « qu'aucun des ateliers domaniaux cités dans la n. précédente (28, n. 1) ne se trouve dans un centre qui s'est développé ultérieurement » (28, n. 2). Son premier exemple précisément, celui des prestations de ladmemes par des ancillae d'une villa du monastère de Saint-Bertin, prouverait bien plutôt le contraire, puisque Saint-Bertin est la première origine de Saint-Omer. Nous employons cependant le conditionnel, parce que, contrairement à ce que pense Laurent, la signification du terme de ladmones reste inexpliquée et rien ne prouve en définitive qu'il s'agit ainsi de tissus fabriqués dans un gynécée (Voy. Pirenne, Draps de Frise ou draps de Flandre, p. 312, n. 4, 314. Vierteljahrschrift für Social =und Wirtschaftsgeschichte, VII, 1909). Au reste, l'existence d'un gynécée domanial à Saint-Berlin eût-elle été réelle, et celle d'une draperie exportatrice à Saint-Omer, qui a été réelle, ne veulent pas dire que le premier organisme a produit le second — pas plus que le monastère n'a produit la ville.

page 44 note 1. Voy. à ce sujet Laurent, La draperie dans les Pays-Bas, 47 ss.

page 45 note 1. Pour les autres marchandises, voy. t. III, table V, matières d'échange.

page 46 note 1. La publication de ces documents ne semble soulever aucune observation Nous aurions simplement désiré l'inscription marginale des dates des pièces et une numérotation des lignes pour la facilité du lecteur et du chercheur.

page 46 note 2. « Les villes, devenues depuis le XIIe siècle des communes et ayant acquis la juridiction, avaient dès lors qualité pour conférer aux actes l'authenticité et, par conséquent, pour recevoir les contrats des particuliers. Les communes du Midi instituèrent… des notaires publics ; dans le Nord, les magistrats municipaux… reçurent eux-mêmes ces contrats. Ces actes eurent, au regard des juridictions municipales, l'autorité dont jouissaient ailleurs les contrats dressés par les notaires publics…'. L'un des exemplaires, conservé aux archives de l'échevinage…, jouait le rôle de la minute des actes notariés. » ( Giry, , Manuel de diplomatique, 851.Google Scholar) Voy. d'ailleurs Nélis, Etude diplomatique sur la juridiction gra cieuse des echevins en Belgique (1l50-1300) (Annales de la Société d'Emulation de Bruges, t. 80, 1937. Cf. Annales d'histoire sociale, I, 380, 1939).

page 46 note 3. Il en existe à Arras, mais non, comme le dit Giry, à Douai, ville sur laquelle la rédaction de Giry n'est pas exacte (Manuel, 854 ; voy. La vie urbaine de Douai ; I, 541, n. 1 et ss.).

page 46 note 4. Voy. La vie urbaine de Douai, passitn.

page 46 note 5. Voy. des Marez, La lettre de foire à Ypres au XIIIe s. Contribution à l'étude des papiers de crédit (Mém. couronnés et autres mém. p par l'Académie royale… de Belgique. Classe des lettres… : t 65. Bruxelles, 1901). Il publie 161 de ces actes sur un total do 7.000, qui existaient avant la destruction des archives en 1914 et se succédaient de 1249 à 1291.

page 46 note 6. Voy. Verriest, Un fonds d'archives d'un intérêt exceptionnel. Les « chirographes » de Tournai (Annales du Cercle archéologique de Mons ; t. 56. Gimbloux, 1939). Il publie 50 de ces actes et a bien voulu nous dire qu'il en avait copié un millier (Voy. Annales d'histoire sociale ; III, 1941, p. 143).

page 47 note 1. Bonnier (Etude critique sur les chartes de Douai) a publié de son côté cent chirographes, mais sans intérêt pour les questions qui nous occupent (Zeitschrift für romanische Philologie ; t.XIII-XIV, 1889-1890).

page 47 note 2. La publication de Des Marez, citée plus haut, contient un acte relatif à Gênes (n° 68, du 19 sept. 1276)

page 47 note 3. La publication de Verriest ne donne également aucun acte intéressant.

page 47 note 4. Douai commence en 1204, Tournais en 1197.

page 47 note 5. D'autres dépôts du Nord contiennent également des actes de droit privé, ainsi, croyons-nous, à Valenciennes pour le XIVe siècle, où le fonds des chirographes semble être resté absolument inexploré encore ; et certainement à Saint-Omer, mais sans intérêt pour les problèmes actuels (Voy. J. de Pas, Saint-Omer. Vieilles rues. Vieilles enseignes, VI. (Mêm. de la Société des Antiquaires de la Morinït; t. 3o, Saint-Omer, 1910-1911) et sans doute ailleurs ; voy. Giry, , Manuel, 467468 Google Scholar, mais ce relevé ne concerne que tes publications de documents et non les fonds documentaires et de plus remonte à 1896.

page 47 note 6. Ainsi, drap stanfort noir (n° 10) ; serge noire (11), drap bleu d'Ypres (12). stanfort teint (69), stanfort brun et bleu de Lille (79), noir (83), blanc (91), jaune (205), biffe rayé et drap faldatus blanc d'Ypres (1176), etc… Drap vert de Cambrai (10), drap stanfort d'Arras (14), etc…

page 48 note 1. Mlle Doehaerd n'a évidemment pas épuisé d'une façon complète, nous ne dirons pas le sujet, mais les sujets de son travail, en ce sens qu'elle n'a pas examiné par le menu chacun des actes qu'elle a publiés : chacun en effet pourrait faire l'objet d'une étude spéciale de détail dans un but particulier, mais cet examen méticuleux ne pouvait être naturellement l'objet d'un travail général et cette remarque ne représente si peu que ce soit une critique.

page 49 note 1. Reynolds bien entendu (voy. plus haut).

page 49 note 2. Chapin (Mlle E.), Les villes des foires de Champagne des origines au début du XVe siècle. 1937 (Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes).

page 49 note 3. Un grand commerce d'exportation au Moyen-Age. La drapetie des Pays-Bas en France et dans les pays méditerranéens (XIIe-XVe siècles) 1935.

page 49 note 4. Essai historique sur le droit des marchés et des foires (1897).

page 49 note 5. La bibliographie des travaux de Sayous, donnée par Mlle Doehaerd, renferme quatre articles relatifs à Gênes, d'autant plus précieux que J'auteur, en raison de sa formation bancaire avait une compétence toute spéciale pour traiter les questions financières techniques ; il est d'autant plus regrettable qu'il ne se soit jamais résolu à donner un livre véritable sur des sujets qu'il connaissait si bien.

page 49 note 6. Combien existe-t-il, dans la partie médiévale de la Bibliothèque de l'Ecole française de Rome, de volumes consacrés à l'histoire économique ?

page 50 note 1. On objectera à ces remarques : mais vous-même, auteur français de ces critiques, qui avez étudié autrefois la draperie dans la Flandre française et qui criti quez ainsi vos compatriotes, que n'avez-vous à cette occasion exploré les arohives italiennes ? Nous répondrons simplement que ce reproche est en principe parfaitement exact, mais que nous n'étions pas à Rome, ni non plus à Madrid ou à Londres, et que dans un travail général comme l'était le nôtre, il fallait se borner pour l'étranger à des documents imprimés — ou ne pas aboutir.

page 50 note 2. Un sentiment de mélancoiie analogue à celui qu'éveille en nous la connaissance du travail de Mlle Doehaerd vient également de la lecture de l'article de H. Planitz, Kaufmannsgilde und städtische Eidgenossenschaft in niederfränkischen Städten im II u. 12 Jahrundert (Zeitschrift der Savigny Stiftung German, abdt 60 Band, 1940), fondé en partie sur des sources artésiennes.

page 50 note 3. Etude d'histoire économique et sociale; A Bruxelles, chez l'auteur (169, avenue de Brocqueville), 1942 ; in-8', 104 p., une pl.

page 51 note 1. Le travail se termine par deux listes de marchands drapiers et d'étalages, et 4 documente, dont une charte inédite du Ier janvier I5I8, « la dernière de la draperie ».

page 51 note 2. Voy. la seconde contribution Ascol, etc., 155, n. 2.

page 51 note 3. Archivium latinitatis Medii Aevi ﹛Bulletin du Cange) ; t. XVII, 1941. — Bruxelles, Palais des Académies, 1942.

page 51 note 4. L'étude donne également quelques détails sur la gaude ou woude, servant à teindre en jaune (167-168).

page 51 note 5. Revue belge de philologie et d'histoire ; t. XXI, 1942.

page 52 note 1. Voy. bien entendu Coornaert, La draperie-sayetteric d'Hondschoote, Rennes. 1930.