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Le Theatre de Th. Gautier

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Robert G. Mahieu*
Affiliation:
University of Kansas

Extract

La critique à l'égard de Th. Gautier est loin d'avoir été toujours bienveillante. Son génie ou du moins son originalité a souvent été méconnue. Plusieurs études de mise au point ont paru, ces derniers années, restituant à Gautier sa part de gloire dans le grand mouvement littéraire du 19e siècle. On s'est occupé du poète, du romancier et du critique, mais, quand on s'est aventuré à toucher à l'œuvre dramatique, c'est pour la considérer comme étant presque une erreur, en tous cas, comme quantité négligeable. C'est pour combler cette lacune que nous avons entrepris cette étude. Th. Gautier a toujours aimé le théâtre et cela de très bonne heure. Il a eu sur l'art dramatique des idées très précises. Et en dépit des assertions des contemporains qui lui refusent en général le don du théâtre, l'étude de ses productions dramatiques révèle une originalité, qu'à moins de préventions, on ne saurait nier. On a même voulu faire croire que celles de ses pièces, qui avaient vu le feu de la rampe, n'avaient remporté qu'un succès douteux. Rien n'est plus faux. Le succès sans être bruyant a couronné ses efforts et eût pu flatter de plus ambitieux dramaturges.

Type
Research Article
Information
PMLA , Volume 53 , Issue 1 , March 1938 , pp. 244 - 285
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1938

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References

1 R. Jasinski, Les Années romantiques de Th. Gautier, p. 21.

2 Gautier, Histoire du Romantisme, p. 68. Gautier fait erreur, Dumas a fait représenter son Charles VII à l'Odéon, le 20 oct. 1831. Cf. Aristide Marie, Gérard de Nerval (1914), pp. 52–53.

3 Ibid., p. 65. Cette Laforêt dont parle Gautier est le Tartuffe chez Molière. Cf. A. Marie, op. cit., p. 53.

4 Ibid., p. 66.

5 Ibid., pp. 66–67.

6 Ibid., p. 118.

7 Ibid., p. 128.

8 René Jasinski, op. cit., p. 223.

9 Ibid., p. 265 and p. 265, note 4. “Notamment le rôle d'Arlequin, dans le Courrier de Naples. Une autre parade la Jeunesse du Temps et le Temps de la Jeunesse deviendra plus tard un roman.”

10 Marsan, la Bataille Romantique, i, 272, note 2.

11 Marsan, op. cit., i, 282–283, note 2.

12 R. Jasinski, op. cit., p. 301.

13 Lovenjoul, Les Projets littéraires de Th. Gautier, p. 5.

14 R. Jasinski, op. cit., p. 112, note 2.

15 Gautier, Histoire du Romantisme, p. 69.

16 Lovenjoul, op. cit., et Histoire des Œuvres de Th. Gautier, pp. 420–423.

17 Gautier, Mlle de Maupin, préface, éd. Charpentier (1927), p. 15.

18 Gautier, Notices Romantiques.

19 Cité par R. Jasinski, op. cit., pp. 229–230.

20 Les Grotesques, pp. 194–195.

21 Cf. Prologue d'Ouverture de l'Odéon dans son Théâtre.

22 Souriau, Histoire du Romantisme, ii, 249–250.

23 Mlle de Maupin, éd. Charpentier (1927), préface, p. 15.

24 R. Jasinski, op. cit., p. 2, notes.

25 Gautier, Histoire de l'Art Dramatique, vi, 267.

26 R. Jasinski, op. cit., p. 91.

27 Ibid., p. 128; cf. aussi Marsan, La Bataille Romantique.

28 Gautier, Histoire de l'Art Dramatique, i, 16.

29 R. Jasinski, op. cit., p. 247.

30 Gautier, Histoire de l'Art Dramatique, i, 82–83.

31 Gautier, ibid., i, 100.

32 Ibid., p. 117.

33 R. Jasinski, op. cit., p. 186.

34 Gautier, ibid., p. 126.

35 Ibid., p. 231.

36 Ibid., ii, 31.

37 Ibid., p. 234. Depuis 1826 environ, Scribe jouissait même à Madrid d'une grande popularité qui semble encore durer en 1833. “Il y est proclamé chaque jour . . . l'ingénieux Scribe, l'inimitable Scribe;… On ne veut plus à Madrid que du Scribe. M. Scribe y est devenu toute la comédie.” D. Juan Martinez, R.D.M., iv (1833), 449.

38 Ibid., v, 48; ibid., vi (24 man 1851); ibid., p. 193, contre la nouvelle poétique.

39 Ibid., v, 272.

40 Cité par Marsan, op. cit., ii, 247.

41 Le Cte Primoli, “La Princesse Mathilde et Th. Gautier,” R.D.M., xxx (1925), 80–81.

42 Journal des Goncourt, i, 171; cité par M. Van der Tuin, L'Evolution psychologique, esthétique el littéraire de Th. Gautier (Paris, 1933), p. 225.

43 Britsch, Les Maîtres du théâtre français, Préface.

44 Gautier, ibid., i, 152–153.

45 Ibid., v, 17–18.

46 Ibid., vi, 33–34.

47 Ibid., i, 232.

48 Cf. Dédicace, en tête de la Coupe et les Lèvres: cf. P. Gastinel, Le Romantisme d'Alfred de Musset (Hachette, 1931), p. 221 et seq.

49 Gautier, Histoire de l'Art Dramatique, i, 295–296.

50 Ibid., ii, 306.

51 Ibid., ii, 319.

52 Ibid., v, 191.

53 Ibid., v, 255–257.

54 Ibid., v, 294.

55 Ibid., vi, 241.

56 Ibid., ii, 304–306.

57 Ibid., iii, 319.

58 Ibid., iv, 299.

59 Ibid., iv, 234. Cf. pp. 279–280. Il s'agit de Don Guzman, comédie d'intrigue de Decourcelles.

60 Ibid., v, 35.

61 Mirecourt, Les Contemporains, (1855), p. 83.

62 D'après les fiches Lecomte (Bibliothèque de l'Arsenal) le 15 mars, avec cette indication comédie-vaudeville en cinq actes. D'après le catalogue manuscrit de G. Douay (Bibliothèque de l'Arsenal) le 17 mars 1849 (date correcte) avec cette indication comédie en trois actes.

63 Gautier aimait Léon Gozlan “un des hommes les plus spirituels de ce temps-ci” (H. A. D.), le 1er février 1847.

64 H. James, The North American Review cxvi (1873), 319–329.

65 Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier (1887), vol. ii.

66 Vignaud, Revue d'Art Dramatique, iv, 321–327.

67 M. Du Camp, Th. Gautier (1919), p. 153.

68 Tancrède Martel, Figaro, 20 décembre 1924.

69 Lovenjoul, Les Projets littéraires de Th. Gautier.

70 Gautier, Prologue de Henriette Maréchal (1865).

71 Gautier, Œuvres humoristiques (1851).

72 R. Jasinski, op. cit., passim.

73 R. Jasinski, op. cit., p. 152, note 1.

74 Gautier, Œuvres Humoristiques.

75 Cité par Marsan, op. cit., ii, 204–205, note 2.

76 M. Du Camp, op. cit., p. 126.

77 La pièce fut interdite pendant tout le Second Empire. Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 48.

78 Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, vi, 288.

79 R. Jasinski, op. cit., p. 102.

80 Ibid., p. 108.

81 Vigny, Poésies; cf. la belle édition de M. F. Baldensperger, Notes et Eclaircissements, p. 284, et seq.

82 II est bien fait mention du Dante dans Une Larme du Diable (p. 25)

Le Lapin (à satanas)—C'est que vous avez sur le front, écrite en caractères rouges, une inscription Terrible: Je n'aimerai jamais.

Satanas—Tu as lu ton Dante, Jehan Lapin? Et tu nous fait une assez mauvaise imitation du fameux vers:

Lasciate ogni speranza voi ch'entrate,

Mais il est hasardeux de parler d'influence. D'ailleurs, M. A. Counson, “Dante et les Romantiques français,” RHLF, xii (1905), 361–408, ne la signale nullement.

83 Gautier, Une Larme du Diable, éd. Charpentier (1912), p. 7.

84 Article de l'Artiste, non signé, 1839, 2e série, iv, 12, p. 169, cité par Miss L. B. Dillingham, The Creative Imagination of Th. Gautier (1926), pp. 236–237.

85 Ch. Magnin, brillante étude sur “Ahasvérus,” R.D.M., iv (1833), 552.

86 “Ahasvérus, fragments,” R.D.M., iv (1er oct. 1833).

87 M. Du Camp, op. cit.

88 Revue de Paris (1839), ii, 132–137.

89 Ce n'est pas exclusivement, comme le disait M. du Camp, une “idylle” un “mystère où tout sourit.” “On y trouve, dit M. Van der Tuin, l'Evolution psychologique, esthétique et littéraire de Th. Gautier (1933), le Gautier pur, le Gautier mélancolique, le Gautier déçu, le Gautier ironique, le Gautier cynique, le Gautier esthétique! Il y exprime sa personnalité dans une composition forte et originale, dans une prose ferme et mâle. …” A son tour, Miss Dillingham, op. cit., p. 65, dit: “In Une Larme du Diable, Gautier's intention is recognized as that of satirizing the tendency of the moment towards the creation of a facile philosophy of history on the model of Ahasvérus.”

90 Une Larme du Diable, p. 25.

91 Ibid., pp. 49–50.

92 Une Larme du Diable, Sc. viii, et p. 27 bas, 30.

93 Ce qui est un pastiche de Fantasio, Acte I, Sc. ii. “Comme ce soleil couchant est manqué! La nature est pitoyable ce soir. Regarde-moi un peu cette vallée là-bas, ces quatre ou cinq méchants nuages qui grimpent sur cette montagne. Je faisais des paysages comme celui-là, quand j'avais douze ans sur la couverture de mes livres de classe 1”

94 Une Larme du Diable, p. 27.

95 Ibid., p. 17.

96 R. Jasinski, op. cit., p. 146.

97 Une Larme du Diable, Sc. xvi.

98 Revue de Paris, février 1839, pp. 132–134, article signé D. M.

99 Van der Tuin, op. cit., p. 177, note 3.

100 M. Breuillac, “Hoffmann en France,” R.H.L.F., xiii (1906), 427–457; xrv (1907), 74–105.

101 Loverrioul, Les Projets littéraires de Th. Gautier.

102 I, scène ii, p. 88.

103 P. 97.

104 P. 99.

105 P. 100. Réminiscences d'une Soirée perdue de Musset à la page 103.

106 Gautier, Histoire de l'Art Dramatique, i, 82.

107 Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 258.

108 R. Jasinski, España (Paris: Vuibert, 1929), p. 109 et seq;

109 Etude du Moniteur Universel, S septembre, 1881, à propos des Jeunes-France; cité par R. Jasinski, op. cit., p. 168.

110 Ibid.

111 Lovenjoul, Les Projets littéraires de Th. Gautier.

112 Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 282 et seq. sur quelques variantes, beaucoup moins expressives que le texte définitif.

113 Le Corsaire-Satan, 10 avril 1845.

114 Lovenjoul, op. cit., i, 376–381.

115 Ibid., pp. 382–383.

116 Sainte-Beuve, Lundis, éd. M. Allem.

117 Gautier, Histoire de l'Art dramatique, iv, 356–363. Le récit complet est donné par Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 347 et seq.

118 A. i, sc. vi, 2e col. (haut).

119 Beau monologue, Acte i, sc. iv, fin.

120 Acte ii, sc. vii, scène assez forte.

121 Dernière scène de l'acte ii.

122 P. 5, bas, 2e colonne.

123 Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 386 et seq. Détail fourni par B. Lopez.

124 Renseignements dus à l'obligeance de M. L. Coiiet, archiviste-bibliothécaire de la Comédie Française.

125 Etait-ce aussi peut-être pour se venger d'un article peu sympathique que Gautier lui consacra le 15 décembre 1845, à propos de sa comédie en vers La Famille Poisson?

126 Morel-Fatio, Etudes sur l'Espagne, p. 100 et seq.

127 Ibid., p. 82.

128 Ctesse d'Aulnoy, Voyage d'Espagne, Lettres, éd. de Mme B. Carey (Pion, 1874), p. 515.

129 Ibid., p. 515, note.

130 Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Th. Gautier, i, 465 et seq.