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Une géographie des lettres françaises

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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L'idée d'une géographie des lettres françaises est excellente. Il y a longtemps que, pour mon usage personnel, je me suis constitué un dossier de géographie littéraire que je sortirai peut-être un jour. Ce sera le dossier d'un historien. Celui de M. Auguste Dupouy est le dossier d'un « littéraire ». Il n'en est pas moins le bienvenu. Deux parties : la preimière s'intitule Géographie historique : mauvais titre à mon sens ; car la seconde partie, n'est pas moins de la géographie historique ; j'aurais dit : Evolution géographique de l'histoire littéraire ou quelque chose d'approchant. — Le second est intitulé Caractères régionaux : c'est une récapitulation provinces par provinces des données formulées dans la première partie. — Une conclusion et… pas de cartes.

Type
Questions de Fait et de Méthode
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1943

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References

page 83 note 3. Paris, Collection Armand Colin, 1942, in-12.

page 84 note 1. Au hasard de la plume, pour une prochaine édition : P. 110, Besançon, siège « depuis 1485 » d'une Université… toute théorique, car Besançon n'eut finalement jamais d'autre Université que l'Université de Dote, transférée, après la con quête de Louis XIV, dans l'ancienne ville impériale devenue alors capitale de la Franche-Comté. — Même remarque, p. 188, pour Gray, dotée elle aussi, au moyen âge, d'une Université purement théorique. La seule Université comtoise fut celle de Dole — qu'aucun Comtois n'aura jamais l'idée d'appeler. Pôle, par une affreuse faute d'orthographe, due à l'imagination d'on ne sait quel chef de bureau, soucieux d'éviter aux illettrés la confusion de Dol-de-Bretagne avec « Dôle-du-Jura » (comme dit le non moins affreux P. L. M.), et propagée inlassablement par les typos parisiens. — Vous citez ailleurs des Bullet, et des Pernette du Guillet, et des Taillemont. Alors, n'omettez pas notre Gollut, notre Ferry Julyot, notre Chassignet (enfin, Chassignet vint…), notre Mathieu et ses tragédies (Mairet n'est pas sorti du néant). N'omettez pas l'admirable dynastie érudite des Chifflet puisque vous citez, ailleurs, des érudits de bien moindre envergure, et, en Comté même, jusqu'au jésuite Millot (Dom Grappin n'en doit pas être satisfait). Au temps du romantisme, si vous citez Ch. de Bernard, n'omettez pas Ch. Weiss, oe lieu commun des romantiques. Au temps de Courbet, au temps des réalistes, n'oubliez pas Max Buchon. — La promotion de Fourier, de Proudhon et même de Considérant, à la haute dignité de « sociologues » me touche ; mais j'aimerais mieux (eux aussi !) le vieux mot de « réformateurs ». — Couyba-Boukay, soit. Merci pour Montmartre et ses chansonniers. Mais alors, pourquoi pas Duplain, le poèle horloger ? — Pour le reste, c'est entendu : nous sommes, nous autres Comtois, des anarchistes de gouvernement, ce que par avance Michelet traduisait ainsi (nous savons tous la phrase par cœur, aux bords du Doubs) : « Un remarquable esprit de mesure caractérise les Francs-Comtois. Ils ont su de bonne heure deux choses : savoir faire, savoir s'arrêter. » — Quelques vétilles encore. Souday du Havre, bien. Pourquoi pas Thibaudet de Tournus ? — P. 63, Pierre de Bourdeilles, abbé de Brantôme ? Non. Coseigneur laïc de Brantôme. — P. 59. Et moi qui espérais, depuis des années, qu'on ne dirait plus un jour que le Cymbalum Mundi fut « réédité à Lyon, en 1538, l'année même où il était brûlé à Paris » ? Brillat-Savarin Bressan ! Aux armes, ceux du Bugey !