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Ajustements économiques internes et modification des parités de change

L'expérience de 1969

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Paul Löwenthal*
Affiliation:
Université Catholique de Louvain, Faculté Universitaire Catholique de Mons
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Abstract

Lorsqu'ils étudient les implications de mouvements de change, les spécialistes des relations internationales sont tout naturellement enclins à se concentrer sur les conditions d'un équilibre international. Leur analyse portera donc sur les relations de prix (termes d'échange, compétitivité), ou sur les composantes des balances de paiements.

Notre propos sera plutôt d'isoler les ajustements économiques internes qui ont pu, soit imposer les ruptures de parités de change survenues en 1969, soit en découler. Nous centrerons notre analyse sur l'évolution des productivités et des coûts de production dans les pays de la C.E.E., en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1970 

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References

(1) Triffin, R., La théorie de la surévaluation monétaire et la dévaluation belge, Bulletin de l'Institut de Recherches Économiques, novembre 1937, p. 1952.CrossRefGoogle Scholar

(2) Balassa, B., The Purchasing-Power Parity Doctrine : A Reappraisal, Review of Political Economy, décembre 1964, p. 584596.CrossRefGoogle Scholar

(3) R. Triffin, op. cit., § II 3.

(4) S'agissant d'analyser les structures industrielles au sein d'un pays donné, l'on préférerait éventuellement considérer la part des salaires dans les valeurs ajoutées. Mais la valeur totale est plus représentative, en première approximation, du produit des transactions internationales. En outre, le renseignement des valeurs ajoutées est tardif et, dans un premier temps, fort approximatif lui-même.

(5) Emanuel, H., De ontwikkeling der loonkostenniveaus in de verwerkende industrie der EEG-landen, 1950-1966, Economisch-statistische berichten, octobre 1968, pp.939943.Google Scholar

(6) S'agissant de termes d'échange nets (rapport des valeurs unitaires moyennes enregistrées à l'exportation et à l'importation), ceci n'est d'ailleurs pas nécessairement un symptôme favorable. La similitude avec le cas britannique le montre déjà sur le graphique I. Le diagramme des termes d'échanges (graphique II) le confirme. Nous voyons en effet que la hausse relative du rapport français correspond à un taux de couverture assez médiocre des importations. Même s'il n'y a pas une liaison simple de cause à effet entre les deux faits, leur conjonction interdit du moins que nous concluions à une rentabilité du commerce extérieur français.

(7) Szapary, Cfr. G. in Dupriez, L.H. et al., Diffusion du progrès et convergence des prix. Études internationales, Louvain, Nauwelaerts, 1966, tome I, pp. 261 à 492.Google Scholar

(8) D'autant que, toutes choses égales d'ailleurs, la corrélation entre inflation et progrès apparaît négative. A défaut d'une démonstration dont ceci n'est pas l'endroit, telle est en tout cas la leçon manifeste des expériences en sens divergent de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne depuis 25 ans.

(9) Le lecteur pourra aussi consulter le passage que nous consacrons à ces événements dans notre article « Implications de l'évolution conjoncturelle internationale de 1969-1970 », dans ce même numéro.

(10) Il n'est pas inutile de préciser que toutes ces perspectives ne sont pas dégagées a posteriori, en connaissance de l'évolution ultérieure. Nous les avons envisagées dès le 9 janvier 1970 devant le Cercle économique de la Banque Lambert à Bruxelles.

(11) Une autre expérience d'échec, non résolue celle-là, est celle de la dévaluation de la livre sterling, en 1967. Faute d'une politique de progrès, il faut bien envisager, dans son cas, le deuxième membre de l'alternative.