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La Conjoncture économique de la Belgique et du Luxembourg

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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L’image de la conjoncture économique belge, qui nous donnait, voici trois mois, des signes nombreux d’un revirement en cours, s’est particulièrement précisée au cours de ces derniers temps. En se développant, le recul prend, de plus en plus, tous les aspects classiques, à l’exception des événements sensationnels qui marquent le début de la plupart des crises. L’aisance avec laquelle l’on est passé du progrès au recul contraste singulièrement avec les errements de la crise de 1929. Il faut dire que la prospérité antécédente a été de plus courte durée et n’a pas permis les mêmes exagérations; au surplus, la récession surprend un monde éminemment plus averti du problème des crises et plus prompt à accorder ses attitudes aux nécessités. Ceci nous paraît important, malgré le désarroi qui règne toujours en matière monétaire.

Le recul de la conjoncture belge se situe dans la cadre d’une récession internationale, qui a atteint en tout premier lieu les grands produits des marchés internationaux, n’intéressant directement l’industrie belge que dans une faible mesure. Il apparaît donc comme provoqué par des circonstances extérieures, tout en se développant suivant un schéma classique à l’intérieur. A quelle partie du monde extérieur allions-nous emboîter le pas, en un moment où les évolutions sont fort différentes d’un pays à l’autre? Fort heureusement, les événements paraissent suggérer que notre guide principal est l’économie britannique, la plus stable en dehors des pays autarchiques. Cependant, la dépendance de la Belgique à l’égard de l’exportation rend son.économie plus sensible aux chocs de l’extérieur: aussi sa production fléchit-elle plus rapidement.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1938

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References

page 184 note (1) Le groupe des industries abritées comprend: les entreprises immobilières, les tramways, chemins de fer économiques et vicinaux, les trusts de tramways et électricité, gaz et électricité; celui des industries non-abritées: la métallurgie, les charbonnages, les zinc, plomb, mines, les glaceries et verreries, les textiles et soieries et les coloniales.

page 188 note (1) Le franc belge étant pris comme base des calculs, la hausse des courbes indique une baisse des prix plus forte ou une hausse moins forte à l’étranger qu’en Belgique, c’est-à-dire, des conditions de concurrence devenant plus faciles pour l’étranger. Lorsque la monnaie étrangère n’est pas à l’étalon-or, les calculs sont faits sur la moyenne mobile de trois mois des changes, centrée au deuxième mois. Toutefois, il n’a pas été tenu compte du change d’avril 1935 pour le calcul de mars, ni inversement.

page 190 note (1) Pour établir les émissions nettes, il a été déduit jusqu’en 1931, des émissions nominales, les apports en nature; depuis 1931, des montants libérés, augmentés des primes d’émission, les libérations autres qu’en espèces; depuis 1935 les émissions ayant servi au remboursement d’emprunts sont également déduites.