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L'evangéliste D'alphonse Daudet

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

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L'evangéliste d'Alphonse Daudet est à beaucoup d'égards un bien étrange roman. Publié en 1883, au sommet de la carrière du romancier, entre Numa Roumestan et Sapho, il est loin de figurer au même rang que ces chefs-d'œuvre. Pourtant après un succès de scandale, l'Evangéliste n'a jamais cessé d'être lu, réédité et traduit. De plus, la publication du roman a constitué à l'époque un véritable événement littéraire : Parmi les critiques français qui ont publié sur l'Evangéliste des articles dans les quotidiens et les revues, nous relevons les noms d'Edouard Drumont, Paul Bourde, Henri Houssaye, Gustave Geoffroy, Anatole France, Francisque Sarcey, Jules Lemaître et surtout Ferdinand Brunetière. A l'étranger Henry James écrivit après avoir lu l'Evangéliste une étude très perspicace sur l'ensemble de l'œuvre de Daudet. Il ne s'en tint pas là: en 1886, il devait donner sous le titre de The Bostonians un roman qui reproduit la situation, sinon le sujet, de Y Evangêliste.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1951

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Quant aux biographes d'Alphonse Daudet, ils n'ont pas en général donné à l'Evangéliste l'attention que ce roman mérite à plus d'un titre.

Note 1 in page 332 On compte entre 1883 et 1884 une quarantaine d'éditions de l'Evangéliste chez l'éd. Dentu. L'ouvrage a été réimprimé par la suite chez Lemerre, Crès, Flammarion, Fayard et dans l'éd. ne varietur des œuvres complètes de Daudet à la Librairie de France, t. IX. Au total, une soixantaine d'éditions. On est loin des chiffres records atteints par Fromont jeune et Risler aîné ou Sapho. L'Evangéliste a été traduit en anglais par Metzler sous le titre de Port-Salvation (London, 1883) et par Sherwood sous le titre de The Evangelist (Philadelphia, 1883). Il y a une traduction allemande et une italienne. Les références renvoient à l'éd. de la Librairie de France des œuvres complètes de Daudet, t. ix (2ièmepartie), 1929.

Note 2 in page 332 L'article de Jules Lemaître, publié d'abord dans la Revue bleue (31 mars et 7 avril 1883) se retrouve dans les Contemporains 8ème série (Boivin, 1918). Celui de Ferdinand Brunetière, publié dans la Revue des Deux Mondes (15 février 1883) a été reproduit dans les dernières éditions du Roman naturaliste (C. Lévy, 1896).

Note 3 in page 332 Cette étude a paru dans le Century Magazine (1883, iv, 498–509). Outre celui d'Henry James nous avons relevé les articles suivants dans la presse américaine : (A) Une chronique parisienne signée J.L.F. dans The Literary World (24 Feb. 1883), 61–62. (B) Un article non signé intitulé “French Puritans” dans The Spectator (21 July 1883), LVI, 935–937. (C) Une étude signée Ellen Henrotin dans The Dial (1883), iv, 104–106.

Note 4 in page 332 On lit dans The Notebooks of Benry James, ed. F. O. Matthiessen and K. B. Murdock (Oxford Univ. Press, 1947) en date du 8 avril 1883, après le plan d'un projet de roman: “Daudet's Evangêliste has given me the idea of this thing. If I could only do something with that pictorial quality!” Ce projet vit le jour sous le titre de The Bostonians, un des plus cuisants échecs d'Henry James. Ce qui ne l'empêcha pas quelques années plus tard, de tirer de Numa Roumestan le sujet de The Liar. C'est encore Henry James qui en 1891 traduisit le Porl-Tarascon d'Alphonse Daudet—quel hommage que cette persévérante admiration!

Note 5 in page 333 Chaque roman paru dans les œuvres complètes de Daudet (Dentu et Charpentier, 1881—87) est précédé d'une introduction intitulée “Histoire de ce livre.” l'Evangéliste n'ayant pas été publié dans cette série n'a pas son histoire.

Note 6 in page 333 Ces Notes mêlées, d'abord dans ses “Petits Cahiers” avec des notes prises sur d'autres romans, se retrouvent groupées à la fin de l'éd. ne varietur de la Librairie de France.

Note 7 in page 333 Le choix du titre de “l'Evangéliste” ne semble pas très heureux. Ce terme désigne en général les subordonnés d'une organisation telle que l'Armée du Salut, ou certains pasteurs ayant pour vocation spéciale de faire de nouveaux adeptes. Dans le cas d'une grande dame comme Mme Autheman, le mot est pris dans un sens assez insolite.

Note 8 in page 335 Daudet connaissait Gambetta de longue date pour avoir écouté sa faconde méridionale se donner libre cours dans les cafés du Quartier latin entre 1857 et 1860. Mais les deux bommes ne semblent pas avoir été très liés à cette époque. Ils furent brouillés après la publication des Lettres à un absent où Daudet raille doucement le départ en ballon de Gambetta et Spuller pendant le siège de Paris. C'est au moment même où il écrivait Numa Roumestan (1880) que Daudet se réconcilia avec lui.

Note 9 in page 335 C'est par erreur que Mlle Yvonne Martinet dans son ouvrage sur Alphonse Daudet, sa vie et son œuvre (Gap, 1940) situe “vers 1881” cet incident. L'entrefilet paru dans la Revue Bleue en date du 2 juin 1883 ne laisse aucun doute à ce sujet.

Note 10 in page 335 Peut-être aussi Daudet n'ignorait-il pas que Zola travaillait à un ouvrage d'un genre un peu voisin, dont il parlait le 18 avril 1882 à Edmond de Goncourt et qui parut effectivement en 1883: Au bonheur des dames.

Note 11 in page 335 L'essentiel du paragraphe suivant est rapporté par la Vie d'Alphonse Daudet par Lucien Daudet (Gallimard, 1941), pp. 159 sq. Certaines précisions sont empruntées à Quand vivait mon pire par Léon Daudet (Grasset 1940). Le nom de Mme Lima n'y est désigné que par son initiale: “L ..”

Note 12 in page 336 Au cours de la controverse, qui suivra la publication du roman un protestant suisse, M. Chaponnière, contredira sur plusieurs points le récit de la conversion de Mlle Lima. Celle-ci aurait eu des griefs particuliers qui lui faisaient fuir le domicile familial. (Voir Semaine religieuse de Genève, 10 mars 1883, p. 47).

Note 13 in page 336 Ces lettres ont été reproduites textuellement par Daudet dans Y Evangéliste, pp. 157 et 147.

Note 11 in page 336 D'après l'article signé Albert Wolf {Figaro, 29 décembre 1882).

Note 16 in page 336 L'auteur de ces lignes a fait interroger à ce sujet, en 1945, une personne âgée qui prétendait connaître l'original de Mme Autheman. Bien qu'elle se soit refusée catégoriquement à dévoiler le secret “pour ne pas réveiller des choses mortes,” certains recoupements ont permis à son interlocuteur de penser qu'il s'agissait de Mme André-Walther. Le passage de la France juive cité plus bas semblait cependant infirmer cette hypothèse. La découverte du jeu de mot Autheman-Ottoman, en introduisant un troisième personnage donnait du même coup la clef de l'énigme.

Note 16 in page 337 Une preuve supplémentaire est le lapsus révélateur de Jules Lemaître dans les Contemporains, 8ième série (Paris, 1918) qui écrit à la p. 158 en parlant de Mme Autheman: “Nous voyons agir et se mouvoir l'horrible Baronne.” Nulle part dans le roman, l'Evan-géliste ne porte ce titre, mais J. Lemaître avait dans l'idée le titre de “barons” porté en effet par les Mallet.

Note 17 in page 337 Il semble également que les initiés aient reconnu dans l'œuvre de Port-Sauveur dirigée par Mme Autheman un village de la vallée de la Bièvre, Jouy-en-Josas, dont tous les habitants avaient été convertis au protestantisme. Or les Oberkampf y possédaient de grandes propriétés passées dans la famille Mallet par suite de leur alliance. Revue de Gids (Amsterdam, 1883), pp. 555–566.

Note 18 in page 337 Mme Autheman elle aussi écrit quelques opuscules. Le titre de celui qu'eut à traduire Eline Ebsen : “Les Heures du matin” rappelle étrangement le sous-titre des Prières chrétiennes de Mme J. Mallet: “Prières du matin.”

Note 19 in page 337 “Mlle Lxxx à prêché à Versailles à la caserne des artilleurs.” “A l'école où elle va un jour à Versailles, la mère demande si sa fille n'est pas là .”

Note 20 in page 337 D'après la biographie de Mme André (Paris, 1896) par son fils Alfred André qui nous dit aussi que sa mère jouait un rôle important dans l'œuvre des Visiteuses bibliques d'inspiration anglaise.

Note 21 in page 338 Voir Louis Meyer, un homme du Réveil par son fils (Paris, 1886), p. 119.

Note 22 in page 338 La biographie de Mme André nous apprend que Mme Henri Mallet secondait sa mère dans ses œuvres religieuses et charitables. Elle était en particulier secrétaire de l'œuvre des Visiteuses bibliques.

Note 23 in page 338 Articles recueillis dans Une Campagne (Charpentier, 1882).

Note 24 in page 339 Le quartier qu'habite Daudet à Paris (alentours de la station Port-Royal) fut après 1871 envahi d'Alsaciens réfugiés. L'école Alsacienne et l'Eglise Saint-Marcel sont des vestiges de cette invasion.

Note 25 in page 339 Cette documentation purement orale explique certaines fautes d'orthographe dans les noms propres. Dans les Petis Cahiers il avait noté Kirkegaard pour Kierkegaard. Dans son roman il a laissé passer “Derbystes” pour “Da.rbystes” (disciples de Darby) !

Note 26 in page 339 Voir en particulier le Ch. iv de l'Evangéliste.

Note 27 in page 340 Antoine Albalat, dans l'Amour chez Daudet (Ollendorf, 1884), p. 37, écrit à ce sujet: “I1 y a quelques années un suicide fit quelque bruit dans le high life londonien. Il s'agissait d'un riche lord défiguré par la maladie et amoureux d'une femme qui lui ferma son alcôve. Cette histoire a-t-elle inspirée M. Daudet?” Cette suggestion concorde avec cette phrase des Petits Colliers: “trouver un drame dans la maison Autheman.” Dans la Doulou, p. 49, Daudet associe le personnage d'Autheman et son suicide (il se fait écraser par un train) à une impression personnelle.

Note 28 in page 340 Son portrait chaleureux du pasteur Aussandon n'en est que plus méritoire.

Note 29 in page 340 Sur les opinions religieuses de Daudet, on consultera avec fruit le livre de Y. E. Clogenson Alphonse Daudet peintre de la vie de son temps (J. B. Janin, 1946) spécialement les pages 16 à 19.

Note 30 in page 341 Paul Fargues, Histoire du Christianisme, t. vi: “Le xixième Siècle et les temps actuels” (Fischbacher, 1939); Léon Maury, le Réveil religieux dans l'église reformée à Genève et en France, 1810–1850 (Fischbacher, 1892); Albert Guérard, French Prophets of Yesterday (New York, 1920).

Note 31 in page 341 Pierre de Nolhac, dans Hommage à Alphonse Daudet (Les Cahiers d'Occident—Librairie de France, 8ième de la 2ième série, 1930) nous raconte comment il fut chargé par Daudet d'une enquête sur l'Armée du Salut au moment où le romancier écrivait l'Evangéliste (p. 12): “Allez donc y voir,” lui dit-il, “vous m'en rendrez compte.” Et Pierre de Nolhac poursuit: “Dans ce lointain quartier du canal Saint Martin, j'allai un soir assister aux conversions instantanées et aux confessions publiques de pécheurs. Le dimanche suivant, je fis mon compte-rendu; Daudet, renseigné aussi par ailleurs, alla chercher chez le général Booth une scène fameuse de son roman.”

Note 32 in page 341 Emile Bergerat dans le Voltaire (23 janvier 1883).

Note 33 in page 342 Cf. Petits Cahiers, dernier fragment.

Note 34 in page 342 L'Evangéliste, p. 79. Mais Je 59 Avenue des Ternes ne dépend ni de la société orthodoxe de Paris, ni de l'Armée du Salut, mais de la “Mission McAll,” premier bastion du méthodisme à Paris. La description faite par Daudet de la “Salle Evangélique” semble tout à fait exacte; la mention dans le public d'un grand nombre de balayeuses municipales est confirmée par l'histoire des Eglises réformées de Paris; une mission spéciale avait été organisée à leur intention et un grand nombre de conversions avait été enregistré!

Note 35 in page 342 L'idée de ce personnage est venue à Daudet, après que Mme Lima lui eut fait lire les lettres d'une amie de sa fille, Eline Andersen, sortie du Sacré-Cœur après onze ans de clôture, restée très catholique en même temps que libérale et révolutionnaire, qui voulait faire du journalisme et correspondit avec Louis Veuillot (voir les Petits Cahiers).

Note 36 in page 343 Voici le joli croquis esquissé rapidement par Daudet (p. 80) : “Il niait pontificalement l'existence de Dieu, tout en passant au jaune de chrome, la barbe de St. Joseph, ou les tresses de Sainte Perpétue.”

Note 87 in page 343 Les Petits Cahiers (avant dernier fragment) nous le montrent “au temple chic de la rue Roquépine” et à la salle St. André.

Note 38 in page 343 Le Pasteur Benjamin Couve dans le Christianisme au xixe siècle du 19 janvier 1883 relève six erreurs dans sa description du temple de l'Oratoire. Mais en revanche que de détails pris au vol!

Note 39 in page 343 Cf. Y Evangéliste, p. 153, où il parle du “patois de Chanaan.” Il faut cependant noter que Daudet fait rarement parler ses personnages dans ce patois mystico-biblique.

Note 10 in page 343 II a certainement eu en main celle du service de communion pour décrire la Cène à l'Oratoire.

Note 41 in page 343 Par exemple: “Meurs ici pour vivre là” figure à Port-Sauveur au-dessus de l'étal du boucher (l'Evangéliste, p. 73); quant à la parole de St. Paul “affectionnez vous aux choses qui sont en haut” elle sert à l'épicier pour signaler au chaland que les flacons de prunes et de cerises à l'eau-de-vie se trouvent sur les rayons supérieurs de la boutique (l'Evangéliste, p. 136).

Note 42 in page 343 Selon l'A genda protestant pour l'année 1882 (Fischbacher), il y avait à l'Oratoire au moment ou Daudet écrivait son roman, un pasteur nommé Montandon. Combiné avec le nom méridional d'Ausset souvent porté par des pasteurs, le romancier a pu en faire Aus sandon. C'est un procédé fréquent chez Daudet; ainsi le nom du docteur Bouchereau (qui paraît dans les Rois en exil et l'Evangéliste) nous semble avoir été formé de ceux de deux spécialistes connus à l'époque: Bouchard (pathologie générale) et Lancereaux (maladies héréditaires).

Note 43 in page 344 Dans un article du Journal de Genève (28 janvier 1883).

Note 44 in page 345 Nos renseignements proviennent de l'ouvrage intitulé George Eliot and John Chapman with Chapman's Diaries, by Gordon S. Haight (Yale Univ. Press, 1940).

Note 45 in page 345 Westminster Review, xvii (Jan. 1860), 167–217.

Note 46 in page 345 Daudet aurait-il consulté le docteur Chapman au début de sa maladie? Le livre, cité plus haut, de Gordon S. Haight fait allusion (p. 114) à un traitement inventé par lui et qui consistait à appliquer une bouillotte d'eau chaude et un sac de glace en des points précis le long de l‘épine dorsale du patient. Chapman soignait ainsi la diarrhée, l‘épilepsie, la paralysie et le diabète mais cette liste n'est pas limitative. Daudet aura-t-il essayé le remède de ce charlatan avant d'en passer par les cruelles “suspensions par la mâchoire” que lui infligea Charcot?

Note 47 in page 345 Cf., la brochure de Mme Agénor de Gasparin intitulée: Lisez et jugez; Armée soi-disant du Salut, parue en 1883, en même temps que l'Evangéliste. Pendant la même année le Christianisme au xixe siècle, important hebdomadaire protestant, fait campagne contre l'Armée du Salut.

Note 48 in page 346 Hugues le Roux : Noire patron A. Daudet (Dupret, 1888), p. 27. Par une curieuse coincidence, la même année 1882, William James suivait aussi l'enseignement de Charcot.

Note 49 in page 346 II y a dans l'Evangéliste (pp. 115 sq.) une autre affaire de ce genre: la petite Damour de l‘œuvre de Port-Sauveur, prêche et prophétise sous l'influence des drogues administrées par Mme Autheman. Elle en meurt. Selon Maurice Guillemot (suppl. litt. du Figaro, 10 février 1883) il s'agirait du rappel d'un scandale dont aurait été saisi en 1872 l'avocat Lachaud, défenseur de Bazaine: des enfants qu'on grisait à la belladone pour les catéchiser et les convertir. L'affaire avait été étouffée. L'avocat Raverand (l‘Evangéliste, p. 146) représenterait Lachaud dans le roman.

Note 50 in page 346 Le plus important reproche adressé par Brunetière à Daudet, dans un article très favorable en général à l'Evangéliste est “d'avoir fait concourir les drogues à la conversion d'Eline” (Revue des Deux Mondes, 15 février 1883).

Note 51 in page 347 Les Goncourt avaient étudié sur le vif (d'après leur propre tante) l'envahissement graduel d'une âme par “la lèpre du sentiment religieux,” dont les progrès étaient aidés par les ravages de la phtisie.

Note 52 in page 347 En 1887 cette secrète rivalité éclatera lors du “manifeste des Cinq” déserteurs du clan Zola. Au dire de Maurice Le Blond (Les marges, 15 Septembre 1921) Daudet “aurait fini par ressentir pour Zola une ”jalousie maladive.“ A la vérité il était simpièment agacé de voir Zola faire figure de ”mage“ de la littérature. Le Journal de Jules Renard du 5 mars 1891, se fait un écho de cette rancoeur: ”Il n'y a de la gloire que pour lui [Zola], se plaint Daudet“ (Jules Renard, Journal inédit, 1887–1895 [Bernouard, 1925], pp. 102–103).

Note 53 in page 347 Henry James (Ioc. cit.) a ce mot sévère sur l'Evangéliste: “Psychologically she is a blank.” Brunetière (loc. cit.) est extrêmement dur pour le personnage d'Eline Ebsen.

Note 54 in page 348 Le chroniqueur de la Bibliothèque universelle (février 1883) lui reproche d'avoir donné une ambiance de temple à l'hôtel Autheman. Par contre pour en dépeindre l'extérieur il utilise l'hôtel Lamoignon qu'il habita lui-même et où il logea M. Majesté dans les Contes du Lundi (un réveillon dans le Marais); c'est ce que dit A. Hachette dans le Marais de A. Daudet (Conférence des Rosati Picards, 19 décembre 1908).

Note 55 in page 348 Maurice Guillemot, loc. cit. Antoine Albalat nous apprend (op. cit., p. 8) que l'original de Lorie-Dufresne envoya un de ses amis demander raison à Daudet de cette caricature. A quoi Daudet aurait répondu: “Tout le monde peut se reconnaître dans mes bouquins; mais vous figurez-vous si tout le monde venait réclamer?”

Note 56 in page 348 L'Evangéliste, p. 7. Y. E. Clogenson dans son livre sur Alphonse Daudet, peintre de la vie de son temps (Janin, 1946), p. 156, remarque très justement l'heureuse évocation de cette atmosphère paisible.

Note 57 in page 349 Lucien Daudet, Vie d'A. Daudet (Gallimard, 1941), p. 162.

Note 58 in page 349 Figaro (29 Décembre 1882) article d'Albert Wolf intitulé: “Courrier de Paris.”

Note 59 in page 349 A propos du roman d'Alphonse Daudet, correspondance publiée par l'Eglise évangélique de Cette-Nimes, 1883.

Note 60 in page 349 Voici la liste des articles sur l‘Evangéliste que nous avons relevés dans la presse protestante: L‘Evangéliste, 14 janvier et 16 février 1883; Christianisme au XIXE siècle, 19 janvier 1883 (Benjamin Couve); id., 26 janvier et 9 mars (non signés); Eglise libre, 19 et 26 janvier 1883; le Témoignage, 1883 (A. Sabatier); Journal du protestantisme français, 9 février 1883; Témoin de la Vérité, 16 avril 1883; Chrétien évangélique, juin 1883; Revue Chrétienne, 1883, pp. 120 sq. et 227–228.